Dans lâexemple que vous citez, la perte est liĂ©e au passage dâordre et nâa rien Ă voir avec le versement dâun dividende. Les 2 ⏠auraient sont perdus quelle que soit lâaction ou lâETF (distribuant ou capitalisant).
Si on veut dĂ©montrer quâil fait perdre de lâargent au moment du rĂ©investissement, il faut considĂ©rer que lâordre est entiĂšrement payĂ© par des dividendes, sinon la dĂ©monstration est biaisĂ©es.
En définitive, en cas de réinvestissement, le dividende fait perdre la flat tax (dans un CTO) + les frais de transaction (généralement 0,5 %).
Je vous lâaccorde, je poussais la dĂ©monstration jusque dans lâabsurde pour bien insister sur lâeffet contre-productif du versement du dividende dans une perspective dâenrichissement.
Ceci Ă©tant dit, je maintiens tout de mĂȘme lâexistence dâun manque Ă gagner, en dehors dâune phase de rente, peu importe comment vous prenez le problĂšme dans une phase de capitalisation.
Je suis surpris par certains réponses catégoriquement négatives à propos du dividende.
Je serais curieux de savoir pourquoi ma société, multi nationale américaine, se plie en 4 chaque année pour assurer le versement rubis sur ongle du dividende de ses shareholders.
Au point que notre activitĂ© dâIndustriel est souvent relĂ©guĂ©e au second plan, tant la finance prend le dessus pour assurer la bonne marge, les bons bĂ©nĂ©f et donc la stabitilitĂ© du dividende depuis des dizaines dâannĂ©es.
Nos shareholders, souvent des fonds de pension, seraient ils donc totalement stupides et devraient ils venir sur Finary apprendre quâun Dividende ne les enrichi pas?
Il ne sâagit pas dâĂȘtre nĂ©gatif Ă propos du dividende mais, dans mon cas, de mâopposer Ă lâidĂ©e que le dividende produit de la richesse.
Je maintiens que câest faux et est souvent un trompe lâĆil par mĂ©connaissance de son fonctionnement.
Je ne pense pas que ce soit le cas et pense plutĂŽt que vous confondez recherche du versement dâun bĂ©nĂ©fice par le dividende (revenu) quand le sujet de cette discussion porte sur lâenrichissement (capitalisation).
Si vous relisez mes interventions, je ne dis rien dâautre que le dividende ne produit aucune richesse en lui-mĂȘme et de par sa nature et je le maintiens.
Ce qui enrechit les actionnaires, ce nâest pas le dividende mais les bĂ©nĂ©fices et les marges.
Le versement est une simple opĂ©ration comptable qui transfert la poche dans laquelle est dĂ©tenu cette trĂ©sorerie, si elle est passe de la poche gauche Ă la poche droite, si câest toi qui dĂ©tient le pantalon, ça ne change strictement rien, câest les vases communicants. Quand tu es actionnaire, tu dĂ©tiens une fraction du pantalon.
Fondamentalement, si lâentreprise le fait, câest parce que ses actionnaires estiment quâils pourraient trouver une meilleure allocation de cette trĂ©sorerie via dâautres investissements ou parce quâils en ont besoin pour financer leur train de vie.
En gros, la question que doit se poser lâactionnaire câest est ce que lâ⏠est placĂ© de façon plus optimale, dans la sociĂ©tĂ© A, dans une sociĂ©tĂ© B oĂč je pourrais lâallouer ou parce que jâen ai besoin pour avoir de la nourriture dans lâassiette. Si câest dans le B ou dans lâassiette, celui-ci vote de façon Ă ce que A lui reverse.
Attention, avant 5 ans si tu retires tes dividendes, tu clotures le PEA. le dividende nâa clairement aucun intĂ©rĂȘt avant les 5 ans du PEA. peut ĂȘtre un arbitrage Ă faire pour changement de stratĂ©gie au bout de 5 ans, mais avant cela, capitalisation Ă fond
Sans le dividende, comment pourrait passer le benefice de la poche A, vers la poche B de lâactionnaire, puis vers son compte en banque pour quâil le rĂ©investisse dans un autre produit?
Lâactionnaire nâa quâĂ vendre tout ou partie de ses actions dĂ©tenues dans la sociĂ©tĂ©.
Vous nâĂȘtes pas attentif, jâai abordĂ© ce point dans mes interventions
Dans une perspective de capitalisation il en résultera une perte et manque à gagner par friction fiscale et frais de réinvestissement.
Encore une fois, il reste de mon point de vue prĂ©fĂ©rable (et dans une optique de capitalisation), dâinvestir en phase de capitalisation dans un actif capitalisant (Car non le dividende nâest pas un intĂ©rĂȘt ou plus-value).
Maintenant si lâobjet de votre intervention est de dire que vous nâavez pas dâautre choix que de percevoir le bĂ©nĂ©fice dâun actif pour le rĂ©investir dans un autre actif, alors nous nous Ă©cartons de la question de dĂ©part qui est « Sâenrichir par le dividende » (sous entendu quâil sâagit dâun choix dĂ©libĂ©rĂ©).
Câest bien sa fonction, un banal transfert. Transfert qui est neutre dans le principe thĂ©orique mais qui ne lâest pas fiscalement, donc il y a mĂȘme une « lĂ©gĂšre » (en fonction de ta rĂ©sidence fiscale) perte en ligne.
Les entreprises nâont pas vocation Ă thĂ©sauriser, avoir trop cash câest un peu lâassurance de mal lâutiliser, de te faire exploser fiscalement ou de le dĂ©penser dans des investissement non optimaux.
