Je pense que tu nâas pas saisi les subtilitĂ©s de la fiscalitĂ© du contrat de capi pour les personnes morales.
Tous les ans, tu dois rĂ©gler lâIS sur un pourcentage de la valeur du contrat Ă la clĂŽture dâexercice (105% x 3,04% avec le taux moyen dâemprunt du mois dâoctobre 2024). Câest-Ă -dire un impĂŽt de 0,89% de la valeur du contrat, plus les frais du contrat (mettons 0,6%). Lors du rachat du contrat de capitalisation, tu devras payer lâimpĂŽt sur les plus-values latentes du contrat, qui vont composer (câest-Ă -dire 0,25% sur les plus-values composĂ©es, moins ce que tu as dĂ©jĂ payĂ©).
En CTO, tu payes lâIS sur les plus-values de lâexercice chaque annĂ©e, soit 25% des PV de lâannĂ©es. Lorsque tu rĂ©cupĂšres les fonds, tu nâas pas dâimpĂŽt supplĂ©mentaire Ă payer.
Plus le taux de PV que tu réalises est faible, plus le coût annuel du contrat de capitalisation sera important. A moins de 7,5% de rendement nominal annuel, le CTO gagne.
Si tu fais des pertes une annĂ©e, tu auras quand mĂȘme une avance dâimpĂŽt sur ton contrat de capitalisation, tandis que le CTO te gĂ©nĂšrera un report de dĂ©ficit.
En outre, si ta sociĂ©tĂ© a un bĂ©nĂ©fice qui la met dans les 15% dâIS, lâavantage du contrat de capitalisation est encore moindre : ton impĂŽt forfaitaire annuel sera Ă 15%, mais tu passeras potentiellement dans la tranche Ă 25% lorsque tu feras le retrait, tandis que le CTO aura Ă©tĂ© taxĂ© Ă 15% chaque annĂ©e.
Tu peux aussi utiliser un lĂ©ger levier sur ton CTO de personne morale, pour lequel les intĂ©rĂȘts dâemprunt sont dĂ©ductibles, pour compenser lâabsence de levier fiscal.
Bref, avec le TME actuel, ouvrir un contrat de capitalisation nâa pas vraiment dâintĂ©rĂȘt.