Charles GAVE "Cessez de vous faire avoir" : retour sur ma lecture de son livre

Bonjour Ă  vous tous.
Comme je l’avais signalé dans un précédant thread, nouvelle vie, nouvelles résolutions et prises de décisions seront mes principaux guides pour cette année 2025.
Ayant pris gout à la lecture via différents ouvrages relatifs à l’économie, finances, finances personnelles, droit public, ma collection a commencé à s’agrandir aussi bien en Kindle qu’en physique.
Dernier venu dans la collection, le livre de Charles GAVE Cessez de vous faire avoir.
Ce livre je l’ai acheté ce jour dans mon leclerc habituel, sans grandes attentes, hormis celle d’apprendre. Aussitôt ramené à la maison, deux heures de lecture et croyez moi, c’est chose inespérée pour ma personne, le voilà achevé.
Charles GAVE, on commence à le connaitre, que ce soit par le biais de son Université de l’Epargne, sa chaine youtube ou bien encore tout récemment sur la chaine Finary. J’ai cru comprendre au cours de rapides recherches sur le Web que ce dernier était tantôt apprécié, tantôt décrié. J’ai donc abordé la lecture de ce livre de manière objective, en restant moi même, un petit investisseur débutant de 25 ans qui ne demande qu’à comprendre à choisir une bonne voie pour ses finances.
Qu’ais-je retenu de ce livre ? La question est intéressante d’autant que plusieurs points évoqués par l’auteur font écho dans ma tentative d’analyse de la situation actuelle.
En premier lieu ce sont les clés de compréhension des cycles économiques qui m’a paru importante à retenir, l’auteur y dresse un schéma simple mais efficace afin de rendre clair le cycle de vie d’une économie. Comme le disait Napoléon : un schéma vaut mieux que 100 discours
Deuxièmement je relèverai la stratégie explicite de l’auteur quant aux différentes phases économique ; le portefeuille 1/3 1/3 1/3 se retrouve expliqué en détail permettant à n’importe quel investisseur de s’en inspirer et de le répliquer à sa guise.
Troisièmement, les explications fournies sur le domaine des actions, ainsi que sur la corrélation entre le SP500 et les prix de l’energie, offrent des éléments d’analyse opposable aux grands savants de youtube qui brassent de l’air ou affolent les personnes avec de grands discours psychologiques.

→ Ce que je retiens de cet oeuvre c’est à la fois la simplicité, même si je reconnais devoir travailler sur la compréhension des obligations, mais par dessus tout une méthodologie que je compte bien appliquer à mes investissements sur mon CTO, PEA et AV.

J’attends donc vos retours sincères sur le sujet afin de débattre ensemble avec grand plaisir

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Lu hier de mon côté.

Je pense que le livre manque un peu d’aspect opérationnel pour aider à identifier dans quel cadrant nous sommes.

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Après tout l’idée du truc est justement de ne pas a se poser la question de savoir dans quelle quadrant nous sommes. D’où l’idée d’investir 25 % en actions, 25% en or, 25% en obligations LT et 25 % en cash (obligations CT). Avec cela, et selon les recherches de C. Gave, tu fais du 3% net d’inflation. Ce qui rejoins les théories d’H. Browne.

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Non justement l’idée de base du livre c’est de faire mieux que le portefeuille permanent.

Le portefeuille permanent c’est un quatre quarts actions - obligations - cash - or qui donne 4% annuels nets d’inflation.

L’idée de Gave c’est de regarder dans quelle situation économique on n’est pas pour enlever l’actif qui ne performera pas et d’être à 33% sur les 3 autres actifs. Par exemple en période déflationniste on enlève l’or qui aura une mauvaise perf. Ce changement permettrait de monter à une perf annuel de 5 - 6% nette d’inflation.

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par exemple (c’est dans le bouquin) nous ne sommes pas en récession déflationniste, car il n’y a ni baisse marquée des prix et que le marché actions surperforme le cours de l’or.

Dans ce contexte on peut supprimer les obligations long terme et miser sur actions + cash + or.

Ok mea culpa, je n’ai pas lu le livre et survolé le live.

Merci pour ces précisions en tout cas.

