Ah non, ça c’est audiard !
coluche, c’est plutôt « mamie écrase les prouts »
J’aime bien les deux, mais le style est trop différent pour les mélanger.
Ceci dit au delà de mon intervention basique, je voulais dire que je trouve ce fil intéressant, il fait réflechir à son propre positionnement et le retour de chacun alimente la réflexion, bien au delà des clivages ou des ressentis que l’on peut avoir.
Très intéressant, je considère qu’il faut aussi prendre le patrimoine en compe. Je gagne 3x plus que ma compagne mais je n’aurai pas d’héritage alors qu’elle en aura un comfortable.
On fait du 50-50 car je considère que je mets plus de côté pour compenser. Dans les faits, je paie quand même plus de courses et de restaus
C’est normal de faire au prorata de ce que tu gagne…
Si vous avez 1500€ de charges, que tu gagne 3000 et ta compagne 1500 c’est normal que tu lâche toi 1000 et elle 500… Tu gagne 2x plus c’est pas égalitaire mais équitable. C’est la personne avec qui tu te marie et si tout ce passe bien avec qui tu va faire ta vie.
Donc au final les sous qu’elle met de côté et toi aussi serons probablement pour vous deux (maison, voiture, travaux,…)
Ce n’est ni normal ni automatique. C’est une discussion à avoir au sein du couple.
Certains vont privilégier l’équité à l’égalité, d’autres l’inverse.
Et comme toujours, certains vont pouvoir répondre « en quoi c’est équitable qu’un des deux paie plus du fait du choix de vie / de carrière du second » et cette réponse est tout aussi acceptable. Faut juste que le sujet soit abordé et qu’il en résulte un accord commun.
Bonjour,
J’avoue ne pas avoir lu les 145 messages de ce sujet, donc ce que je vais dire a surement déjà été dis.
Je pense qu’il n’y a pas de bons ou mauvais choix entre équité ou égalité, ça dépends des situations de chacun et du contexte familial.
De notre côté, nous sommes plutôt 50/50 sur les dépenses fixes, et sur la RP. J’ai pour ma part un salaire plus important dans le couple, pour autant, nous avons toujours été d’accord sur ce principe. Néanmoins, il y a certaines dépenses que je prends à ma charge et que je gère moi, étant aussi celui qui va gérer l’administratif à la maison, et garder un oeil sur les comptes (nous avons un compte commun pour les dépenses).
Elle a choisi de conserver son emploi, en acceptant un salaire moindre, et j’ai fait des sacrifices de mon côté, pour la rejoindre et que l’on vive ensemble, j’ai saisi des opportunités professionnelles, et en ait refusé certaines, à contre coeur, mais pour nous, pour éviter qu’elle ne s’éloigne de sa famille par exemple, et qu’elle ait a changer de travail de son côté, si elle s’y sent bien.
C’est un choix, et pour ma part, j’estime qu’il est assumé et que le 50/50 se justifie donc. Maintenant, il faut voir aussi ce qu’on entends par écart de salaire, car je ne suis pas sûr que l’on aurait eu la même vision des choses si l’un était au SMIC et l’autre à 10K€ par exemple.
Il faut en discuter tout les deux, c’est une certitude, et trouver un compromis où chacun y trouve son compte et ne se sente pas lésé ou frustré de cette situation.
Mais ça reste un vaste sujet où chacun aura sa propre opinion selon ses choix de vie et sa situation personnelle.
Je suis marié et j’ai des revenus beaucoup plus élevés que ceux de ma femme. A vrai dire elle ne travaille pas -provisoirement. Je prends en charge à 100% les dépenses du foyer et cela ne me dérange absolument pas, dans la mesure où je suis le seul revenu. Si ma femme reprenait un travail, je lui demanderais une petite contribution, mais vraiment symbolique. Cela me semblerait très injuste pour elle de lui demander de contribuer à la moitié des charges communes si elle gagnait beaucoup moins d’argent que moi.
En contrepartie, je m’occupe moins des taches ménagères et mes choix professionnels orientent en grande partie nos décisions de couple (par exemple, s’il s’agit de s’expatrier). Ce fonctionnement nous convient, mais ce schéma ne fonctionne que si mes seuls revenus nous permettent d’avoir un train de vie raisonnablement confortable, sans être fastueux.
