Consommation du capital

En imaginant que le problĂšme soit gĂ©nĂ©ralisable, et je l’espĂšre :wink:, la solution ne peut pas ĂȘtre rĂ©sumĂ©e avec un simple arbre dĂ©cisionnel (et mĂȘme avec un SĂ©quoia dĂ©cisionnel !) tellement les variables sont nombreuses, liĂ©es et propres Ă  chacun.

Cela demande une vraie ingĂ©nierie, humaine ou logiciel, qui a besoin de beaucoup d’informations en entrĂ©e avant de pouvoir faire des recommandations avisĂ©es en sortie.
Autant dire que sur un forum, mĂȘme trĂšs quali, la mission globale est quasi impossible !

Entiùrement d’accord avec toi.
D’autant plus qu’il me semble que la stratĂ©gie d’accumulation va jouer un rĂŽle important sur la phase de consommation.
ConcrĂštement, si on a mal rĂ©parti notre capital entre les diffĂ©rentes enveloppes pendant la phase d’accumulation, on risque de perdre un joli levier fiscal le jour oĂč on arrive en consommation et qu’il faut basculer des capitaux d’une enveloppe Ă  une autre !

Ou peut-ĂȘtre qu’il ne faut pas mĂ©langer les deux, c’est Ă  dire optimiser la capitalisation dans un premier temps, et ensuite le jour J accepter de payer ses impĂŽts si nĂ©cessaire Ă  sa stratĂ©gie de consommation ? AĂŻe :stuck_out_tongue_closed_eyes:

surtout qu’il ne s’agit pas d’une donnĂ©e fixe qui ne changera jamais. Les avantages fiscaux peuvent sauter a tout moment et changer complĂštement la donne.

Je ne pense pas, car dans le cas d’un changement d’enveloppe ou de stratĂ©gie de distribution,
-par exemple dans le scĂ©nario d’une personne qui utilise des fonds capitalisant lors de sa phase d’investissement et veut passer Ă  des fonds distribuant Ă  sa retraite

C’est bien sĂ»r la plus value depuis le changement de fond qu’on sera taxĂ©.

La question peut se poser sur un changement d’assurance vie aprùs ses 70 ans, vu que les abattements de transmission changent beaucoup.

C’est justement cet Ă©vĂšnement lĂ  qui me prĂ©occupe, le changement de fond (ou le changement d’enveloppe plus particuliĂšrement), et pas la taxation qui se passe aprĂšs.

Si tu ne changes pas d’enveloppe le jour oĂč tu passes en phase de consommation, tu ne dĂ©clenches pas d’évĂšnement fiscal, et tu continus donc de gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts sur la totalitĂ© de ta plus value latente.
Alors que si tu changes, tu vas payer tes impĂŽts sur ta plus value, et tu mets fin Ă  une partie de tes intĂ©rĂȘts composĂ©s.
C’est justement ça le levier fiscal pour moi, retarder le plus possible le paiement de ses impĂŽts pour continuer a gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts maximum avec sa plus value latente.

Je rĂ©flĂ©chis d’ailleurs Ă  cette question sur un autre post :
Allocation et rĂ©flexions sur patrimoine 1M€

Tu as bien raison de te poser cette question.

C’est vrai que sans cette contrainte, l’idĂ©e serait par exemple de tout mettre sur PEA et CTO, de retirer Ă  ses 65 ans et de rĂ©flĂ©chir aprĂšs.

Mais comme chaque profil et objectifs personnels sont différents, la destination des fonds est a prendre en compte dans son allocation

La volatilité du portefeuille va dépendre des corrélations entre les actifs, on ne peut pas faire une simple moyenne pondérée :
{isplaystyle peratorname {Var} (aX+bY)=a^{2}peratorname {Var} (X)+b^{2}peratorname {Var} (Y)+2abperatorname {Cov} (X,Y)}

La variance est le carrĂ© de l’écart-type, c’est-Ă -dire la volatilitĂ©. Le truc intĂ©ressant de cette formule est que la volatilitĂ© d’un portefeuille de deux actifs est infĂ©rieure Ă  la moyenne pondĂ©rĂ©e des volatilitĂ©s dĂšs que leur corrĂ©lation infĂ©rieure Ă  1
 Sous rĂ©serve que cette corrĂ©lation reste suffisamment basse pendant les gros crashes, ce qui n’est jamais garanti !

