"L’arrêt ne précise pas l’identité des plaignants mais relève que « certains (…) avaient investi des sommes considérables, souvent supérieures à 100.000 euros ». Au total, ces particuliers détenaient des montants de dette grecque compris entre 10.000 et 1,5 million d’euros.
Pour ces « petits » porteurs, l’opération d’échange de titres grecs, qui a été rendue possible par le vote d’une loi et qui s’est traduite par une décote de 53,5 %, est une « expropriation » ou une « ingérence dans le droit du respect de leurs biens ». Mais pour la CEDH, la restructuration était « appropriée et nécessaire » pour éviter une faillite complète du pays."
PS: Il suffira, comme en Grêce, que l’Etat vote une loi qui aura pour effet une décote des titres (On vous devait 100 000, et hop on ne vous doit plus que 46 500).
PS: A noter l’embrouille avec la PIB (Production Intérieure Brute) qui est devenu le PIB (Produit Intérieur Brut), ce qui permet depuis de prendre en compte le loyer que quelqu’un se verse à lui même et jusqu’au revenu de la drogue.
Intégration du trafic de drogue et de la prostitution dans le calcul du PIB en France
En 2018, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a décidé d’intégrer le trafic de drogue dans le calcul du Produit Intérieur Brut (PIB) français, estimant que cela génère 2,7 milliards d’euros par an et 21 000 emplois à plein temps. Cependant, l’Insee a refusé de prendre en compte la prostitution dans le PIB, considérant que les situations de prostitution sont plus proches d’esclavage sexuel que d’exercice professionnel librement consenti.
PS: Finalement quand E. Macron disait « Quoiqu’il en coûte » il fallait comprendre « Quoiqu’il vous en coûte ».
Je réalise qu’il convient de préciser ce que l’on entend par l’avenir de la France.
Personnellement, vous l’aurez compris, je suis très pessimiste quant à son avenir économique et social.
Pour peu que l’on accepte de sortir de la consensualité afin de regarder les choses en face, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, on ne peut que réaliser que ca ne peut pas bien se terminer et qu’il y aura forcément de la casse et perte au feu.
Il faudra nécessairement, à un moment plus ou moins lointain payer la facture.
Quand on y sera, ils iront chercher l’argent là où il se trouve et peuvent le prendre, sur ce point je ne doute aucunement de l’ ingéniosité de nos élites et dirigeants qui sera à la hauteur de leur lâcheté.
Je n’aime pas ce qu’est devenue la France que j’ai servi sous les drapeaux et avec qui j’ai rempli ma part du contrat social.
Je n’ai plus aucune confiance en nos politiques et leur capacité à s’attaquer aux problèmes structurels, faudrait-il encore qu’ils fassent preuve de courage et le veuillent.
Je ne crois plus en notre organisation sociale.
Par contre j’aime la France des terroirs et la partie silencieuse de son peuple qui se lève tôt pour travailler dur et qui la reconstruira, comme il a reconstruit Notre-Dame de Paris.
Ps: Comble de l’ironie, la Grèce emprunte aujourd’hui à des taux inférieurs à ceux de la France.
Ca va être interessant bientôt d’acheter des obligations d’etat français… si ça continue comme ça, leur taux va tellement grimper que ca rapportera du 5%… mieux que les livrets avec capital garantie.
A moins de ne pas vivre en France ou d’y investir , tu participes au payement des interêts .
La hausse des interêts n’est pas forcément le meilleur plan
Le concept de dette est plus complexe qu’il n’y paraît.
On pense spontanément la dette d’un Etat sur le même mode que la dette d’un individu, avec une obligation morale de rembourser.
Or l’argent emprunté par l’Etat sert notamment à :
éduquer la population
soigner la population
défendre la population
faire fonctionner la Justice
… (vous voyez l’idée)
Ce sont des « investissements humains » sur des générations de millions de personnes, dont la valeur est inestimable en termes de bien-être, liberté, sécurité…
Certains auteurs comme David Graeber pensent même que pour un Etat, l’obligation morale serait au contraire de ne pas la rembourser.
Cf son livre, Dette, 5000 ans d’Histoire, génial et incroyablement thought-provoking.
Passionnant aussi sur les rapports de pouvoir que les dettes provoquent.
« Si tu dois 100 000 dollars à la banque, elle te tient. Si tu lui en dois 100 millions, tu la tiens. »
Proverbe américain
Tout ça est bel et bon mais ce n’est que la théorie de ce à quoi devrait servir l’argent emprunté.
En pratique il est notoire que malgré des impôts et des emprunts toujours en hausse, les services sus-cités sont de moins en moins bien rendus, et ce contrairement à d’autres pays.
Donc, toujours en pratique, l’argent actuellement emprunté ne sert manifestement à rien de bon ; et chaque euro d’impôt supplémentaire ne sert qu’à gager un euro emprunté supplémentaire.
On citera notamment les dépenses de fonctionnement, le comblement annuel des trous du système (déficitaire par nature) des retraites par répartition (les retraités ayant un niveau de vie supérieur à celui des actifs en France), les politiques sociales mieux disantes que partout ailleurs, etc…
En principe oui mais ce n’est pas la situation actuelle… on empreinte littéralement pour financer les retraites en sous investissant à peu près tout le reste et particulièrement les dépenses d’avenir et ça commence vraiment à se voir (le récent classement de la France en maths, les classements annuels PISA). Un gouvernement vient littéralement de tomber car il voulait très légèrement sous indexer les retraites.
Pour vous donner des ordre de grandeur des budgets annuels de l’état :
faire fonctionner la justice : 10 Mds €
éduquer la population : 64 Mds €
Retraite : … 340 Mds €
Je vois très bien l’idée sauf que l’argument sur lequel elle repose n’est pas valide.
Dans les faits, et comme il vous a déjà été opposé, plus nous nous endettons, moins les services que vous invoquez sont performants … (S’il s’agissait d’une société ca serait game over depuis un bon moment).
Et pour cause, déjà en 2013, un article du Figaro pointait du doigt un problème structurel avec le financement des retraites, plus particulièrement celles de la fonction publique:
Il s’agirait selon moi de dépenser moins et mieux.
Sauf que:
Primo, la France n’est pas un particulier ou une société endettée auprès d’une banque mais un état dont la dette est détenue par des investisseurs (Ce qui change tout, mais vraiment tout).
Secundo, contrairement aux Etats-Unis, la France fait partie d’une Union d’états, ce qui signifie qu’en cas de défaut c’est toute la zone Euro qui sera impactée, l’Euro lui-même sera décrédibilisé et verra son taux de change impacté. (Je ne suis pas certain que les autres Etats membres supporteront cette situation encore longtemps).
Enfin, contrairement à une dette auprès d’une banque, il s’agit de marchés financiers sur lesquels la France se verra attaquée par les requins en cas de difficulté (ce qui a déjà commencé).
Je vous recommande la lecture de certaines traductions proposées par les éditions Carmin, plus particulièrement « Orthodoxie, antidote aux folies ordinaires » et « Vous ne posséderez rien - L’état servile ».
Du moins si vous voulez vraiment faire dans le « thought-provoking »