Puisque vous semblez être à cours d’arguments et que l’on en est là, si je vous oppose que vous devez considérer que je suis désormais une femme, on fait quoi? (autant vous dire que vous êtes dans le pétrin quoi que vous répondiez).
J’ai relu plusieurs fois pcq je pensais avoir mal compris…
Décidément, on a des pépites dans cette discussion
+1 j’ai pas compris d’où ça sortait
J’ai également indiqué que dans mon cas j’avais accepté de prendre en charge 100% afin de répondre à la demande de Madame de pouvoir arrêter de travailler afin de se consacrer à l’éducation de nos enfants (Ce qui est un travail aussi qui mériterait plus de reconnaissance sur le plan social, j’en conviens).
Mais @Bruno74 semble faire preuve de sélectivité dans son appréciation du sujet.
Pas du tout, c’est juste que le sujet est un peu redondant et je n’ai pas tout lu. Désolé d’être passé à côté de votre poste.
De même qu’il serait intéressant qu’il puisse faire la démonstration que les femmes accepteraient tout autant que ce soit Monsieur qui reste au foyer.
Il n’est pas nécessaire de faire une démonstration. À moins de vivre dans une grotte, vous savez aussi bien que moi que de nombreuses femmes plaident pour une répartition plus équitable des charges du quotidien et de la charge mentale.
En revanche, ce qui serait intéressant à savoir, c’est si beaucoup d’hommes accepteraient de terminer le travail plus tôt, et donc de gagner moins (tout en payant plus cf. le 50/50), pour s’occuper davantage de la vie familiale (aller chercher les enfants, prévoir les courses, préparer le repas…) pendant que madame se consacre à sa carrière ?
Puisque vous semblez être à cours d’arguments et que l’on en est là, si je vous oppose que vous devez considérer que je suis désormais une femme, on fait quoi? (autant vous dire que vous êtes dans le pétrin quoi que vous répondiez).
Je ne suis pas a court d’argument, et je ne cherche à convaincre personne.
D’ailleurs le débat est clos pour moi
Je vais vous répondre avec mon expérience personnelle du sujet sans prétendre qu’elle soit représentative.
Lorsque les enfants avaient grandi, Madame se plaignait de « s’ennuyer » et de la perte de reconnaissance sur le plan social.
Je lui avais alors proposé de m’impliquer plus dans les tâches du foyer mais qu’il me fallait alors changer d’emploi et en trouver un réclamant moins d’investissement, ce qui entrainerait une diminution de mes revenus.
Ca ne lui convenait pas …
PS: J’ai également eu une compagne qui avait un enfant en bas-âge et qui ne travaillait pas, le matin c’est moi qui lui changeait sa couche et lui donnait le biberon avant d’aller travailler …
La formulation est maladroite mais le propos reste fondé, l’argent est un facteur sous-jacent de la sécurité que la femme peut chercher chez un homme et il n’y a rien de mal à ca.
L’éluder en s’adossant à une certaine « moralité » est par contre intellectuellement malhonnête
Leur analyse montre que les hommes étaient plus susceptibles d’être intéressés par les femmes les plus attrayantes physiquement alors que les femmes étaient plus intéressées par les hommes pouvant leur apporter la meilleure sécurité financière.
Choix d’un(e) partenaire chez les hommes et les femmes: les dires et les faits
Oui enfin en 2025 il est temps de remettre en cause ces schémas de pensée.
La formulation initiale, plus que maladroite, est interpellante. Celui qui a ce genre de croyances a de fortes chances d’aller droit dans le mur niveau couple/mariage.
Pourriez-vous dans ce cas m’expliquer, pour en avoir fait l’expérience sur les sites de rencontres, pourquoi j’étais plus facilement sollicité lorsque j’indiquais mes revenus?
Et pour ce qui est d’aller dans le mur, c’est plutôt lorsque l’on n’accepte pas de regarder les choses en face et la vraie nature des choses (qui n’est ni bien ni mal).
D’ailleurs je me faisais un malin plaisir, lassé par leurs caprices, injonctions morales et chantage affectif, de laisser mes dernières compagnes aller droit dans le mur, elles finissaient par me poser un ultimatum pour lequel je choisissais (ce qui n’est pas ce qu’elles attendaient) d’en rester là.
