Hello la commu, je vous partage un post trouvé ce matin sur linkedin trÚs intéressant de Sébastien Morin :
" Le plus gros avantage du LMNP vient dâĂȘtre supprimĂ©.
Décret adopté le 12 octobre.
Je parlais en début de semaine
De lâAmendement n°I-CF2576.
Lâamendement proposĂ© visait
à réintégrer les amortissements dans le calcul des
plus-values lors de la cession de biens
loués meublés non professionnels.
Cet amendement avait été retiré pour notre
Plus grand plaisir.
MAIS le 12 octobre, un autre amendement
Le n°I-CF2789 du PLF 2024
Porté par le député Christophe Plassard
Reprenant le mĂȘme texte a Ă©tĂ© adoptĂ©
Lâargument du dĂ©cret est :
« La crise du logement en France est aggravée par la fiscalité
avantageuse des meublés, favorisant les locations professionnelles,
souvent via des plateformes, au détriment des résidents en zones tendues.
Pour y remédier, il faut réduire les avantages fiscaux
des meublés par rapport aux locations nues. »
Est-ce donc uniquement Ă cause dâAirbnb
que nous subissons tous ces désagréments ?
Mais bordel, il est temps de que les Ă©lus sortent de leurs grottes
Il est essentiel de reconnaĂźtre que tous les loueurs en LMNP
ne choisissent pas la voie dâAirbnb pour louer leurs propriĂ©tĂ©s.
Bien que Airbnb ait gagné en popularité,
ce nâest quâune infime portion du marchĂ©.
La majorité des loueurs optent pour des locations meublées de longue durée,
offrant une stabilité tant pour les locataires que pour les propriétaires.
Câest une grave erreur de gĂ©nĂ©raliser
et de penser que tous les loueurs meublés utilisent Airbnb
et, par conséquent, de les pénaliser.
Ce genre dâassomption nuit Ă lâĂ©conomie locale
et à la dynamique du marché immobilier.
Chaque propriétaire a ses raisons de choisir
un type de location,
et il est injuste de les pénaliser pour les choix de quelques-uns.
PlutĂŽt que de punir tout le monde,
il serait plus judicieux de trouver des solutions
qui tiennent compte de la diversité des
pratiques dans le secteur de la location.
Pour couronner le tout, le PLF 2024 sera adopté par 49.3
Dans quel monde vivons nous ?
Un monde oĂč nous, les acteurs de lâimmobilier sommes les mĂ©chants ?
Je ne comprend plus rien."
Source :
Le débat est ouvert