J’ai bien écris à cotisations égales pendant la vie active, ce qui en effet était loin d’être le cas des générations actuellement à la retraite.
Votre argumentation est incomplète, il faudrait prendre également en compte le bénéfice (certes tardif, quoique), de la pension de réversion dont il est d’ailleurs fait état dans l’article que vous proposez:
Elle constitue une partie de la retraite d’un assuré décédé, reversée à son conjoint survivant sous certaines conditions. La proportion de femmes parmi les bénéficiaires d’une pension de droit dérivé est de 88 %. En effet, les femmes sont les premières bénéficiaires de la pension de réversion du fait de leur espérance de vie plus élevée que celle des hommes et le fait qu’elles sont en moyenne deux à trois ans plus jeunes que leur époux (enquête DREES 2024).
Et ce d’autant plus que des évolutions y ont été apportées:
Par ailleurs et après vérification sur le site du gouvernement, il n’est pas nécessaire d’avoir eu au moins 3 enfants, ce qui ouvre droit à une surcote (majoration de 10% de la pension).
Chaque enfant né (ou adopté mineur) donne droit à des trimestres supplémentaires pour les motifs suivants :
-
4 trimestres sont accordés en contrepartie de l’incidence sur la vie professionnelle de la maternité ou de l’accueil d’un enfant adopté et des démarches préalables à cet accueil. Ces trimestres sont appelés majoration maternité ou majoration d’adoption.
-
Et 4 trimestres sont aussi accordés en contrepartie de l’éducation de l’enfant pendant les 4 années suivant la naissance ou l’adoption. Ces trimestres sont appelés majoration d’éducation.
Même avec un seul enfant vous pouvez donc bénéficier, sous certaines conditions, et entre autres de 8 trimestres (2 ans).
Ici encore il apparaît que le préjudice n’est pas si évident et sa réalité ne sera avérée que par comparaison des situations une fois à la retraite.
PS: De même que l’attribution au titre du congé parental pourra s’y substituer si plus favorable avec les mêmes règles d’attributions de trimestres supplémentaires que pour le service militaire:
Les périodes que vous avez passées en congé parental sont prises en compte de date à date . Un trimestre est validé à la fin de chaque période de 90 jours. Tous les mois sont retenus pour 30 jours. Le nombre de trimestres est arrondi au chiffre supérieur.
Ce qui permet d’obtenir 5 trimestres pour une année complète (365/90=4.06, arrondi au chiffre supérieur = 5).
Depuis qqs années maintenant ces 8 trimestres / enfant sont à dispatcher entre la mère et le père, l’un peut tout prendre et l’autre rien mais c’est à la discrétion des parents. Du coup on peut pas (plus) parler de ca comme d’un avantage pour les femmes puisque ça peut très bien être bénéfique aux deux parents.
Non, depuis la réforme des retraites de 2023 seuls 2 des 4 trimestres en contrepartie de l’éducation de l’enfant peuvent être attribués au père et sur demande (Faudrait-il encore être informé de cette disposition à la naissance, d’autant que je ne suis pas certain que c’est ce à quoi on pense à ce moment).
Si les parents ne font pas de choix dans les 6 mois suivant le 4e anniversaire de la naissance ou de l’adoption de l’enfant, les 2 trimestres restants sont attribués à la mère.
(Encore perdu )
J’ai pas dit que ça pouvait être bénéfique à égalité
« Encore perdu » j’suis pas en train de jouer à avoir raison mais content pour toi que tu aies raison
Roo, ne soyez pas mauvais joueur, d’autant plus qu’il s’agissait d’une boutade, je n’aurai aucun problème à ce que demain c’est vous qui puissiez avoir raison.
Je ne cherche pas à avoir raison à tout prix, mais je n’hésite pas à défendre ma position en opposant mes arguments, car ce sont eux qui me donnent raison (ou pas).
Et pour le coup, puisque vous l’avez bien mérité, vous feriez mieux de sourcer vos affirmations (et re-paf )
PS: Pour tout vous dire j’étais surpris de l’imprécision et côté cavalier de vos dernières interventions alors que jusque-là vous forciez ma considération par votre capacité de discernement et interventions bien à-propos.
De vous voir en plus vous enferrer dans votre imprécision, la boutade était trop tentante.
J’attends toujours de voir la démonstration chiffrée pour être convaincu que les femmes touchent en moyenne plus de retraite (réversion incluse) que les hommes
D’après une rapide recherche et un calcul fait sur le tel (pas exempts d’éventuelles erreurs) : pendant 6 ans les veuves toucheront 54% de la retraite de leur défunt époux, ce qui équilibrerait à peu près les montants totaux (à 6 ans d’écart d’espérance de vie on est en dessous, à 7 au dessus). Toujours pas l’impression qu’ « elles touchent plus de retraite » malgré la réversion
Mon imprécision précédente (qui ne concerne que la capacité totale à répartir les 8 mois au sein du couple) vient du fait que n’étant pas concerné je me suis fié à ce qu’on m’avait raconté, là est mon tort
Vous me prêtez de vouloir avoir raison et voilà que vous n’hésitez pas à aller friser la limite de la mauvaise foi
A quel moment ai-je prétendu que les femmes touchent en moyenne plus (de pension de retraite) que les hommes?