Je vous en prie, opposez moi une étude plus récente.
une étude sur les écart de revenu entre homme et femme : À travail égal, salaire égal ?
Même pas maladroite mais quand l’émotion est stimulée les mécanismes de défense automatiques sont déclenchés et on préfère couper les phrases pour y voir les clichés auxquels on croit (homme de paille).
Ce que je disais clairement c’est que : les attributs qui rendent un homme désirable ET candidat à une relation de couple, sont les mêmes qui conduisent à son succès financier (culture, potentiel, intelligence, ambition, fiabilité, gestion du budget…).
L’attirance physique et être drole ne suffisent pas pour aller jusqu’à la case engagement (couple).
il y a donc une forte corrélation et non une causalité.
Sûrement du fait d’une multitude de facteurs. Le premier qui me vient à l’esprit est qu’il est possible que votre intérêt se porte sur un profil de femmes qui précisément accorde de l’importance à cela.
Soit dit en passant, ça me parait plutôt étrange d’afficher ses revenus sur un site de rencontre. d’emblée vous mettez cela en avant comme un potentiel argument important. C’est biaisé d’avance. Un peu comme une nana qui s’afficherait en petite tenue et dirait « vous voyez bien, les mecs c’est majoritairement des chiens qui ne s’intéressent qu’au physique » (raisonnement tout aussi caricatural et faux, on est d’accord).
Le fait que certaines femmes soient attirées par la sécurité financière ne signifie pas que toutes le sont ou que c’est LE critère dominant. Ce n’est pas « ne pas regarder la réalité en face » que de refuser de réduire l’intérêt porté à un homme à son salaire. C’est simplement refuser une vision étriquée des rapports humains.
C’est aussi oublier que bcp de femmes n’attendent pas spécialement la sécurité financière d’un homme parce qu’elles sont indépendantes financièrement.
Je crois bien qu’il y a des études à ce sujet, d’ailleurs.
Mais bon, à ce stade, ce n’est pas des études qu’il faut, c’est une thérapie. Travailler sur ses croyances, revisiter ses expériences difficiles (que je ne minimise aucunement, au vu de vos écrits, vous en avez ch***). Mais bonne nouvelle, rien n’est une fatalité.
Très bien, mais en quoi votre assertion invalide la mienne, qui tranche?
Vu que l’on en est à la psychiatrisation du débat, je pourrai aussi vous opposer, sur le même principe, que rien ne me prouve que vous n’êtes pas une femme vénale qui cherche des hommes dociles …
Pourriez-vous m’expliquer en quoi ca ne s’appliquerait pas aux vôtres?
Peut-être créer un post à part avec un intitulé se terminant par « - vos émotions » () pour terminer le pugilat entre vous et pas polluer ce post qui, à la base, sert à partager et débattre des méthodes de partages de dépenses au sein d’un couple ?
Ce que vous dites est vrai, cependant les femmes indépendantes financièrement vont pour la plus part chercher un homme qui l’est à minima tout autant. Ne pas l’être demeure un repoussoir.
Leur analyse montre que les hommes étaient plus susceptibles d’être intéressés par les femmes les plus attrayantes physiquement alors que les femmes étaient plus intéressées par les hommes pouvant leur apporter la meilleure sécurité financière.
Sans jugement de ma part, je suis persuadé que ce shéma reste prédominant même si il s’agit d’élargir la sécurité financière à la notion de réussite sociaux-professionnelle et de ce qui y est lié (charisme, culture, ambition …).
Vous avez raison, je m’égare.
Pour y revenir, je ne vois toujours pas en quoi l’application de facto du principe du prorata serait juste.
Que l’on décide de l’appliquer par choix personnel, parce que c’est plus simple ok, mais que l’on fasse un procès en égoïsme, individualisme, voir même d’asservissement, à celui (ou celle) qui le refuserait, non.
Car voilà les principaux arguments qui me semblent, à travers ce débat, avoir été opposés sur un mode d’injonction morale et reposant sur des préjugés idéologiques.
PS: C’est une femme qui le dit
Elena, je ne suis pas un troll
Mais il faut bien voir qu’à la base et du point de vue du code civil c’est à dire de l’Etat, le mariage n’est qu’un contrat d’argent. La seul exception à l’argent c’est l’acquisition de la nationalité.