Pour généraliser à 3+ actifs, il faut dégainer un peu de calcul matriciel et estimer les corrélation des actifs deux à deux. Cela devient vite un exercice de foi car on travaille avec des estimations à la louche.

Pour dire les choses plus simplement : je me suis dĂ©fini un budget de risque sur mon portefeuille financier en fonction de mon aversion au risque et des Ă©lĂ©ments illiquides de mon patrimoine. Ensuite, j’applique une mĂ©thode systĂ©matique (quoique un peu bancale, comme toute approche d’investissement) pour construire un portefeuille qui aura une volatilitĂ© dans ces eaux-lĂ  et une espĂ©rance de rendement Ă©levĂ©e.

Pour mon niveau d’aversion au risque et la structure de mon patrimoine, les portefeuilles financiers qui maximisent ce rendement ajustĂ© du risque tendent Ă  inclure pas mal d’actifs « dociles Â» comme les obligations et Ă  ajouter du levier.

Le levier va impacter la volatilitĂ© du portefeuille et baisser son espĂ©rance de rendement (car on emprunte plus cher que le taux sans risque) donc les maxima sont atteints Ă  des niveaux de levier modĂ©rĂ©s, de l’ordre de 135% dans mon cas (en tenant compte de mes dĂ©caissements Ă  venir).

Pour voir la mĂ©canique en dĂ©tail, il faudra attendre que je sorte mon site d’éducation financiĂšre. C’est prĂ©vu pour la v2. :grin:

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Comme j’emprunte en €, je fais des box spreads avec des options ESTX50. Mettons que je veuille emprunter 10 k€ pour ~3 mois, je vais trader sur l’ESXT50 Ă  Ă©chĂ©ance du 21 mars.

Les options ESTX50 ont un multiplicateur de 10, donc je vais trader des options Ă  deux strike : 5k et 6k. L’écart entre les deux est de 1000, soit 10 000 € aprĂšs multiplicateur.

Il va me falloir 4 options :

  • Vendre un Call Ă  5k
  • Acheter un Call Ă  6k
  • Vendre un Put Ă  6k
  • Acheter un Put Ă  5k

On va essayer de vendre ce truc un peu au-dessous de 10 k€, ce qui veut dire qu’on va passer un trade autour -995 : les 50€ de diffĂ©rence entre ce qu’on reçoit au dĂ©but (9 950 €) et ce qu’on rend Ă  la fin (10 000 €) sont les « intĂ©rĂȘts Â» que l’on paye (c’est une moins-value dĂ©ductible des revenus sur valeurs mobiliĂšres).

Je fais ça chez IBKR qui sait gérer les stratégies avec plusieurs options simultanément. Je me suis bricolé un outil qui calcule le prix à proposer au marché pour ma box à partir des taux en vigueur à cette échéance.

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Exact, sans compter que c’est un problĂšme non linĂ©aire. Il faut dĂ©gainer de l’optimisation numĂ©rique pour sortir une rĂ©ponse un peu raisonnable.

C’est vrai, mais en premiĂšre approximation le PEA sera toujours une bonne idĂ©e. :grin:
Si tu t’autorises des choses plus olĂ©-olĂ© comme les box spreads, tu peux diversifier ce risque de piocher la mauvaise enveloppe. Au moins en partie, car les voies du lĂ©gislateur sont impĂ©nĂ©trables. :person_shrugging:

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Merci pour tes rĂ©ponses. Entre temps Je suis tombĂ© sur l’article de Wes Gray d’AlphaArchi et ensuite en cherchant j’ai vu que IBKR intĂ©grait des stratĂ©gies d’option dont la box que j’ai pu expĂ©rimentĂ© (du moins la mĂ©canique de trading) avec leur offre d’essai gratuit. On attend ton site de formation avec impatience
 :grinning:

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Merci Vincent pour ces précisions !

