Bonjour Ă tous,
Je n’arrive pas à trouver de données définis sur ce sujet. On parle beaucoup des intérêts composés et de leurs potentiels et les performances passées. À mon sens il est largement plus simple d’augmenter ses revenus en investissant dans l’immobilier quand on est « pauvre » que dans les marchés financiers. L’effet de levier de la dette met une énorme claque aux marchés sur des sommes modestes.
Je prends mon exemple personnel, je mets 500€ par mois de côté que j’investis sur mon PEA.
En économisant cette somme ne serait-ce que 2 ans, j’aurais la possibilité d’acheter 2 T2 (voir 3 si pas mal de travaux sont prévus) pour environ 185k (en société)
En plaçant ces mêmes 12000€ sur un PEA, je tomberais à 121k environ alors que mon emprunt sera terminer…
On trouve ici une limite à la bourse et aux arguments du « avec les intérêts composés en épargnant peu on peu devenir rentier ».
Pour moi, si l’on ne part pas avec un capital conséquent de plus de 100k pour investir en bourse sur du très long terme (30 ans minimum) en rajoutant des investissements mensuels, l’immobilier restera plus rentable que les marchés financier et leurs intérêts composés.
L’optimisation des deux est très certainement de les rendre complémentaires et pas opposés, avec la croissance démographique actuels, le logement en France sera de plus en plus tendus dans les villes, même moyenne. Cependant avec des potentiels boursiers supérieur en terme de rendement qui explose ponctuellement (cc Nvidia) il serait dommage de ne pas s’implanter sur ce domaine également.
En attendant votre avis sur ce sujet !!
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Funjuju
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Hello,
La comparaison des deux scénarios est trop simpliste pour être aussi implacable. Le facteur premier est le risque de chaque scénario :
Immobilier : Vacances locatives, entretiens, réparations, dégradations
Bourse : Chute de cours donc perte en capital
Le premier est un investissement très actif, le second est complètement passif.
L’effet de levier est indéniable comme facteur de grossissement de capital, dans la mesure où tu fais travailler du capital que tu n’as pas encore vraiment en ta possession, mais tu augmentes le risque d’autant en cas de défaut de paiement. Le crédit court et rajoute une pression psychologique que tu peux, ou ne peux pas supporter gérer en cas de problème. Après tu peux faire du levier sur base de ton PEA et faire travailler une partie de ton capital (crédit MyLombard par exemple).
L’investissement c’est avant tout une histoire personnelle, ce que tu peux, ne peux pas veux et ne veux pas.
Perso j’ai deux mais gauches, je ne bricole pas et ne saurais gérer l’entretien d’un logement. Le risque de défaut de locataire ou de dégradation m’empêcherai de dormir. Donc je n’irais jamais dans cette classe d’actif. J’ai par contre fait du levier sur de la SCPI, le rendement est inférieur mais la tranquillité sans commune mesure et rejoint le coté passif qui me va bien.
Je veux bien poursuivre l’échange 
EDIT : l’objectif du statut de rentier : c’est arriver à un seuil où tu peux retirer une somme chaque mois sans impacter négativement ton capital épargné. tu peux donc le constituer sur une longue période pour que les fameux intérêts composés te permettent de ne pas grignoter le capital. L’idée étant de ne pas sentir cet « effort » sur cette longue pérode mais en retirer les bénéfices à l’arrivée.
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J’adore la différence de pensée qui montre bien que tout dépend des personnes ! À l’inverse de toi je suis bricoleur sur pratiquement tout ce qui concerne de la rénovation. C’est bien pour ça qu’on s’est lancé dans l’aventure avec l’appuie financier des parents ! Pour le loyer impayé on était justement dans ce cas là depuis juillet et là , solution miracle : la garantie visale ! Si ton locataire ne te paye pas pendant plus de 2 mois l’état te paye le loyer chaque moi et se débrouille avec le locataire. Ça permet de dormir très sereinement.
Là où je te rejoins c’est sur le fait de ne pas être manichéen, même en étant bricoleur des biens ont des charges d’entretien qui peuvent survenir à tout moment (grosses dépenses ou petites) qu’il faut prévoir ! L’investissement pour sa part peut être totalement passif sans se préoccuper de ce qui peut se passer pour du DCA (en gardant du cash pour saisir les opportunités évidemment).
C’est vraiment la somme qui joue pour moi, mais je crois que l’immobilier peut être un excellent début avec l’effet de levier pour permettre un premier investissement pour lequel une fois amorti on peut investir les gais qu’il génère sur les marchés financier ! Investir le cash d’une société est parcontre primordial que ce soit en bourse, compte à termes, obligations. On ne laisse pas dormir l’argent !
Le levier peut aussi se lever sur un portefeuille financier. Cependant, l’immobilier physique te permet de t’endetter dans les 10:1, ce qui est démentiel quand on compare aux possibilités sur la partie portefeuille financier où l’on va rarement dépasser les 2:1.
Je pensais tout à fait le contraire. La démographie n’est-elle pas en berne dans notre beau pays ? Sur quoi te bases-tu ? Peut-être parles tu d’une croissance de la population des grandes et moyennes aires urbaines ?
C’était un des critères qui me faisait écarter la possibilité d’investir en immobilier physique en levant de la dette un jour.
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