Pour les gains espérés, sur une période de 20 ans, en considérant une performance annuelle lissée à 8%, et donc une surperformance à 8.3% avec la découpe, cela représente une augmentation du capital de 5.7%.
Sur 40 ans, ce qui serait plus pertinent au vue de mon âge, on est sur du 11.7%.
Ce sont des données objectives, je laisse juger chacun de la pertinence subjective du couple récompense/action.
Le MSCI World est un indice reproduisant 85% de la capitalisation boursière des pays développés (23 exactement), qui représentent eux mêmes 90% de la capitalisation boursière mondiale.
Vous n’achetez donc pas une allocation géographique fixe, vous achetez un reflet de la capitalisation boursière des pays développés.
Voici ce qui le prouve : MSCI Developed Markets Indexes - MSCI
Vous voyez bien au graphique que la composition géographique se modifie BEAUCOUP au fil des décennies, car elle suit la capitalisation.
Le fait de réfléchir par allocation géographique lorsqu’on découpe un ETF est un biais, nous devrions réfléchir par capitalisation, car c’est ainsi qu’est construit le MSCI World.
Ainsi, si vous répliquez correctement la capitalisation du MSCI World à un instant T, alors votre allocation suivra tout naturellement le MSCI W.
Toute la question est donc la bonne réplication initiale.
Dans le MSCI W, vous n’avez que 23 pays.
Avec du SP 500, Stoxx 600 et Topix, vous ne couvrez pas le Canada, l’Australie, Hong Kong, Nouvelle Zélande, Singapour.
Le seul vrai risque de déviation de la réplication vient de ces pays.
Risque que j’accepte personnellement, notamment au vue de cette étude : Have regional equity-market correlations risen? - MSCI
Qui montre que les régions proches géographiquement sont liées, et donc qu’en cas de performance exceptionnelle d’un de ces pays a lieu, ses voisins, auquel je suis exposé (USA/Japon) en bénéficieront partiellement.
Cependant, cela reste un risque et il faut en avoir pleinement conscience et l’accepter.
De plus, si déviation il existe, on parle de quelques pourcentages, de l’ordre de 5%, à ré-arbitrer toutes les x années le cas échéant.
Dans l’autre côté de la balance, on a des frais de gestion annuels qui portent sur l’entièreté du capital.
A mon sens, le gain de capital en vaut la chandelle, mais c’est entièrement subjectif.
Je laisse à chacun en juger, et ceci n’est aucunement un conseil en investissement.