Je me suis pas mal renseigné sur le sujet et il a été montré que beaucoup utilisant la technique de retrait de 4 % (3 % pour les plus conservateurs) finissent avec un portefeuille qui aura plus que doublé de valeur à partir du moment où ils auront commencé leur rente par vente.
(c’est mathématique : vente de 3% par an pour un rendement espéré de 8% - 3% d’inflation = + 2%)
Et dans ce cas, je ne prends même pas en compte les intérêts composés qui auront travaillé durant la phase de capitalisation et qui n’auront pas été impactés fiscalement en comparaison avec des réinvestissements de dividendes reçus sur un CTO.
Vivre des dividendes, c’est simplement vivre des ventes d’une partie de son allocation contre son gré à des moments non décidés personnellement et sans avantages fiscaux (pour un CTO).
Tout indique pour une personne qui veut vivre de ses investissements de retirer une partie de son capital chaque mois (DCA inversé).
Le seul problème, c’est lors d’une chute de marché : vendre une partie de ses positions n’est vraiment pas une bonne chose. Mais si l’on possède des actions/ETFs à dividendes, la question ne se pose même pas ; dans tous les cas, vous « vendrez contre votre gré » une partie de l’action en plein crash boursier.
Et j’irais même plus loin en disant que pour certains, cela vous « rassure » de recevoir des dividendes en plein krach (ce qui n’est d’ailleurs pas une bonne chose, comme je l’ai expliqué ci-dessus), mais il ne faut pas oublié de prendre en compte l’aspect défavorable où l’action pourrait couper ses dividendes dans la chute.
Dans le cas de rente par vente, pourquoi ne pas retirer un peu plus de 4 % lors des marchés fortement haussiers afin de se constituer un « gros » matelas de sécurité au cas où un crash viendrait à arriver ? Comme ça, l’idée de vendre ne se ferait pas trop ressentir, voire pas du tout.
Donc, pour donner un exemple de l’alternative de la règle des 4% :
- Marché fortement haussier : vente de 5 %
- Marché baissier : vente de 2 %, voire 0 %, voire même réinvestissement de la liquidité accumulée.