Tu te fais ta tax equalisation
C’est chaud quand même ce qu’on fait pour être OK avec la thune
C’est un sujet compliqué pour moi aussi.
Je gagne ~1000e de plus que Mr, nous ne sommes pas mariés ni pacsés et avons un enfant. On a chacun nos comptes. Ce qu’on a décidé de faire c’est qu’il met 500e par mois pour les courses, il me verse 150e par mois (estimation moitié de factures même si on en est loin) et je paie tout le reste. La maison n’est qu’à mon nom ainsi que le crédit conso, je ne le compte pas dans sa moitié car avec ou sans lui, je paierai la meme chose)
En gros sur sa paye de 1500 il lui reste 850 pour faire ce qu’il veut, et moi il me reste 1300 en sachant que 1600 partent dans les crédits, factures, cantine, nounou, abonnements…
Je rejoins un peu ton avis dans le sens où s’il veut plus, il n’a qu’à chercher un boulot mieux payé. La différence est que je ne suis pas mariée et que ça n’arrivera pas.
Je suis tombé sur cette video en vaguant sur le net hier.
Je la trouve intéressante par rapport a ton sujet:
Bonjour,
Ca semble effectivement plus juste et logique sur le principe mais il faut analyser les aspirations et engagements de chacun dans le fonctionnement du couple et du foyer.
Il n’est pas rare que l’un décide de ne pas s’investir professionnellement et fasse le choix du confort avec un travail « tranquille ».
La charge mentale et efforts dans l’évolution des finances reposent alors plus sur l’un que l’autre et l’application pure et simple du principe de prorata devient alors injuste.
Il s’agit pour moi d’une question d’équilibre dans le couple selon les choix de vie et aspirations de chacun.
Bonjour,
Je comprends ce point de vue, mais pour que l’équilibre soit vraiment juste, il faut valoriser non seulement l’investissement professionnel, mais aussi toutes les autres contributions essentielles au couple et au foyer : domestiques, éducatives, émotionnelles,…
Si l’un des partenaires s’investit moins dans sa carrière, c’est aussi souvent parce qu’il prend en charge une plus grande part des tâches ménagères, de l’éducation des enfants, la gestion quotidienne, ce qui représente une contribution économique tout aussi réelle.
Si on va plus loin, on peut aussi se dire que l’un des deux ramène plus d’argent à la maison, mais l’autre peut aussi apporter : plus de joie, plus de sérénité, plus d’harmonie dans le foyer. Et ces contributions « invisibles » jouent un rôle dans l’équilibre du couple/de la famille.
Tout ça pour dire que les ressources financières ne sont pas seulement liées aux revenus, et que les ressources tout court ne se mesurent pas uniquement en termes financiers.
Au final, on en revient toujours à la même question : quelle est notre conception du couple ? Est-ce qu’on se voit comme une équipe, où chacun apporte sa pierre à l’édifice, d’une manière ou d’une autre, et où les ressources sont partagées ? Ou est-ce qu’on voit le couple de manière bcp + individuelle ?
J’avoue avoir du mal avec la seconde vision, mais c’est très personnel. Mon côté « noir ou blanc » sans doute. Mais, vraiment, je me demande pourquoi être en couple selon cette vision ? Pourquoi ne pas rester célibataire avec une logique très individuelle ?
Nous sommes d’accord, je réagissais à l’application pure et simple du principe de prorata.
Ca dépend de ce vous entendez par « émotionnel » mais je suis moins d’accord, voir pas du tout.
Je préfère parler d’affectif tout en restant rationel.
Nous sommes encore d’accord et je ne vois pas en quoi ce que j’évoque y contrevient.
Tout comme j’ai du mal avec la vision du « tout partager » au motif que la notion du couple l’imposerait.
J’ai vécu 13 ans maritalement et j’assumais seul les revenus du foyer, c’était un choix, Madame ayant émis la volonté d’arrêter de travailler pour s’occuper de nos enfants.
Un couple c’est avant tout 2 individus dont les besoins et aspirations doivent être respectées.
Depuis des années j’ai également fait le choix du « noir et blanc », après mon divorce et les déconvenues avec différentes compagnes.
Puisque ca n’allait jamais, j’ai trouvé mon équilibre depuis des années maintenant dans le célibat en refusant toute forme d’injonction au titre du couple, de l’amour et compagnie.
