Cool qu’ils l’aient open sourcé!
Je connais pas, l’interface a l’air très sympa.
Par contre, pour avoir de l’agrégation automatique à peu près fiable comme ce que fait Finary, le nerf de la guerre c’est les fournisseurs de données. Ça risque d’être compliqué de les intégrer dans un projet libre.
This original version used many external services (Plaid, Finicity, Auth0, etc) and getting it to fully function will be a decent amount of work.
En fait c’est possible, il faut juste avoir sa propre clé d’API pour tous ces fournisseurs de données (donc relou si on est pas un peu « geek » et qu’on a pas envie de payer pour ça ^^)
Oui, et c’est là que je veux en venir 
les tarifs peuvent être prohibitifs / inadaptés aux particuliers, et certains services (comme Powens) ne travaillent qu’avec des clients professionnels.
t’as pas les bonnes info, lis bien dans le github de maybe
De nouvelles infos de Maybe, par le fondateur (un entrepreneur qui a lancé des centaines de projets) : https://twitter.com/Shpigford/status/1754992936800956777?t=96q9f5LXSRuzsUzy5O9kIA&s=19
Ils viennent de lever $1.5m avec $10m cap en SAFE. Ils ont mis leur code open source, mais vont proposer dans 2 mois max un SAAS en B2C et en B2B. L’analyse du premier échec est très interessant pour Finary. (US seulement, trop de regulation pour le conseil, produit trop focus sur la mise en relation avec un « CGP » maison). La prise de conscience que l’international c’est rude à cause des partenaires multiples (sans parler de leur fiabilité…). Open source permet de lisser cette difficulté en laissant les contributeurs implémenter des connecteurs de données.
Je suis très curieux de voir ce que ce projet va devenir. Je suis actionnaire et utilisateur Finary parce que je pense qu’il adresse un marché délaissé, et que je pense l’équipe capable. Très content de voir un nouveau concurrent Open Source, d’autant plus avec un CEO qui partage des infos sur son entreprise. Ça ne peut que faire du bien au marché et le faire aller plus vite encore. Je mettrai bien un billet sur Maybe aussi
Maybe en open source est une bombe, notamment pour Finary. Petite pour l’instant car pas encore de résultats concrets, mais un engouement impressionnant avec 20k stars GitHub dès sa publication, des financements qui continuent, et une (micro) équipe salariée pour garantir la progression.
C’est beau de voir la force de frappe de l’open source : n’importe qui peut connecter de nouveaux agrégateurs (Powens) dans leur pays et maintenir les connexions. Le tout dans une UI commune bien foutue, avec coûts financés par un abonnement B2C style Mozilla/Nextcloud/Musescore et B2B API.
A voir si Finary arrive à maintenir une qualité de connexion meilleure en France grâce à son équipe dédiée, et faire de même dans d’autres pays. C’est un vrai choc entre le modèle privé et open source financé. J’avoue être curieux de la suite !
Intéressant tout ça ! Il va falloir être cependant patient comme ils repartent from scratch, le code du repo actuel est très minimaliste et encore assez orienté USÀ suivre !
La bonne nouvelle c’est que c’est du Ruby On Rails 
Et cette « bombe », elle sait gérer correctement les plus values pour TOUS les connecteurs ?
Là où l’on peut faire plus confiance à Finary, c’est le développement d’un data model unifié peu importe le connecteur qui permettra (soon™ on espère) d’avoir les correctes plus values.
Je sais pas si ce genre de chantier sera géré dans ce projet open source. Surtout avec un nombre de connecteurs customs développés à côté de Maybe et donc pas forcément sur un framework unifié.
C’est effectivement la partie qui m’intéresse, savoir quel est le plus efficace entre une petite/moyenne équipe à temps plein pour maintenir les connexions, ou littéralement n’importe quel bénévole dans le monde (mais beaucoup moins fiable individuellement). Ainsi que le prix final pour l’utilisateur lambda.
Après le modèle ne me paraît pas ingérable, il est le même pour tous les investissements (transactions → prix d’achat → TRI) en raisonnant chronologiquement plutôt qu’à l’instant t, il suffit d’avoir les transactions de chaque source. Finary avait ignoré les transactions à ses débuts, d’où les soucis actuels à corriger. A voir si Maybe y pense.
Un autre avantage de l’open source, c’est qu’on n’a pas à attendre pour le savoir : Vision · maybe-finance/maybe Wiki · GitHub
Les transactions étaient/seront gérées. Voir le endpoint /transactions.
C’est un peu fou d’avoir plus d’infos pour un projet dont je ne suis pas actionnaire par rapport à une boite où je le suis (même si très très minoritaire)
Concernant le développement de connexions, ça va prendre du temps, c’est sûr. Je n’y compte pas avant 2025 mais pour gérer des milliers de possibilités, le libre a fait ses preuves. VLC par exemple gère plus de codecs que n’importe autre lecteur, et c’est une de ses plus grandes forces. Un autre exemple : Home assistant.