Je me trompe si je comprends que tu es donc de l’école risk parity / Cliff Asness ?

Team Asness assurément. :grin:

Je trouve qu’allouer une partie de son capital Ă  une stratĂ©gie risk parity a du sens. Cela permet diversifier un portefeuille Ă  allocation stratĂ©gique classique. AQR le prĂŽne d’ailleurs dans plusieurs papiers !

Je fais un peu diffĂ©remment, mais l’idĂ©e reste similaire : je construis un portefeuille en combinant plusieurs stratĂ©gies imparfaitement corrĂ©lĂ©es, j’en fais un mix Ă  part Ă©gales au niveau du risque (en pratique, les stratĂ©gies que j’ai choisies ont une volatilitĂ© similaire donc je fais un mix Ă  allocation en € Ă©gales), puis je rajoute du levier jusqu’à la volatilitĂ© cible d’un 70/30.

J’alloue avec une louche beaucoup plus rustique que le sieur Asness, mais je n’ai pas quelques centaines de quants sous le coude. :sweat_smile:

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Encore un sujet passionnant,
Merci Ă  tous les intervenants.
@vincent.p , quelles sont / ont été tes ressources bibliographiques / académiques / livres / internet pour te former à ce point ? On sent chez toi une rigueur, un approfondissement, et une vérification des connaissances et des informations qui est assez impressionnante.

Merci !

Les bouquins qui m’ont le plus appris :

  • LifeCycle Investing - Ayres et Nalebuff
  • Efficiently Inefficient - Pedersen
  • Investing Amid Low Expected Returns - Ilmanen
  • Family Inc. - McCormick
  • The Missing Billionnaires - Hagani et White
  • Your Complete Guide to Factor-Based Investing - Berkin et Swedroe

La plupart de ces ouvrages ont des prĂ©requis en maths (de lycĂ©e Ă  licence) si on veut comprendre les dĂ©tail, mais on peut en distiller des enseignements importants mĂȘme sans lire les Ă©quations.

Les blogs et sources Internet qui m’ont Ă©tĂ© les plus utiles :

  • Early Retirement Now - Karsten Jeske
  • Rational Reminder - notamment forum
  • Common Sense Investing - vidĂ©os de Ben Felix
  • AQR - toute la section Ă©ducation du site
  • Alpha Architect
  • Flirting With Models - Blog de Corey Hoffstein
  • Des myriades d’articles glanĂ©s au fil du temps.

Mais aussi en discutant avec NicolasE de chez Prosper, qui prĂŽne une approche Ă  mi-chemin du Risk Parity.

Tout ça, c’est la partie « finance thĂ©orique Â» pour dĂ©finir quoi acheter et quelles stratĂ©gies pourraient trouver leur place en portefeuille. C’est ainsi que j’ai acquis une raisonnable confiance dans plusieurs approches stratĂ©giques (dont le levier qui vient assez naturellement avec le Risk Parity), mais aussi assez d’humilitĂ© pour savoir qu’on ne devrait pas se fier Ă  une seule approche.

Pour la partie « mise en oeuvre Â», j’ai fait tout un tas de modĂšles Excel plus ou moins fouillĂ©s pour adapter ces stratĂ©gies aux spĂ©cificitĂ©s de l’investissement en tant que particulier en France et surtout sur mon cas particulier.

Fast forward de deux ans et mon dada du moment, c’est de gĂ©nĂ©raliser et de simplifier ce que j’ai appris pour en faire un soft/site pĂ©dagogique.