Je considère tout simplement ne rien devoir de plus à l’autre que ce qu’il considère me devoir, en commençant par « rien », ensuite on voit.
De base vivre à deux versus seul permet à niveau de vie égal de réaliser des économies d’échelle (Un logement pour deux ne coûte pas deux fois plus chère qu’un logement solo, même chose pour pas mal de charges).
Après en effet, celui qui gagne le plus ne doit pas imposer un life style trop élevé à celui qui gagne le moins (sauf à accepter de le financer) et au contraire celui qui gagne le moins n’est pas en droit d’exiger qu’on lui paye un lifestyle qu’il n’aurait pas eu solo.
La communication est clé et pourtant loin d’être évidente à en juger par les nombreux contenus sur les réseaux qui parlent de michtoneuses ou de radinerie à tord et à travers.
Il n’en restera pas moins, dans le cadre du mariage (concubinage et PACS ne sont pas concernés), que la justice considèrera un préjudice pour celui des deux qui gagnait le moins en considérant un changement de niveau de vie.
Il faut le savoir (Ah l’amour)
PS: Et que si la pension compensatoire accordée peut être en rente ou capital, dans le cas de la rente elle s’arrête lorsque la situation financière change (remariage par exemple) alors que le capital est versé de façon définitive.
Hello,
je viens de me taper l’ensemble du post et il est toujours intéressant de voir comment chacun défend et argumente sa vision du sujet . Pour ma part, à 57 ans et 27 de vie commune avec mon épouse, nous sommes mariés sous le régime de la communauté et avons toujours mis en commun l’ensemble de nos revenus sans distinction. Aujourd’hui, je gagne 8 x plus (oui 8x), mais cela n’a aucune espèce d’importance, ce qui est à moi est à elle, et vice versa.
Dans ce contexte, notre train de vie a évolué au fil de nos augmentations de revenus sans que cela ne génère de frustration pour personne. Nous avons toujours fait en fonction de nos moyens communs avec pour priorité de donner le meilleur possible à nos deux grands garçons qui ont maintenant quitté le nid pour voler de leurs propres ailes.
Si nous devions nous séparer un jour, et bien c’est 50/50 et c’est très bien comme ça, de toute manière la prestation compensatoire reste due, avec ou sans séparation de bien, puisqu’elle est indexée sur le niveau de vie du couple au moment de la séparation.
Alors oui, les biens sous contrat de mariage ou ceux acquis en séparation de biens restent de la propriété de Mr ou de Mme, mais encore une fois, la prestation compensatoire viendra lisser tout cela, donc au final à quoi bon ?
La vie est déjà suffisamment compliquée comme ça pour se créer des problèmes quand on peut les éviter. Pour répondre au post initial de Maxi1, je pense qu’il faut se poser les bonnes questions et se fixer ses priorités : si pour toi le 50/50 prime, alors, et comme justement repris dans des précédents posts, tu accepteras d’adapter ton niveau de vie sur celui de ta femme pour ne pas créer de frustration, tu loueras un appart ou une maison parce qu’elle n’aura pas forcément les capacités d’acheter à hauteur de tes espérances, tu rouleras dans une voiture qui ne sera pas la plus récente et tu (vous) n’iras pas dans des restos étoilés, par contre, tu auras une super épargne pour tes vieux jours, si tant est que tu sois suffisamment en forme pour en profiter , et sinon c’est tes enfants qui en profiteront pour toi, t’inquiètes ! ou alors, tu sécurises ton couple dans le temps, tu vies comme tu as envie en fonction de vos moyens communs (ce qui n’empêche en rien d’épargner par ailleurs), t’auras moins de sous à la retraite sans doute (ta femme y veillera
), mais 30 ans ou plus de super souvenirs et le sentiment d’avoir construit quelque chose de solide et durable - ça a quel prix selon toi?
Je suis ravi d’apprendre que pour vous tout se passe bien et je le souhaite bien évidemment à tout le monde.
Malheureusement ce n’est pas le cas pour tout le monde.
Il faut juste savoir que ca peut aussi mal se passer, je dis juste qu’il faut le savoir et que les discours positifs ou pensées magiques, d’autant plus lorsqu’on est en position confortable pour les prodiguer sont faciles.