J’aime l’open source comme tout le monde, mais perso je ne crois pas vraiment au modèle de l’open source pour la partie agrégation.
L’agrégation patrimoniale repose majoritairement sur le scraping (faute de mieux) et c’est un procédé très instable qui requiert une maintenance constante. Dans ma boîte on est +/- 10 personnes à plein temps pour maintenir environ 200 connecteurs bancaires, et on a pas le temps de tout traiter, on est obligés de prioriser.
De plus, il faut être réactif car une panne de connecteur réduit tout de suite l’intérêt du produit (Finary en est l’exemple).
Les banques sont en train de serrer la vis et rendent l’agrégation de plus en plus difficile: captchas, rate limiting etc. En tant qu’établissement agréé, on peut parfois dialoguer avec elles pour obtenir une exception. Sans agrément, c’est difficile.
Les futures API DSP3 devraient couvrir les comptes d’épargne, et permettre de se passer au moins en partie du scraping. Mais je pense qu’elles seront réservée aux agréés, comme avec la DSP2.
Je ne doute pas qu’il y a des avantages mais ça me semble compliqué de faire un produit fiable dans le temps dans ces conditions.
Merci pour la découverte. Je vais suivre le projet de près ! J’essaye toujours de privilégier l’open source (et en plus auto-hébergé).
Après avoir lu la politique de confidentialité de Finary, j’avoue que j’ai pris un peu peur ahah !
Auront accès à vos données à caractère personnel :
1. Le personnel de notre société ;
2. Nos sous-traitants : prestataire d’hébergement, outil de chat, prestataire d’analyse et d’administration de la plateforme, prestataire de gestion des bugs, prestataire d’envoi de newsletters, notre prestataire de lancement de produit, jeux concours, nos prestataires de services de paiement, prestataire de mesure d’audience, prestataire de gestion des demandes clients, prestataire de vérification des pièces d’identité ;
3. Les prestataires que nous utilisons dans le cadre de la diffusion de la publicité personnalisée (Facebook Ads, Apple Search Ads, Google Ads, Snapchat, Tik Tok, Twitter et Reddit) ;
4. Nos partenaires pour l’agrégation des comptes bancaires : Powens et Flanks en Europe et Plaid aux États-Unis. Ces derniers traiteront les données conformément à leur politique de confidentialité. Vous pouvez consulter la politique de confidentialité de Powens [ici](https://www.powens.com/privacy-policy/), celle de Flanks [ici](https://www.flanks.io/policy-privacy), et de Plaid [ici](https://plaid.com/legal/#end-user-privacy-policy).
5. Nos partenaires bancaires (Fiat Republic, [ici](https://fiatrepublic.com/privacy-policy/)), et nos partenaires de service sur actifs numériques (Bitstamp [ici](https://www.bitstamp.net/legal/privacy-policy/)) afin de vous fournir notre service d’investissement. Et, appliquent leurs politiques de confidentialité respectives ;
6. Notre prestataire de solution de conformité (Onfido [ici](https://onfido.com/privacy/)) afin de vous fournir notre service d’investissement. Et, applique leur politique de confidentialité respective ;
7. Vos conseillers patrimoniaux aux fins de vous accompagner dans votre gestion financière lorsque vous avez conclu un contrat avec ces derniers. Ces derniers agiront en qualité de responsable de traitement autonome et appliqueront leurs politiques de confidentialité respectives ;
8. Le cas échéant : les organismes publics et privés, exclusivement pour répondre à nos obligations légales.
c’est totalement open-bar j’ai l’impression.
ceci est un problème qui malheuresement n’est pas que de Finary. Entre-autre le consentement doit etre spécifique et explicite (ce qui ne me semble pas ^etre le cas ici), et on doit pouvoir réfuser tout ce qui n’est pas nécéssaire pour faire fonctionner le service (pas trouvé l’option 
). J’avais abordé le sujet ici :
de plus par experience sur toutes mes saisines, la CNIL ne fait rien (si on insiste au pire un °attention, faut pas faire ça hein?") alors tristement ils ont bien raison de ne pas donner importance ; cela se constate aussi dans leurs rapports annuels : des milliers de saisines et un dizaine d’amendes par an.
J’ai laissé tomber au propos « nos données sont stockées chez google au Pays Bas donc tout est bon, besoin de rien ». FISA 702… jugement Schrems I et II allo?! Mais bon, là c’est un sujet encore plus vaste et qui n’a pas grande chose à voir avec les entreprises (elles ont le choix de faire avec ou faire fait-maison ce qui correspond à des couts qui touent la concurrence).