Je ne sais pas si certains d’entre vous se sont déjà posé cette question :
Combien vaut mon temps ?
Je pense Ă des situations du genre
« Faut il mieux payer du personnel pour mes tâches domestiques afin de me libérer du temps de loisirs »
« Choisir un vol direct plus cher mais plus rapide, ou bien avec escale »
« Prendre le bus ou un taxi »
« Faire la queue devant cette boutique ? »
Je pars du principe que l’argent n’a qu’un seul but : pouvoir nous offrir du confort, et donc du temps.
Avoir un milliard de patrimoine et voyager en classe Ă©co pour Ă©conomiser 100 euros est un non-sens total pour moi.
Je ne dis pas pour autant qu’il faut vivre au-delà de ses moyens et ne JAMAIS chercher à faire des économies, mais à mon sens, il ne faut pas sombrer dans la frugalité extrême.
De mon côté je me suis déjà posé la question indirectement : je calcule mon taux horaire à mon travail, et je vois ensuite si ce qui me ferait gagner du temps vaut le coût par rapport à mon taux horaire.
Exemple : si je gagné 25€ net horaire, et que je préfère travailler plutôt que faire le ménage, autant faire une heure de plus au travail pour me payer une heure de ménage dont c’est à peu près le prix.
Par contre payer 300€ de plus un von direct qui me fait gagner 1h30, je trouve ça irrationnel sur la base de ce taux horaire.
Si tu dois bosser plus pour gagner plus et payer d’autres … cela se réfléchit 
Question de proportion.
Combien de temps de vacances vas-tu perdre ?
Si le vol long dure 25 heures et le court 12h, tu perds 1 jour de vacances.
Si c’est 2h, c’est 1/2 matinée, …
Et si c’est pour gagner 200€, je doute que cela change ta vie (sauf si tu prends 10 vols par an mais là cela veut dire que tu dépenses en voyage pas mal 
)
MĂŞme chose que pour le vol. Si tu passes 50% de tes vacances en bus, combien tu perds de temps ?
Après tu dans ce cas précis, tu peux le voir différemment et considérer que tu vas voir plus de choses, partager la vie des autoctones, …
Alors là j’avoue que faire la queue pour acheter quelque chose, rentrer dans un resto, … je ne le fais jamais car je déteste cela.
J’ai récemment vu une queue de 20 personnes devant un magasin Dior …
Bien sûr tout le monde se pose (ou devrait) la question.
C’est une mesure imparfaite, car elle ne mesure aucunement d’autres critères (contrainte / plaisir…) mais je calcule également la « valeur » de mon temps en fonction de mon salaire horaire et ça rentre totalement en compte dans certains arbitrages de ma vie quotidienne, sous traiter le ménage en est l’exemple le plus évidemment.
On a un peu oublié qu’on fait ce type d’arbitrage quotidiennement, acheter son pain plutôt que le faire, donner un vêtement au pressing, aller au restaurant…
Ah bah ça, on voit de ces trucs, la queue devant une boutique de bubble tea, celle de vêtements vintage, les restaurants à la mode juste parce qu’ils ont réussis leur marketing sur les RS…
Les restos sans résa où tu as 3/4 chances d’attendre + de 15min, c’est même pas la peine pour moi.
Ça me fait penser à un business lancé il y a quelques années dans le but de déléguer ce temps d’attente dans les files, à un « hôte » rémunéré.
Par contre, l’option « coupe-file » (dans un grand centre de loisirs par exemple), n’est pas négligeable 
Sujet très intéressant qu’est notre rapport aux temps, et qui me questionne depuis mon apprentissage durant lequel un collègue m’avait dit procéder ainsi.
Avec le temps j’ai choisi de classer mon temps différemment, mon temps personnel, lui même divisible, et mon temps professionnel.
S’il s’agit d’activités lucratives ou productives comme :
Vendre un objet
Me rendre à des évènements « hors boulot »
Me lancer sur une mission indépendante en dehors de mon travail
Chercher des postes d’économie
Dans ces cas applique cette règle. Si ce que cela m’apporte n’est pas au minimum égale à mon taux horaire, je ne le fais pas.
En revanche pour des choses qui relèvent du temps personnel (loisirs ou obligation comme les courses, les taches quotidiennes) je dirai que non la plupart du temps car cela dépend des cas de figure.
Si tu dois forcément réaliser une dépense, et que tu as plusieurs options (comme le choix du vol en avion ou le train) oui c’est une approche viable.
Si tu as le choix entre dépenser ou ne pas dépenser (par exemple pour te soustraire à des obligations pour dégager du temps libre) je dirai que cela dépends de ton objectif principal : gagner plus de temps libre à dédier à autre chose ou te soustraire à des obligations qui te sont inconfortables ?
Pour la premiere je dirai non, en tout cas pas en premier temps car ce serait une forme de pression constante. Dans ces cas, j’applique plutôt en priorité la méthode de Fabien Ollicard, de son livre « votre temps est infini », lorsque je sens que je n’ai pas suffisamment de temps pour moi, ou que je ne l’utilise pas aussi bien que je le pourrai. Je trouve cette méthode plus efficace que de dépenser pour gagner une heure ou deux.
Pour la 2e, je dirait que oui, le taux horaire est un bon indicateur du train de vie que l’on peut se permettre, comme le ménage si on déteste ça.
Attention toutefois à ne pas trop se polluer l’esprit non plus. Si l’on n’est pas surbooké et que notre revenu n’est pas directement impacté par notre capacité a bien attribuer 15min par ci où par là , il faut savoir relâcher. Ça ne sert à rien de bien gagner sa vie si c’est pour la vivre avec une pression constante.