J’ai vu aux informations que les BRICS se renforcent de manière significative, passant de 5 à 11 membres avec l’ajout de pays du Moyen-Orient influents dans le secteur pétrolier. L’Inde est même en train de changer de nom. De plus, ces pays travaillent à la création d’une monnaie commune pour rivaliser avec le dollar américain. En évaluant la situation de manière pragmatique, je pense que la suprématie américaine va progressivement s’affaiblir au profit des pays émergents.
J’aimerais avoir votre avis sur l’impact potentiel de ces changements sur les entreprises américaines, et donc sur le S&P 500. Je me pose cette question car j’ai récemment mis en œuvre une stratégie d’intérêts composés basée sur le S&P 500 pour les 20/25 prochaines années.
Pour moi, les arguments que vous listez n’affectent en rien la suprématie américaine. Et dans tous les cas, je doute que des pays communistes ou des dictatures ne vous apportent beaucoup d’intérêts composés.
pour moi il faut rester diversifié : donc un ETF all world included ou 75% world 25% emergent. Comme ça si ces pays prennent plus de place dans l’économie mondiale ça se refletera dans ton ETF. C’est le but : être passif. Je ne suis pas à l’aise d’investir uniquement aux US : il y a de belles boites aussi en europe et en asie (ASML, LVMH, TSMC etc…) et c’est dommage de les exclure avec le SP500.
Vu l’économie russe et chinoise pour cet ajout de nouveaux membres doit-on réellement parler de « renforcement » ou bien plutôt de « sauvetage »…
En tout cas, cela vous montre la différence entre un ETF World et un SP500… avec un World, vous n’auriez pas à vous poser ce genre de question. Si la BRICS devenait réellement très imposante, elle intègrerait automatiquement le World et vous vous n’auriez rien à faire de votre côté.
Le World est à 65-70% US , et ce sont ces 65-70% qui tirent sa perf, les 30% d’émergents sont en réalité des économies développées ouvertes au marché (Hong Kong, Singapour,Israel, Nouvelle Zelande , Australie) La stratégie SP500 fait donc sens , la concentration générant un potentiel de rendement + élevé. Donc à chacun de calibrer sa tolérance à la volatilité ,World vs SP500.Les BRICS j’y ai jamais cru et continue de ne pas y croire. Ils sont instables géopolitiquement et encore à des années lumières de la suprématie technologique américaine
Le pays qui mettra le dollar à terre n’est pas encore né…
En gros je suis a 50/50 SP500/Nasdaq et jai la meme approche ou je considere que pour au moins les 10 prochaines annees l’economie US va surperformer le reste du monde. J’applique depuis deux mois sans regrets.
Je pense que le point clef est de bien garder en tete que lon est concentré exclusivement sur un seul pays et que dans quelque annees le trend pourra changer. Il faut rester attentif a cela. Cela dit je ne pense pas que le marché americain se mette a sous performer le reste du monde du jour au lendemain sans que lon en parle.
Une crise telle que la crise japonaise ne me semble pas tres plausible.
Un autre argument en faveur de l’economie americaine vs les BRIC est quelle capture enormement de la valeur en dehors du marché US. La globalisation a bien fait son travail et so demain une startup Bresilienne ou Indienne performe tres bien la probabilité quelle soit absorbe par une entreprise US est relativement haute.
Investir dans les EM est bien plus risqué que d’investir aux US ou en Europe :
Fraude
Monnaie faible
Corruption
Falsification de document
Instabilité politique
Très forte emprise des gouvernements
(pour l’investisseur occidental) méconnaissance extrême du business (culture différente)
C’est pour cela que les entreprises dans ces pays ont des PER claqués. Et acheter un ETF EM, c’est s’exposer à tous ces risques en même temps. Donc tous les exemples de portfolios en mettent rarement plus de 10%. La surperformance provient 1 fois tous les XX ans, quand l’US trébuche et que des belles boites asiatiques arrivent à performer malgré les risques cités plus haut.