Je peux comprendre que certains exigent le « 50/50 » si le « pouvoir » dans le couple est plus équitablement partagé, quand bien meme les revenus seraient déséquilibrés. Cependant, dans un couple ou on se projette sur le très long terme, je crois qu’il faut voir les contributions de chacun dans son ensemble, pas seulement financières, mais aussi, par exemple, en termes de répartition des taches ménagères, d’entretien du foyer, d’éducation des enfants, de « présence » émotionnelle et affective (par exemple, si j’avais une compagne aussi impliquée que moi dans son boulot, je crois que cela me gonflerait assez vite).
Pour répondre au message initial de max1, les termes du contrat de mariage (contribuer aux charges communes a proportion des revenus de chacun) me semblent juste. Votre raisonnement est que vous devez contribuer a seulement la moitié des charges communes car vous épargnez beaucoup plus que votre épouse. Cependant, si je comprends bien, il s’agit d’une épargne personnelle (cette épargne reviendra à vous et vous seul). Or, votre épouse ne devrait pas pâtir des differences de revenus et de votre volonté d’épargner individuellement. En revanche, s’il s’agit d’une épargne commune (sur laquelle votre épouse a des droits), alors la contribution égalitaire aux charges communes est plus justifiée.
Toutes choses egales par ailleurs, le principe général dans le couple, d’un point de vue financier, est celui de la solidarité : celui qui gagne plus contribue plus. C’est le même principe que celui de l’impôt progressif a l’échelle d’une nation; tout le monde trouverait ainsi anormal que les pauvres contribuent autant que les riches aux dépenses de l’Etat, bien qu’ils beneficient des memes services publics.
Pour rebondir sur un point de votre discours, qui est tres juste, je preciserais qu’il est possible de conclure un contrat de mariage apres s’etre marie. C’est juste un peu plus cher.
Certes, mais il conviendrait de préciser la notion d’égalité.
De mon point de vue et dans ce débat j’ai l’impression qu’il s’agissait plutôt d’égalitarisme, qui dans son application et approche manichéenne, va la plupart du temps à l’encontre de l’égalité.
L’égalité vise à accorder le même traitement à deux choses ne présentant aucune différence de grandeur, qualité ou caractéristiques.
L’égalitarisme vise à rendre égales deux choses indépendamment de la notion d’égalité qu’il détourne.
Votre raisonnement se tient à ceci près qu’il ne prend pas en compte la situation à l’issue du divorce.
Il a été démontré que celui (ou celle) qui a des revenus plus importants et applique le principe du prorata est lésé (et pas qu’un peu, cf. pension compensatoire).
Comme le faisait justement remarquer Eric215, si quand on aime on ne compte pas, quand on n’aime plus on compte !(Surtout quand les avocats s’en mêlent) Et on fait alors le bilan des courses.
Bonjour,
Je suis contente que le sujet soit de plus en plus abordé. Et j’espère une belle vidéo sur ce sujet.
Je te conseille un tableau excel des dépenses du compte commun au prorata. Comme cela, chacun épargne ensuite aussi au prorata en récupérant sa part sur son compte perso. En faisant 50/50, mon conjoint épargnait plus et voulait donc dépenser plus. Alors que moi j’épargnais moins et je voulais donc dépenser moins. C’était source de conflit parce qu’il était normal qu’il veuille profiter de la vie comme il était normal que je m’inquiète en voyant le peu d’épargne qu’il restait. Puis on a compris en se posant que cette frustration était dû à la mauvaise répartition, tout simplement.
En espérant avoir apporté mon aide,
Bon weekend à la communauté
Concrètement il n’y a pas de solution parfaite car l’un des deux est toujours « perdant » quelque soit le choix.
Je n’ai pas de réponse juridique sur le sujet du contrat de mariage mais pour le côté humain, je dirai que c’est au couple de décider de ce fonctionnement et si c’est OK avec votre partenaire, c’est le plus important.
Vous avez raison, ce sont la sagesse et l’entente qui devraient finalement l’emporter.
Malheureusement, je ne peux que déplorer l’antagonisation quasi systématique de ce genre de débat par la présence de considérations idéologiques prégnantes, faisant de l’un le tyran et de l’autre la victime.
