L’autre jour, j’ai été tout heureux de découvrir, grâce à un post de ce forum, un fonds obligataire flexible disponible sur CTO chez Fortuneo. Un fonds performant avec un historique flatteur (dans le premier quartile sur 3 mois, 6 mois, 1 an, 3 ans, 5 ans, 10 ans…) et surtout une volatilité plus faible que ses concurrents… Avant d’investir, j’ai fait pendant quelques heures une petite recherche sur ce fonds, essayé de trouver un concurrent mieux placé, comparé les frais, et j’ai découvert au détour d’une brochure que ce fonds était classiquement « prisé des family offices » en « coeur de portefeuille ».
Et finalement, je me dis qu’une option intéressante pour trouver de bonnes idées d’investissement serait de s’inspirer de ce que font les family offices. Ce sont des structures menées par gens plutôt talentueux, qui ne touchent pas de commission sur les ventes de produits qu’ils préconisent.
Justement, il y a quelques jours, vient de sortir le « 2025 Global Family Office Report », une étude de Blackrock sur les family offices. On y trouve des infos intéressantes, dont voici un résumé (merci l’IA) :
1. Poids croissant des actifs alternatifs
- 42 % des portefeuilles sont investis en actifs alternatifs, contre 39 % deux ans plus tĂ´t.
- Cela inclut : crédit privé, infrastructures, private equity, hedge funds…
- Raisons : recherche de rendements non corrélés, prime d’illiquidité, et volatilité moindre.
2. Focus prioritaire sur le crédit privé
- Actif alternatif préféré : crédit privé (private debt).
- 32 % des Family Offices comptent augmenter leur exposition en 2025–2026.
- Stratégies plébiscitées : opportunistic / special situations (62 %) et direct lending (53 %).
- Atouts perçus : rendement élevé, liquidité plus souple que le Private Equity.
3. L’infrastructure en forte progression
- 30 % des Family Offices prévoient d’augmenter leur allocation à l’infrastructure.
- 75 % se disent positifs sur cette classe d’actifs.
- Stratégies privilégiées : opportunistic (54 %) et value-add (51 %), davantage que le core/core+.
- Raisons : rendements stables, protection contre l’inflation, diversification.
4. Recherche accrue de diversification
- 68 % veulent améliorer la diversification de leurs portefeuilles.
- Les principales classes en progression :
- Illiquid Alternatives
- Equity hors États-Unis
- Cash / très court terme
5. Méfiance croissante vis-à -vis des frais élevés
- 72 % des répondants jugent les frais des marchés privés trop élevés (vs 40 % en 2023).
- Pas de rejet des modèles en soi, mais exigence de “value for money” (efficacité démontrée).
6. Utilisation tactique de la liquidité et des marchés secondaires
- Peu de Family Offices en mode “risk-on”, mais nombreux à renforcer le cash, arbitrer les durées, ou s’intéresser aux marchés secondaires pour profiter de la volatilité.
Je trouve que c’est une bonne base de réflexion. En particulier sur la dette privé et les infrastructures.
Qu’en pensez-vous ?
Pour télécharger l’étude : https://www.blackrock.com/institutions/en-zz/insights/global-family-office-survey