Même si ces risques sont présents aussi aux US et en Europe, ils sont beaucoup plus faible, notamment grâce (ou à cause lol) de la FED, BCE, SEC, AMF… Et je ne parle même pas de la philosophie dominante (US = argent vs Chine = social). Et puis les génies de ces pays, les entrepreneurs ou ceux qui gagent de l’argent consomment d’abord de l’Apple ou du Microsoft, puis migrent vers l’US pour avoir une meilleure vie.
Alors oui ça peut changer (l’Inde est dans une belle tendance actuellement), mais on aura largement le temps de voir venir. Et si le changement est brusque, ça veut dire qu’il s’est fait dans la douleur.
Bref, soit on parie sur l’US, soit on parie contre et on se fait un portefeuille anti fragile. Perso, je trouve qu’il est illogique pour un investisseur européen d’avoir moins de 60% de son portfolio sur les US, à moins d’avoir une réelle compétence pour dénicher des opportunités locales (comme Higgons).
Sans compter que ces pays sont ceux qui souffriront le plus du dérèglement climatique.
Dans tous les cas toutes les grosses sociétés composant le MSCI World ou le S&P sont des entreprises au marché mondial / international, donc couvrent déjà ces marchés dits émergents.
Il faut aussi prendre en compte le risque d’un futur conflit Américain-Chinois(par exemple Taiwan) qui viendrait détruire tout investissement là-bas à cause des sanctions économiques.
Le début de ta phrase :
« J’ai vu aux informations… »
Autant s’est important de s’informer autant il faut être CRITIQUE sur le message des « INFORMATIONS »
Si tu as une vision long terme, les USA sont absolument incontournable. Regarde/écout l’ITW de Xavier DELMAS sur la chaîne YT de Finary, comment souvent, il est pertinent.
Je conseille aussi la timestamp 41:33 sur la culture pro business des USA. Là bas tout est fait pour la performance du business et donc du S&P500 donc je n’y crois pas à la fausse bonne idée, non ça fait des dizaines et des dizaines d’années qu’ils surperforment le reste du monde.
Je ne pense pas que cela impactera significativement. Sur le dollar peut-être mais pas sur les entreprises qui composent l’indice.
Peut-être même l’inverse les indiens et chinois continueront à boire du coca cola et à utiliser des iphone, peut-être même de plus en plus si le niveau de vie des ménages augmente Les classes moyennent/sup achèteront et plus en plus de produits américains ou européens.
Il y aura peut-être des restrictions mais je suis pas inquiet, ça passera par des filiales, des pays intermédiaires.
Les indices comme le sp500 suivent des entreprises, pas l’évolution du PIB d’un pays. C’est cette confusion qui fait peur.
Oui les BRICS vont se développer, mais ils contribueront à la bonne santé des entreprises américaines en achetant leurs produits.
Dans le doute 5% à 10% sur un ETF pays émergent « histoire de »
(d’ailleurs un future ETF BRICS serait pas mal )
Votre question sur l’impact potentiel des évolutions au sein des BRICS sur les entreprises américaines et par extension sur le S&P 500 est extrêmement pertinente. Il s’agit d’un sujet complexe avec de multiples facteurs en jeu, allant de la géopolitique à la macroéconomie.
Analyse des éléments de contexte
Extension des BRICS: Si l’élargissement des BRICS permet d’augmenter la puissance économique et politique du bloc, cela pourrait théoriquement constituer un défi pour les États-Unis sur la scène internationale.
Monnaie Commune: L’idée d’une monnaie commune au sein des BRICS est en soi un grand pas, mais sa mise en œuvre serait un défi monumental. Le dollar américain est ancré dans les transactions internationales depuis des décennies, et changer cela serait un processus long et complexe.
Impacts potentiels sur le S&P 500
Diversification Géographique: Les entreprises du S&P 500 sont déjà globalement diversifiées. Une croissance dans les BRICS pourrait même se traduire par des opportunités pour ces entreprises si elles peuvent pénétrer ou étendre leur présence dans ces marchés.
Technologie et Innovation: Les États-Unis ont une avance considérable en termes de technologie et d’innovation. Tant que cette avance est maintenue, la compétitivité des entreprises américaines restera forte.