Finalement, l’être humain ne fait pas de mauvaises choses au nom du mal, ca serait trop simple de le raisonner , il le fait plutôt au nom du bien.
nous sommes plus vieux jeux dns notre couple, nous sommes ensemble depuis le début de nos etudes, aujourdhui je gagne bien plus que ma femme, nous sommes mariés sous le régime dela communauté, et les revenus sont mélangés sur un compte joint… de toute maniere avec 4 enfants à charges, les nounous les frais, les voitures, les biens immo et pro c’est impossible de faire une séparation avec pourcentge. Ca sera le bazar en cas de séparation certes mais aujourdhui ma femme a aussi besoin davoir une stabilité fianciere avec les sacrifices quelle fait pour la gestion de la famille
Je sais bien
Mais à avoir peur de tout on ne fait rien
Aujourd’hui j’ai bcp grâce à notre mode de fonctionnement, des biens Immo , 5 enfants , des revenus sympathiques , un cadre de vie de rêve
J’en suis conscient et ma femme aussi, elle est loin d’être femme au foyer (médecin) ds 2 à 3 ans elle reprend une activité plus soutenue
C’est certain, je ne cache pas que suis devenu très pragmatique sur le sujet (risques / bénéfices), pour autant je ne dis pas non plus que ca doit nécessairement mal se passer, juste que si ca doit mal se passer le dindon de la farce est tout désigné.
Je ne peux, encore une fois, que vous souhaiter bonheur et prospérité (sincèrement).
Le prorata m’a toujours paru être la meilleure solution. Je parle pour moi et mon couple.
Dans mon entourage comme sur ce fil, les avis divergent! A chaque couple de trouver ce qui lui convient ou pas.
je rebondis sur cela,
Dans le cas d’un divorce-séparation, les deux personnes sont asservies et perdantes, si on va par là.
L’un et l’autre devra renoncer à l’équilibre d’avant et devra assumer une part de ce que l’autre assumait auparavant.
Je pense au cas de mes parents : père carriériste, quand ils se sont séparés, ma mère a continué d’assumer les 3 enfants, tout en devant reprendre une activité à temps partiel. Au final aujourd’hui, mini-retraite, et le papa s’en est bcp mieux sorti.
Je ne sais pas s’il y a un dindon de la farce ni lequel ce serait en fait. L’un a gagné plus d’argent, l’autre plus de temps avec ses enfants. m’est avis qu’on ne devrait pas choisir, mais la vie est ainsi faite.
Mon propos faisait fait suite et reste dans la continuité de ma position de départ.
Vous n’avez probablement pas relu l’ensemble de mes interventions et je ne vous en tiendrai pas rigueur étant donné les nombreuses interventions qui constituent ce fil de discussion.
Il s’agissait surtout, à l’origine, de m’opposer aux considérations faisant de l’application de facto du principe du prorata comme ne pouvant qu’être juste.
Il s’agissait également de réagir aux interventions moralisantes, plus ou moins directes, qui relevaient d’un réflexe pavlovien concernant l’exploitation de la femme par l’homme, ce que je réfutais.
Comme je l’évoquais précédemment, je pense que les mauvais comportements ne relèvent pas du sexe ou du genre, qu’il y a autant de tordus d’un côté comme de l’autre et m’oppose à la vision de la femme nécessairement victime de l’homme.
J’évoquais d’ailleurs un contre-exemple avec mon expérience personnelle.
Par ailleurs, j’ai moi-même eu un père violent et tyrannique qui a abandonné ma mère la laissant seule avec 3 enfants, je sais parfaitement ce dont il s’agit, ce qui ne m’empêche pas de savoir faire preuve de discernement.
Je pense au contraire que la vie est une succession de choix et c’est encore l’objet de mes interventions, à savoir que ces choix puissent être fait de façon éclairée, je ne dis rien d’autre.
Concernant le préjudice lié à la pension de retraite.
Je pourrai vous l’accorder à ceci près qu’il s’agit d’un préjudice partiellement couvert par l’attribution de trimestres supplémentaires, mais surtout que ce préjudice n’est que potentiellement à venir.
En effet, il n’est pas acquis que celui qui serait redevable de la pension compensatoire puisse travailler jusqu’à l’âge légal de départ et obtenir une retraite à taux plein.
Ici encore, de faire injonction à ce dernier d’assumer systématiquement la potentialité d’un préjudice à venir me semble injuste en le condamnant à une potentielle double peine en fonction d’aléas de la vie qui pourraient subvenir.
Sans parler de la différence d’espérance de vie qui fait qu’à cotisations égales pendant la vie active, une femme touchera en moyenne plus longtemps (et donc plus) de retraite qu’un homme. Mais ça c’est pas très politiquement correct d’en parler.
En utilisant les moyennes : si un homme touche sa retraite pendant 20 ans, il faudrait qu’une femme touche la sienne pendant 33 ans pour avoir touché un plus gros cumul. Le gap d’espérance de vie n’est pas de 13 ans, elles touchent donc en moyenne moins
Même avec 3 enfants ou plus, il faudrait aux femmes, en moyenne, 5 ans de plus : on est à peu près dans l’ordre de grandeur réel mais rares sont les femmes ayant eu 3+ enfants désormais.