Je ne faisais que m’opposer sur ce sujet précis à votre intervention qui visait à prétendre le contraire (sisi, remontez donc un peu le fil )
Intervention qui venait d’ailleurs à la suite de celle de Francois22 concernant le point de départ, à savoir mon propos sur le côté potentiellement injuste de la pension compensatoire (dont il a déjà été démontré que dans le cas de l’application du prorata Monsieur payait plus).
L’un venant s’ajouter à l’autre je maintiens que le préjudice relève du préjugé et reste à prouver.
Vous êtes d’ailleurs un peu culotté de me demander de vous faire une démonstration chiffrée quand l’analyse des vôtres montre que vous restez la plupart du temps en surface sans trop vous mouiller (et sans prendre la peine de vérifier un minimum).
Allez, sans trop me fatiguer, un indice:
Dans le lien concernant les changements apportés à la pension de réversion, pourquoi est-elle maintenant conditionnée aux ressources et plafonnée? (Encore un mauvais coup du patriarcat?)
Donc vous intervenez à l’emporte-pièce avec un ton moralisateur et affirmatif basé sur des « on m’a dit » pour ensuite vous plaindre d’être moqué
Bon, on va s’arrêter là et pas faire comme d’autres dans d’autres posts à transformer ça en pugilat qui n’apporte rien au sujet.
Juste pour conclure, je n’ai jamais dit que tu avais dit ça, toutes mes réponses sont en rapport au message de Francois22, qui lui l’a bien dit. Je ne t’ai pas enjoins à me faire le calcul à ce que je sache, j’ai dit que pour être convaincu j’ai besoin de le voir (a priori rien de mal à ça).
Bonne soirée à toi !
(pas très honnête de modifier les citations au fait ;))
Ca me semble effectivement préférable, bonne soirée également
(Il ne s’agissait pas d’une modification mais d’une remarque ajoutée, c’est mieux comme ca?)
Encore une fois non. J’ai bien écris à « cotisations égales pendant la vie active » et en aucun cas « dans l’absolu ».
Je dirais, si tu pars comme ça, fais un pacs avec contrat et te marie pas. Je gagne 5 fois le salaire de ma femme, quand on fonctionnait au « partage » des charges elle ne pouvait pas suivre et c est pas une vie. Soit tu y crois et tu partages tout, soit t y crois pas et tu te restes non marié.
Je suppose que vous n’avez pas pris la peine d’analyser les différents arguments de ce débat.
En même temps je vous comprends étant donné le nombre d’interventions.
Pourquoi pas, c’est une solution et le PACS est justement fait pour ca.
J’ai presque l’impression à vous lire qu’il n’est pas possible d’aimer en dehors du mariage et que d’aimer implique de tout partager sans compter.
Le corolaire, comme l’évoquait à juste titre Eric215, étant que lorsque l’on n’aime plus on fait les comptes.
Vous, ainsi qu’elle, avez entamé et établi, ou maintenu, une relation en acceptant cette situation, vous vous êtes accordés sur la façon de la gérer et grand bien vous fasse, mais je trouve tellement suffisant de considérer que tout autre façon de faire serait nécessairement déplacée.
Personnellement je n’hésite pas aujourd’hui à évaluer tout contrepartie et de m’accorder le droit de considérer que le compte n’y est pas.
Les gourous de secte pensent la même chose, ce qui n’en fait pas quelque chose de bien pour autant.
J’ai presque l’impression à vous lire qu’il n’est pas possible d’aimer en dehors du mariage
Si justement, je dis juste que si vous voulez vous protéger et que c est votre priorité, pourquoi vouloir se marier?
Pour relancer le débat :
QUID quand l’un ou les deux sont chef d’entreprise, et définissent eux même leur salaire ? Sachant qu’on peut éventuellement choisir de se verser un salaire minimal et développer au max son patrimoine professionnel.
Bon courage pour élucider l’équation
Il ne s’agit pas forcément de renoncer au mariage mais d’y souscrire de façon éclairée et c’est bien un objet de mes interventions.
Votre raisonnement est incohérent puisqu’il en découle qu’une condition ne pourrait que mener à devoir renoncer à son objet.
Remplaçons un instant son objet par un rapport sexuel, plutôt que de vouloir se protéger vaudrait-il mieux y renoncer?
Je pense au contraire que de vouloir se protéger relève d’un comportement sain et ne peut que servir encore mieux la finalité … (et dans l’intérêt des deux parties)
PS: Le corolaire étant que d’envisager un rapport sans protection avec une personne que vous ne connaissez pas vraiment ou pas encore assez présente certains risques qui subsisteront, c’est pareil pour le mariage.