Impact sur le Dollar: Un affaiblissement du dollar pourrait rendre les produits américains plus compétitifs à l’exportation, ce qui pourrait bénéficier aux entreprises du S&P 500 à court terme. À long terme cependant, un dollar faible pourrait augmenter les coûts d’importation et les taux d’intérêt, ce qui aurait un effet mixte.
Tensions géopolitiques: Des tensions accrues pourraient conduire à des guerres commerciales ou des sanctions, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur certaines entreprises spécifiques.
Réponses aux avis précédents
Stratégie de diversification: @quentinjacquemin94 a un bon point sur la diversification via un ETF All World. Cependant, comme @SimonG1991 et @Equilibrium l’ont mentionné, le S&P 500 a une exposition internationale substantielle.
Risques liés aux marchés émergents: @Mahtma et @templeton soulignent que les marchés émergents ont leurs propres enjeux en termes de risque, allant de l’instabilité politique à la corruption.
Volatilité et récompense: L’argument de @Equilibrium sur la tolérance à la volatilité est crucial. Plus votre portefeuille est concentré, plus il sera volatil, mais le potentiel de rendement est également plus élevé.
Impact du climat: Le point de @templeton sur le dérèglement climatique est également une considération à long terme qui pourrait avoir des implications profondes sur l’économie mondiale.
Conclusion
Il est difficile de prédire exactement comment les évolutions au sein des BRICS affecteront le S&P 500. Toutefois, les investisseurs à long terme devraient considérer ces facteurs tout en restant attentifs aux opportunités et aux risques. Diversifier son portefeuille peut réduire certains de ces risques, mais la diversification doit être basée sur une analyse minutieuse plutôt que sur une réaction instinctive aux nouvelles.
C’est un sujet très complexe qui nécessite une surveillance constante. L’idée n’est pas de paniquer ou de faire des changements radicaux dans votre stratégie d’investissement, mais de rester informé et peut-être de réévaluer votre exposition aux risques en fonction de l’évolution de la situation globale.
Il est probable que la suprématie américaine reste. En tous cas, les américains feront tout pour rester les maitres du monde, et dicter leur loi. Cela a du bon, car cela offre une certaine stabilité. Est-ce que ce sera toujours le cas dans 20ans, ou est-ce que cela sera remis en question ? Difficile à dire, et en tous cas, le passé montre que rien n’a changé… La création de monnaie unique en Europe aurait pu détroner le dollar américain dans les échanges, car l’union européenne a un PIB plus important que les USA. C’était un danger perçu par les américains, qui ont tout fait pour que ça ne se produise pas. Et effectivement, les incohérences en Europe, et les rivalités locales font que les américains peuvent dormir tranquille de ce coté là. Pour l’Asie, on voit bien que la Chine a fortement monté comme prévu, avec une croissance à 2 chiffres pendant des années, pour être devenue la 1ième puissance mondiale, devant l’Europe, et les USAs ! En êtes-vous conscient ? Et bien malgré cela, l’économie dominante reste celle des Etats-Unis, qui dicte sa loi aux autres pays. On aurait pu prévoir il y a une trentaine d’année lors des premières délocalisation, et du début de transfert de production, puis de connaissances par les multinationales, que la Chine deviendrait le premier marché mondial financier, mais il n’en est rien, comme vous pouvez le constater. Le protectionnisme américain a du bon, et on aurait été bien inspiré en Europe de faire de même. La Chine commence d’ailleurs à l’appliquer aussi. Avec bien évidement un écho dans l’actualité récente, avec l’interdiction de l’utilisation de téléphones Apple à ses fonctionnaires. En tous cas, de ce qui est visible, la Chine n’a pas réussi jusqu’à présent à contester la supériorité américaine sur le monde. Alibaba réussira-t-il à détrôner Amazon un jour ?
En effet, je test l’outil pour mieux structurer et formuler des réponses ou analyses longues et détaillées sur certains sujets, afin de justement mieux structurer le coeur de la réponse.