Donc dans le cadre d’un contrat d’argent, il n’est pas idiot de se poser la question: "qu’est-ce que j’y gagne ? "
Mon conseil peut paraître surprenant pour une femme. Mais cela provient de ce que les femmes sont en général gagnantes dans le mariage: en général (je dis bien en général car ce n’est pas vrai à 100%) dans un mariage l’homme gagne dès le départ plus que la femme. Donc par construction le mariage avantage les femmes. Je parle du mariage, pas du concubinage ni du PACS.
L’homme devrait par contre systématiquement se poser la question car les implications du mariage sont lourdes de conséquences pour lui:
1- Si pas de contrat de mariage, les salaires tombent en communauté. Mais pas que ça ! Tombent aussi en communauté, les Plan d’Épargne Entreprise avec l’intéressement et la participation. Si l’un en a et pas l’autre, cela fait une grande différence.
2- La pension de réversion: en général les femmes en bénéficient mais c’est extrêmement rare pour les hommes ( 3% des cas ).
3- Le divorce:
- Le risque de divorce n’est pas à négliger puisqu’il se produit 1 fois sur 2. Or c’est au moment du divorce que l’on fait les comptes et là, lorsqu’un l’un gagne 2 ou 3 fois plus que l’autre et qu’il n’y a pas eu de contrat de séparation de biens, on partage à 50-50. Donc si le mariage a duré longtemps, et si l’un des 2 gagnait 2 ou 3 fois plus que l’autre, il est considérablement perdant. Or si quand on aime on ne compte pas, quand on n’aime plus on compte ! Et on fait le bilan des courses.
- Mais cela ne s’arrête pas là ! Car celui qui gagnait 2 ou 3 fois plus que l’autre a toutes les « chances » de devoir payer une prestation compensatoire. Cette prestation compensatoire, il devra la payer sur la moitié des biens qu’il récupère après la liquidation du régime matrimonial si bien qu’au final il se retrouve avec moins de la moitié des biens achetés !
- Il convient d’ajouter que dans certains pays, il y a par dessus le marché partage des droits à la retraite obtenus pendant le mariage. Et ceci même si aucun des 2 conjoints n’a fait de sacrifice de carrière. Si bien qu’au final celui qui gagnait le plus perd définitivement une partie de sa future pension de retraite au profit de l’autre.
- Ainsi, pour celui qui gagnait le plus, un mariage qui se termine par un divorce implique que non seulement il se retrouve avec moins de la moitié des biens achetés mais (dans certains pays) avec une future pension retraite définitivement amputée si bien que son taux de remplacement du dernier salaire sera largement inférieur à celui de ses collègues ayant fait la même carrière que lui. Alors que l’ex conjoint qui aurait récupéré une partie de sa future retraite pourrait se retrouver avec une retraite supérieure à son meilleur salaire d’activité.
Ce sont donc des considérations qu’il faut absolument avoir en tête avant de se marier car après il est trop tard. Si vous avez fait cette analyse et que vous êtes conscient que non seulement vous ne gagnerez rien en vous mariant mais que vous serez extrêmement perdant vous n’aurez qu’à vous en prendre à vous-même. Mais si vous n’avez pas mené cette analyse, vous allez être très amer.
En fait, le mariage implique d’être prêt à ce sacrifice même si votre conjoint vous fait les pires vilenies ! Et cela peut se produire jusqu’à la fin de votre vie.
Assis dans le canap’ j’évoque ce topic à Madame.
C’est elle qui, il y a 17ans, a tout de suite dit qu’on fonctionnerait au 50/50 sans discussion possible. Je gagnais déjà plus qu’elle et aujourd’hui plus du double…
J’en ai donc profité pour lui redemander pourquoi ce choix catégorique pour elle auquel je n’avais pas mon mot à dire.
Voici ses arguments:
- Si elle était seule, elle consommerait sa part de nourriture et de consommables, etc. Et pas 30%.
- Jeune, elle a fait le choix de couper court à ses études pour un job moins bien payé (prof avec vacances) tandis que j’ai fait de hautes études et j’en ai chié. Selon elle, ce sont des choix personnels et je mérite d’en récolter les fruits, sachant que je bosse énormément +.
- On vit déjà dans une belle maison que j’ai remboursé majoritairement (seule exception mais cohérente avec l’acte de propriété). Elle n’aurait jamais pu se permettre ce type de maison seule et est bien contente d’en profiter ensemble.