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Pour prolonger la discussion, Je serais curieux de connaitre to avis sur le papier de Cederburg Beyond the Status Quo: A Critical Assessment of Lifecycle Investment Advice
(beaucoup de rĂ©actions sur le forum de « Rational Reminder Â».)
vraiment radical dans son approche et remet en question effectivement le status quo. je reproduis ici l’abstract traduit qui donne la mesure de la radicalitĂ©
« Nous remettons en question deux principes de l’investissement tout au long de la vie : (i) diversifier entre actions et obligations et (ii)
rĂ©duire les allocations en actions avec l’ñge. Une rĂ©partition optimale sur toute la vie de 33 % d’actions nationales, 67 %
d’actions internationales, 0 % d’obligations et 0 % de bons du TrĂ©sor surpasse largement les stratĂ©gies actions-obligations basĂ©es sur l’ñge en matiĂšre de crĂ©ation de richesse, de soutien Ă  la consommation Ă  la retraite, de prĂ©servation du capital et de gĂ©nĂ©ration de legs Â».
Franchement je suis loin d’avoir assimilĂ© toutes les facettes du papier et de valider personellement l’approche. Mais j’ai toujours Ă©tĂ© dubitatif avec l’approche obligataire pour diversifier le risque surtout avec le fonds Euro de l’AV et les produits capital garantis. Et aussi dubitatif avec l’approche de rĂ©duire la part actions au moment de l’entrĂ©e en phase de consommation supportĂ© par une gestion de risque rigoureuse.

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Et que fais tu pour mettre de cote l ennemi de l investisseur : nos biais cognitifs ??
Des pages de thĂ©orie c est top mais si la mise en Ɠuvre est perturbĂ©e par nos Ă©motions , alors Ă  quoi bon.
Comment fais tu pour rester le plus pragmatique possible en suivant des concepts trÚs poussés ?

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Le papier simule le levier avec un taux d’emprunt merdique :

We consider hypothetical couples who can borrow up to 100% of wealth at a margin rate equal to the bill yield plus a spread. With a margin spread of 1.4% (the lowest available spread as of April 2024)

On ne peut pas faire du risk parity (pur ou simili) proprement avec des spreads aussi Ă©levĂ©s, supĂ©rieurs Ă  l’espĂ©rance de rendement rĂ©elle des obligations.

On peut aussi arguer du fait que les marchĂ©s action sont plus corrĂ©lĂ©s de nos jours que dans la majoritĂ© de l’histoire. Par exemple, en tant que français on peut investir assez facilement sur le marchĂ© brĂ©silien pour un faible coĂ»t et avec de faibles risques de se faire escroquer / spolier. Ce n’était pas le cas en 1897. Les marchĂ©s sont plus efficients et nombre d’économies plus interdĂ©pendantes que sur de larges pans du passĂ©.

De mĂ©moire, le papier a choisi d’investir en obligations domestiques. C’est un parti pris trĂšs critiquable Pour un investisseur Argentin, investir en obligations locales aurait Ă©tĂ© trĂšs infĂ©rieur Ă  un investissement internationalement diversifiĂ©. Avec des obligations diversifiĂ©es, le rĂ©sultat n’est potentiellement pas le mĂȘme.

Je te rejoins sur le fait que le fonds Euros n’est probablement pas le meilleur actif de diversification (= avoir une corrĂ©lation plus faible entre le portefeuille et toutes les classes d’actifs, mais principalement les actions). Cela reste un bon actif pour dĂ©risquer (= rĂ©duire la volatilitĂ©) Ă  diffĂ©rents moments de sa vie.

Par exemple, quelques annĂ©es avant et aprĂšs le dĂ©but de la retraite (bond tent). Le risque de sĂ©quence est bien rĂ©el, je m’en fous que 95% des cohortes s’en seraient bien sorties avec un full actions si je fais partie des 5% de perdants.

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Je suis justement convaincu que comprendre les grands principes thĂ©oriques permet de mieux rĂ©sister Ă  nos biais cognitifs. On prend conscience que l’on ne peut pas avoir de rendement sans risque et on discerne mieux les risques stupides des risques nĂ©cessaires. On construit une idĂ©e raisonnable de l’éventail des possibles auxquels on s’expose, ce qui permet d’évaluer un peu mieux si on est confortable avec ça.

Je pense qu’intĂ©grer qu’on va souffrir Ă  un moment oĂč un autre aide Ă  mieux rĂ©sister Ă  une impulsion contre-productive. J’ai vraiment une approche trĂšs stoĂŻcienne de l’investissement.

Que la force me soit donnĂ©e de supporter ce qui ne peut ĂȘtre changĂ© et le courage de changer ce qui peut l’ĂȘtre mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. ~~ Marc AurĂšle

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La stratĂ©gie de bond tent ou cash wedge, c’est psychologiquement intĂ©ressant mais ça ne permet pas d’avoir une chance de succĂšs plus Ă©levĂ©.

