Hello,
A ceux qui ne veulent pas voir dâanalyse faite par un LLM, passez votre chemin.
Disclamer: il ne sâagit pas de dĂ©cider sâil faut investir dans STMICROELECTRONICS mais de sâinterroger sur la pertinence de lâanalyse.
Pour info, jâai demandĂ© Ă ChatGPT en utilisant le nouveau mode « reason » + websearch activĂ©, de produire une analyse sur la sociĂ©tĂ©. Ensuite, jâai copier lâanalyse et demandĂ© une critique de lâanalyse Ă Perplexity en utilisant le dernier modĂšle DeepSeek R1.
Dans mon prompt, je demande notamment de dĂ©terminer si lâaction est un « couteau qui tombe » ou une opportunitĂ©. Voici la rĂ©ponse critique de Perplexity Ă lâanalyse initiale (que je nâai pas publiĂ© dans ce post).
Quâen pensez-vous ?
Lâanalyse prĂ©sentĂ©e, bien que structurĂ©e, mĂ©rite une critique nuancĂ©e et une synthĂšse plus incisive quant au potentiel de STMicroelectronics (STM) comme investissement Ă long terme.
Points forts Ă nuancer
-
Valorisation attractive mais trompeuse
Les ratios P/E (13) et P/B (1,3) semblent effectivement bas comparĂ©s aux standards du secteur semi-conducteurs. Cependant, cette « sous-Ă©valuation » pourrait reflĂ©ter une anticipation du marchĂ© dâune dĂ©gradation durable des marges (-60% de rĂ©sultat net sur certains trimestres), plutĂŽt quâune opportunitĂ© dâachat. -
Restructuration industrielle : un pari risqué
La modernisation des usines (transition vers des fabs 300 mm) et les Ă©conomies annoncĂ©es (300-360M$ dâici 2027) sont des leviers classiques. Mais ces projets exigent des investissements massifs dans un contexte de demande atone, avec un ROI incertain si les marchĂ©s automobile et industriel ne redĂ©marrent pas. -
Position en Chine : double tranchant
Le partenariat avec Hua Hong répond à une logique de localisation, mais expose STM à :- Une concurrence féroce des fonderies chinoises subventionnées (SMIC, Yangtze Memory)
- Des risques gĂ©opolitiques (tensions Ătats-Unis/Chine sur les exportations de puces)
Signaux dâalerte sous-estimĂ©s
- DĂ©pendance sectorielle critique : 70% du chiffre dâaffaires liĂ© Ă lâautomobile et lâindustriel, deux secteurs en dĂ©cĂ©lĂ©ration marquĂ©e (inventaires excĂ©dentaires, report de commandes).
- Délai de réaction problématique : Le report des objectifs de 20Mds$ à 2030 trahit une perte de momentum face à des concurrents comme TSMC ou Infineon, mieux positionnés sur les niches à forte croissance (IA, data centers).
- CoĂ»ts fixes Ă©levĂ©s : La structure industrielle lourde (usines en Europe) limite la flexibilitĂ© face aux cycles de demande, comme en tĂ©moignent les marges Ă©crasĂ©es par les charges dâusines.
STMicroelectronics : couteau qui tombe ou opportunité ?
Ă court terme (12-18 mois), STM prĂ©sente tous les attributs dâun « couteau qui tombe » :
- Perspectives de revenus en baisse (-6 à -12% prévus en 2024)
- Pressions sur les marges (coûts de transition non compensés par les ventes)
- Dividende modeste (rendement <2%) sans effet de levier pour retenir les investisseurs.
Ă long terme (5 ans+), le potentiel de rebond existe, mais sous conditions :
- Exécution irréprochable de la restructuration (respect des délais et budgets)
- Redéploiement réussi vers les semi-conducteurs critiques (SiC pour les véhicules électriques, capteurs IoT)
- Reprise vigoureuse des investissements dans lâindustrie 4.0 et lâĂ©lectrification des transports.
Verdict
STM nâest ni un « couteau qui tombe » inrattrapable ni un investissement Ă©vident. La dĂ©cision dĂ©pend du profil de risque :
- Investisseurs value/contrariens : Les ratios bas et le potentiel de rebout sectoriel justifient une position minoritaire, avec une horizon 2027-2030.
- Investisseurs growth/prudents : Ă Ă©viter â les capitaux sont mieux employĂ©s dans des actifs moins cycliques ou bĂ©nĂ©ficiant de moteurs structurels (IA, Ă©nergie verte).
La marge de sĂ©curitĂ© actuelle (valorisation) compense partiellement les risques opĂ©rationnels, mais exige une vigilance accrue sur lâĂ©volution trimestrielle des commandes et des coĂ»ts.