- Au pro-rata des salaires, elle aurait l’impression de profiter de moi, et d’être dépendante ou devoir se justifier dans les achats.
- Au final on ne se restreint pas dans notre quotidien et on n’a pas l’impression de faire un effort en calant notre train de vie sur le plus petit salaire. Nous ne sommes pas des consommateurs compulsifs. Si je gagnais comme elle, on vivrait pareil. C’est en fait le cas vu mon taux d’épargne. Epargne qui va sur une assurance-vie pour notre fils.
- Elle me cite quelques exemples de connaissances féminines qui se font entretenir avec un train de vie indécent, et dont c’était l’objectif que de trouver un mari blindé. Bien sûr ça n’en fait pas une généralité, mais ça existe beaucoup aussi. Elle ne voudrait pas renvoyer cette image.
Quant à moi, dans les faits, je paie souvent et volontiers des choses lorsque je le choisis, des plus gros achats haut de gamme qu’elle n’aurait jamais choisi de faire seule.
Bref on fonctionne comme ça depuis 17ans sans prise de tête… De toute façon je n’ai pas le choix !
Petite parenthèse,
Ce qui me fait marrer dans ces débats, lorsque j’entends certains discours radicaux ou bienpensants, et même si j’en rejoins très souvent sur le fond altruiste, ce sont les méthodes, arguments, et autres injonctions sociales qui sont utilisés et déservent en réalité la cause.
Sacrée confiance en soi il faut avoir pour décemment croire qu’en entendant vos arguments un macho sexiste ou une pinbèche vénale vont soudainement se dire « oh mais oui !! tes arguments m’ont convaincu, je vais changer radicalement mon comportement! »
C’est comme la discrimination positive… A prioriser, dans une génération, une catégorie particulière vs. ses contemporains, pour les erreurs des générations passées, croit-on vraiment que les contemporains lésés vont accepter sans aucune rancoeur, ou au contraire ne va-t-on pas alimenter leur sentiment d’injustice et en faire des radicaux à l’opposé du but initial recherché ?
Une de mes citations préférées : « Les idées à la con ne progressent pas grâce à l’intelligence de ceux qui les propagent, mais grâce à la connerie de ceux qui croient les combattre »
Merci @Tyler91 pour votre témoignage intéressant.
Concernant ce point, bien plus que de confiance en soi je pense qu’il s’agit d’une certaine forme de narcissisme.
Me concernant, bien plus que de l’emporter et espérer faire changer l’autre d’avis, ce qui je vous l’accorde est la plupart du temps tentant mais vain, j’entends dire ce que j’ai à dire, quitte à me tromper et j’ose espérer que mon discours forcera la réflexion, au moins un début.
Contrairement à ceux qui se drapent de vertu à bons frais, si le prix de ma liberté de ton et d’opinion est de me faire vilipender ou cracher moralement dessus, alors j’accepte d’en assumer le coût qui n’est finalement pas si cher payé
Bien plus que de vouloir être quelqu’un de bien (ce dont je me fous en réalité royalement), je travaille à être juste.
Finalement je vous opposerai que « Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent les périodes de paix. Les périodes de paix créent les hommes faibles. Les hommes faibles créent les temps difficiles.»
Merci @Vertigo . Je comprends totalement ton point de vue.
…qui est finalement bien plus optimiste et altruiste que le mien… car tu espères encore que cela forcera la réflexion, donc tu crois encore en l’humanité
J’admire en quelque sorte les gens qui conservent cette foi que j’ai perdue. Je ne ressens pas ce besoin d’opposer mon avis et suis plutôt pessimiste sur l’ouverture à la réflexion. Le web2.0 et les réseaux a permis à des tas de gens, dont Tonton Robert, de partager leurs avis qui avant restaient cantonnés au repas de famille du dimanche. Les émissions TV suivent des lignes éditoriales bien tracées et les algorithmes confortent les braves gens dans leurs croyances. Les repas du dimanche sont devenus un remake de TPMP ou autres talkshows.
Pour continuer sur les citations qui me guident, « Je ne parle pas aux cons, ça les instruit! » Coluche Audiard (attention je ne fais pas référence à ce topic, ni à ses intervenants). Pour le coup, le forum et ses échanges sont l’un des atouts négligé de Finary.
Sorry pour le hors-sujet.