Pour ne pas ĂȘtre dans les 5% de perdants, plutĂŽt que de faire un bond tent ou prendre un SWR moins Ă©levĂ© qui vont nĂ©cessiter tous les deux d’épargner davantage, le mieux me semble d’oublier l’idĂ©e de retirer un pourcentage fixe. Ça a Ă©tĂ© popularisĂ© avec la 4% rule, mais ça n’a aucun sens quand on rĂ©flĂ©chit deux minutes. Dans la rĂ©alitĂ©, on va toujours avoir des dĂ©penses variables. A la retraite, je peux me payer une croisiĂšre si le marchĂ© performe, et je vais plutĂŽt rester Ă  la maison si on est en plein krach boursier.

Personnellement, plutĂŽt team Cederburg. Bien sĂ»r que son Ă©tude n’est pas parfaite, comme chaque Ă©tude, tu dois prendre des hypothĂšses, tu ne peux pas tester tous les scĂ©narios possibles et imaginables sinon tu en as pour des annĂ©es et ton papier ne sort jamais.

Les critiques de Cliff me paraissent pour la plupart de mauvaise foi. Bien sĂ»r qu’on pourrait avoir un taux de financement moins cher, OK. Mais on passe Ă  cĂŽtĂ© du rĂ©el intĂ©rĂȘt de l’étude : le marchĂ© action est historiquement mean-reverting, quand ça se casse la gueule ça a tendance Ă  performer ensuite. Les obligations, c’est l’inverse, quand les performances sont mauvaises, ça a tendance Ă  continuer Ă  sous-performer. Les produits d’AQR sont bons, et si j’étais amĂ©ricain je me serai peut-ĂȘtre penchĂ© sur ses fonds factoriels long-short. Cliff est un sacrĂ© personnage que j’apprĂ©cie, mais il est avant tout une grande gueule qui fait du marketing :slightly_smiling_face:

Perso, je compte arrĂȘter de bosser prochainement avec un portfolio 100% equities, avec un assez gros tilt value/profitability et une touche de momentum. On verra dans 30 ans si j’ai dĂ» revenir au boulot ou non :smile:

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Sur un horizon de retraite long, ça a tendance Ă  amĂ©liorer la consommation totale. Il y a des simulations intĂ©ressantes chez ERN Ă  ce sujet. L’idĂ©e est de rĂ©duire la volatilitĂ© en dĂ©but de retraite puis de la rĂ©augmenter pour gĂ©nĂ©rer assez de rendement Ă  long terme.

Comme toutes les approches, ça ne fait pas disparaĂźtre le risque de sĂ©quence, mais je pense que c’est bon Ă  prendre !

Le SWR ne retire pas un % fixe, mais un montant corrigĂ© de l’inflation fixe. La plupart des FIRE n’ont pas assez de blĂ© pour se permettre un retrait en % du capital constant : si tu prends un bear Ă  -50% en mode 2008, il faudrait rĂ©duire de 50% sa consommation. Ce sera probablement un peu plus violent que de zapper une croisiĂšre au CaraĂŻbes, mĂȘme si tu peux t’autoriser un lissage pluriannuel de la consommation pour rĂ©duire cet effet.

Si tu veux une approche bien fouillĂ©e assise sur le caractĂšre mean-reverting des actions, Early Retirement Now me semble ĂȘtre un bon one-stop shop. :grin:

Le bouquin The Missing Billionnaires a aussi une approche trĂšs convaincante sur le pilotage dynamique de la consommation.

On est d’accord. Il a quand mĂȘme le mĂ©rite de publier des papiers en accĂšs libre, qui exposent des mĂ©thodologies et des concepts intĂ©ressants pour les investisseurs particuliers. Pas besoin d’acheter sa came pour en bĂ©nĂ©ficier (d’ailleurs, je n’ai pas d’AQR en portefeuille).

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A consulter aussi ce super post..
Avec acces Ă  un outil de planification SWR (Safe Withdrawal Rate).

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