Le procès Aristophil vient de s’ouvrir, marquant l’un des plus grands scandales financiers récents en France.
La société proposait d’investir dans des manuscrits rares avec des rendements attendus de l’ordre de 6 à 9 % par an.
Derrière cette vitrine se cachait un montage financier comparable à une pyramide de Ponzi. Il a causé la perte de plus de 18 000 épargnants pour un préjudice dépassant le milliard d’euros.
Fait singulier mis en évidence par l’enquête : en 2012, l’un des dirigeants a remporté l’Euromillions : une victoire estimée à environ 170 millions d’euros. Il aurait injecté une partie de ce gain pour retarder l’effondrement du système.