Je ne pensais pas susciter grand intérêt, mais quand je vois les 1’1k vues wouahou. Merci pour votre retour.
Je trouve que l’idée d’identifier dans quel cycle nous somme serait très intéressante. As tu de ton côté une piste ou des outils ?

Je n’ai pas lu le livre de C. GAVE mais je connais ce papier de Verdad « Countercyclical Investing Â» qui utilise des indicateurs pour identifier dans quelle phase on est

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Je note l’idée de livre.
Apres concernant la répartition, j’ai inclus dans mon cto un etf comodities. Je ne sais pas si vous connaissez et ou le possédez

Pour compléter: https://static1.squarespace.com/static/5db0a1cf5426707c71b54450/t/60709482d5afd833ede2c38a/1617990804914/Countercyclical+Investing_vF.1.pdf

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Limerick pour la ressource je vais creuser ça à l’air très intéressant.

J’ai l’impression que l’on retrouve les mêmes cadrans et les mêmes actifs qui sous performent.

Oui on retrouve souvent ça
Ray Dalio aussi les utilise

En gros il part d’une base de permanent portfolio et y applique du momentum.
A priori ça fonctionne bien, mais je reste circonspect sur ses choix (obligations Chinoises, yen, etc)

Oui je trouve ses choix surprenants.

Par exemple pour les boîtes du cac40 il dit de fuir celles où l’état est au capital. OK pourquoi pas.
Sauf qu’il conseille aussi d’investir en Chine où l’état peut mettre son nez un peu partout… ce n’est pas très coherent…

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Ça vous dirait d’identifier les principaux indicateurs pour savoir dans quel cadrant nous ne sommes pas et voir comment faire évoluer la stratégie en fonction ?

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inflation:
Projections of personal consumption expenditures less food and energy (Core PCE) inflation rate are fourth quarter growth rates, that is, percentage changes from the fourth quarter of the prior year to the fourth quarter of the indicated year. Core PCE inflation rate is the percentage rates of change in the price index for personal consumption expenditures less food and energy. Each participant’s projections are based on his or her assessment of appropriate monetary policy. The range for each variable in a given year includes all participants’ projections, from lowest to highest, for that variable in the given year; the central tendencies exclude the three highest and three lowest projections for each year. This series represents the midpoint of the central tendency forecast’s high and low values established by the Federal Open Market Committee.

GDP
Projections of real gross domestic product growth are fourth quarter growth rates, that is, percentage changes from the fourth quarter of the prior year to the fourth quarter of the indicated year. Each participant’s projections are based on his or her assessment of appropriate monetary policy. The range for each variable in a given year includes all participants’ projections, from lowest to highest, for that variable in the given year. This series represents the midpoint of the range forecast’s high and low values established by the Federal Open Market Committee.

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Je suis tout à fait d’accord pour que l’on puisse trouver des outils en ce sens. je pense que cela peut apporter une bonne dose de réflexion ainsi que peut être un peu plus de performances.
Concernant le papier, je vai me remettre un peu à l’anglais car la, c’est du lourd mdr

Après un passage rapide sur traducteur et si je cerne bien le sujet, les indicateurs fournis nous indique que nous passerions dans une économie inflationniste à l’horizon 2027 ?

Oui, mais ne jamais oublier que ce sont les projections de l’ U.S. Federal Open Market Committee.

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Dans son livre Gave propose plutôt d’utiliser des marqueurs physiques ou de marché cad indépendants au maximum des stats officiels. Il n’anticipe pas non plus et se contente d’agir quand les moyennes mobiles à 7 ans se croisent (mais vu la fréquence de rebalancement de son portefeuille IDL j’ai un doute sur ce point…)

Pour identifier la croissance = le prix des actions augmente plus vite que celui de l’or (inverse = décroissance)
Il regarde aussi le prix de l’énergie (baril) qui a une incidence assez forte sur la croissance.

Pour identifier l’inflation = le prix de l’or augmente par rapport à la monnaie (croiser avec le cours des obligations ?)

Sur le papier c’est simple, reste à trouver ces indicateurs fiables, dispo et actualisés. Et je vais creuser cette histoire de pétrole.

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