Je pense plutot que vous tentez de répondre à la question :
« Comment bien sâenrichir » plutot quâĂ la question « Comment sâenrichir via le dividende ».
Car au final si je reste dans lâexemple de ma sociĂ©tĂ© et de mes shareholders :
La valeur de notre action augmente dâannĂ©e en annĂ©e
Les dividendes sont versĂ©s rĂ©guliĂšrement, et ces revenus peuvent parfaitement ĂȘtre rĂ©investis dans dâautres produits.
Donc que lâenrichissement soit plus long, ou mal optimisĂ© par rapport Ă dâautre solutions je le concoit.
Mais quâils soit catĂ©goriquement classĂ© comme nul (0) , ca me semble un raccourci un peu fort.
Les revenus fonciers tirĂ©s des parts de SCPI ne contribuent ils pas Ă lâenrichissement du dĂ©tenteur?
Non, je rĂ©ponds Ă la question qui fait le titre mĂȘme de cette discussion Ă savoir « Sâenrichir par le dividende? ».
(Le reste nâest que dĂ©monstration et approfondissement du sujet, ne vous en dĂ©plaise).
OĂč est-il dit, Ă quel moment dans mes interventions jâaffirme que câest le cas? (câest vous qui introduisez et prĂȘtez cette intention par votre intervention).
Encore une fois et au risque de me rĂ©pĂ©ter je dis et maintiens pour rĂ©pondre Ă la question de dĂ©part que non le dividende ne produit pas de richesse en lui mĂȘme.
De mĂȘme que je dis quâil est prĂ©fĂ©rable en phase dâinvestissement de choisir un actif capitalisant.
Quel est votre problĂšme exactement avec ca?
La question est :
« Sâenrichir avec le dividende »
Vous avez volontairement pris pour exemple une action de 100⏠qui verserait 3⏠de dividende puis vaudrait ensuite 97âŹ.
Vous eludez volontairement lâaction qui valait 100âŹ, verse 3⏠de dividende, puis remonte Ă 100âŹ.
Le receptionnaire des 3⏠est il plus riche aprÚs ou avant?
Un dĂ©tenteur dâactions Coface au rendement moyen de 8% sâest donc appauvrit.
plus riche mais aussi riche (voir lĂ©gĂšrement moins si on est pointilleux) que celui qui a rĂ©investi les 3⏠dans la mĂȘme action (indĂ©pendamment donc des frottements fiscaux et de courtages) et qui a maintenant 103,093 (lâaction a fait +3,093 %)
Je confirme.
Je confirme aussi.
Câest votre avis et une intention que vous me prĂȘtez, de mon cĂŽtĂ© je considĂšre que je nâĂ©lude rien du tout.
Encore une fois que la valeur de lâaction remonte Ă 100 euros (comme elle pourrait tout aussi bien baisser), nây change rien.
Au moment du dĂ©tachement vous avez la valeur de lâaction Ă ce moment moins les dividendes dĂ©tachĂ©s (que vous les rĂ©investissiez ou non).
A partir du moment ou vous percevez le dividende il vous faudra le rĂ©investir, ce qui pourra gĂ©nĂ©rer friction fiscale et frais de rĂ©investissement, contrairement au mĂȘme actif capitalisant dont la valeur aura progressĂ© tout autant sans gĂ©nĂ©rer de friction fiscale et frais liĂ©s au rĂ©investissement.
Je ne comprends pas ce qui vous Ă©chappe, et Ă priori vous chiffonne, dans ce raisonnement qui nâa pour autre objectif que, encore une fois, de dire non le versement du dividende ne produit aucune richesse et nâest pas une bonne idĂ©e dâun point de vue capitalisation.
Comme je lâexplique dans mes interventions (vous nâĂȘtes vraiment pas attentif), ni lâun ni lâautre.
Mais il en découlera un manque à gagner par la friction fiscale et frais liés au réinvestissement.
Merci de dĂ©velopper je ne comprends pas ce point et oĂč vous voulez en venir.
Quâil soit moins riche que celui qui a choisit une meilleure stratĂ©gie, soit.
Quâil soit moins riche quâavant, non.
Il sâest lui aussi enrichi, mais moins quâil aurait pu le faire.
Pour rappel câĂ©tait la question, sâenrichir avec des dividendes.
Et non pas, sâenrichir de maniere optimale avec des actions quotĂ©es en bourse.
Le biais de votre raisonnement est que lâaction retrouvera sa valeur dâavant dĂ©tachement.
Si aucun dividende nâĂ©tait versĂ©, lâaction aurait aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce gain (sans frottement fiscal).
Le dividende versé par les SCPI ne diminue pas le prix de la part, contrairement aux actions.
Il y a donc bien enrichissement, dans ce cas.
Techniquement il sâest enrichi avec lâaugmentation du cours de lâaction⊠pas le dividende
Vous ĂȘtes terrible (et me faites penser Ă certains de mes Ă©lĂšves).
Pour conclure (et puisque lâon sâĂ©loigne du sujet en ferraillant), oui câĂ©tait bien la question Ă laquelle je mâefforçais de rĂ©pondre, dĂ©monstration et dĂ©veloppement au soutien de ma position.
Pour le reste je vous laisse penser et me prĂȘter les intentions que vous voulez car quelque chose me dit que cet Ă©change que vous avez initiĂ© ne mĂšne nulle part et nâapporte rien au dĂ©bat.
JâespĂšre en tout cas pour vos Ă©lĂšves que vous leur Ă©pargnez et la condescendance et les attaques personnelles
@zootime et @pikaglace parviennent Ă Ă©changer de facon courtoise.
Câest donc la derniĂšre fois que je mâadresserai Ă vous.