Pour autant je ne regrette rien, ne serait-ce que pour les enfants que j’ai eu, je considère qu’ils sont ce que j’aurai fait de mieux dans ma vie et je leur porte un amour inconditionnel.
Concernant la prestation compensatoire, je la considère injuste et ca ne devrait pas exister, du moins pas systématiquement.
Dans les faits, par votre niveau de revenus vous faîtes bénéficier à l’autre d’un certain niveau de vie et le jour ou même si c’est elle qui vous quitte vous devez encore payer au motif que son niveau de vie va changer?
Le 50/50 ok mais je considère que la prestation compensatoire s’avère souvent être une mauvaise farce.
PS: Comme le disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés, j’ai appris et je ne joue plus mon avenir (et celui de mes enfants) sur un coup de dés, aussi jolie et avenante puisse t’elle être
EDIT: Allusion à Candy supprimée.
Je tiens à souligner une erreur d’interprétation. Au pays de Candy, comme chacun sait, il y a des méchants et des gentils.
Vous ne pensez pas si bien dire, car au final comment distingue t’on les méchants des gentils?
En réalité il n’y a pas de bonnes ou mauvaises personnes, il n’y a que des personnes qui font de bonnes ou mauvaises choses.
On vous inculque la notion de méchants et gentils quand vous avez 10 ans, une fois adulte vous réalisez que c’est un peu plus compliqué et que tout n’est que nuances de gris.
Vous devez alors choisir et décider entre quelque chose de bien ou meilleur et quelque chose de mal ou moindre mal tout en assumant les conséquences de vos choix et décisions.
Dans le cas contraire vous êtes potentiellement le méchant
Alors comment vous dire comment ca se passe en réalité.
Dans mon cas et comme Madame ne travaillait pas, le Juge a décidé qu’elle gardait la voiture et moi le crédit.
Elle gardait aussi le logement le temps de la revente que je devais quitter tout en continuant de payer les factures.
La vision proposée est d’ailleurs un peu simpliste et biaisée (limite mensongère et partisane) puisque dans le cas du mariage en communauté de bien, la voiture et les crédits sont censés entrer dans la balance du 50/50.
Pour le logement, c’est revente (ou l’un rachète à l’autre sa part), solde du crédit si revente et partage à 50/50 de ce qu’il reste éventuellement.
Pour les (gros) cadeaux de Noël et anniversaire, financement du permis de conduire, achat de la première voiture c’était plutôt moi aussi (va voir ton père il gagne bien sa vie).
PS: ah oui j’oubliais, quand Madame a décidé d’aller vivre avec celui pour qui elle me quittait, que je devais faire une cinquantaine de kilomètres pour aller chercher nos enfants, le Juge a considéré que peu importe ce que ca me coûtait, que pour lui l’important était que je prenne et restitue les enfants à la garde de Madame.
L’une de mes filles avait d’ailleurs fait remarquer à sa mère qu’elle aimerait ne pas avoir l’impression que c’est papa qui doit tout le temps tout payer au motif qu’il gagne bien sa vie.
PS: Je trouve limite choquant que dans la vidéo il puisse être posé comme normal que Monsieur dont les revenus sont stables, comprendre que la responsabilité des revenus reposent principalement sur Monsieur laissant penser que Madame elle fait comme elle veut la pauvre …
Mais le projet est commun, l’amour tout ca (Mais les hommes sont quand même un peu des salauds qui ne font rien qu’à profiter des femmes hein, même si ils ne le font pas exprès)…
C’est un vaccin contre le mariage ton témoignage
Un peu, mais heureusement qu’elles ne sont pas toutes comme ca, c’est valable pour les hommes aussi.
Je pense qu’il y a autant de tordus d’un côté que de l’autre et je m’oppose à la vision de la femme « oie blanche » victime de l’homme.
En fait c’est dans les moments difficiles que l’on perçoit vraiment la nature de l’autre et une facette de sa personnalité que l’on ne soupçonnait pas, que l’on soit femme ou homme.
PS: Moi une fois m’a suffit pour comprendre que si ca tournait mal je serai le dindon de la farce.
Quand d’autres hommes m’expliquent qu’ils ont remis le couvert (parfois plusieurs fois) pour se faire rincer à chaque fois je ne les comprends pas.
Il paraît même qu’il y aurait une sorte de secte ou loge maçonnique dans laquelle (tout)les hommes comploteraient pour asservir les femmes, le patriarcat.
Je n’ai jamais reçu d’invitation …
vous vous prenez trop la tête :
un compte commun abondé moitié moitié par chaque personne qui paye toutes les charges ( vacances inclues)
et chacun un compte perso pour gérer comme il veut le reste .
ma femme gagnait plus que moi avant , je mettais autant qu’elle . Elle a décidé de passer à mi temps donc elle gagne moins mais met autant que moi .
chacun peut faire son choix de vie et peut se payer ce qu’il veut sans que l’autre est à redire .
J’ai l’impression que tout a été dis ici.
Il n’y a pas de solution parfaite et adapté à tout le monde, chacun a sa vision des finances.
Je dirais qu’il faut que tu acceptes une solution qui convienne à tous les deux, et donc d’en parler avec l’autre.
Vu la tournure de ta question la répartition au prorata des salaires ne semble pas te convenir.
Quel que soit ton choix, il faut que la solution ne crée pas de rancœur pendant votre vie de couple mais aussi pas de regret si celle ci se termine.
Je rejoins l’équipe du partage des dépenses au prorata des revenus.
C’est la méthode que nous avons retenue avec mon épouse actuelle.
Le calcul est simple et réalisé une fois par an au moment de la déclaration de l’IR.
Ce qui m’a poussé vers cette méthodologie, un divorce… Et la prise de recul sur l’iniquité des dépenses lors de mon précédent mariage.
J’étais le dindon de la farce…
Au final, j’ai abandonné un combat judiciaire pour .
tourner la page au plus vite.
L’histoire je pense m’a donné raison, j’ai construit une famille avec mon épouse actuelle et suis comblé.
Morale de l’histoire « les bons comptes font les bons amis / amants ».
Si un malheur de couple devait arriver, personne ne sera lésé au niveau financier.
Je comprends votre position et vous rejoins quelque part sur ce point, à ceci près que concernant le fait que personne ne doit être lésé, je considère avant tout mes enfants
(Je considère que j’ai contribué à les faire venir au monde, qu’ils ne m’ont rien demandé et que je leur dois plus que ce qu’ils me doivent, ne serait-ce que parce qu’ils ont enchanté ma vie malgré tout les ennuis qu’ils ont pu me causer).
Lorsqu’ils sont venus au monde, j’ai réalisé qu’ils étaient l’avenir, moi le passé et que nous partageons le présent.
Que je suis appelé à devenir un souvenir et que le temps qui me reste imparti me permet de faire au mieux pour partir sans rien regretter.
PS: Etre en couple n’est depuis longtemps plus une finalité pour moi (indépendance affective) et la solitude n’est pas une fatalité, elle a même des avantages.
Le sujet m’a d’ailleurs rappelé et renvoyé à cette chanson de Camille (Le sac des filles), trop aimer peut être fatal lorsque la réalité finit par vous rappeler à sa hiérarchie
Je partage mon avis, car je suis en désaccord avec beaucoup d’opinions ici.
Personnellement, je ne suis pas marié, mais en couple, et je suis contre le pro rata. Je gagne bien plus que ma copine, notamment parce que je travaille dur et que j’ai beaucoup investi.
J’ai toujours une inquiétude en tête : si je donne plus qu’elle, le jour où elle me quittera, j’aurais l’impression de m’être fait avoir.
Oui, c’est un manque de confiance, certes, mais à notre époque, je ne fais totalement confiance à personne. Pourtant, elle est la personne en qui j’ai le plus confiance.
Il m’arrive de payer pas mal de choses en plus, comme les restaurants en fin de mois, mais ce sont des dépenses que je choisis, pas des obligations imposées par un pro rata. Mentalement, c’est très différent.
Nous avons un compte commun pour les dépenses communes, où nous versons environ 600 euros chacun chaque mois. Si cela ne suffit pas, nous rajoutons la même somme chacun. À côté de ça, il est convenu que je n’ai rien à dire sur ses dépenses personnelles, et vice versa. Cela nous convient bien.
PS : Je ne lui ai pas caché ce que je viens d’écrire. Elle connaît mes pensées sur ce sujet.