SCPI :
- Gestion très passive, diversification (pays, secteurs, types de biens), risque de vacance locative fortement réduit
- À priori plus liquide et moins risqué de manière générale.
- Rendement possible de 6% par an (avant impĂ´ts) sur 100% du capital investi !
- Valorisation des parts généralement autour de 1% à 1,5% par an.
- Fiscalité avantageuse pour les SCPI dont les loyers proviennent de l’Europe hors France.
Immobilier physique :
- Gestion non passive : travaux, locataires, mise en location, vente. Moins diversifié, probablement moins liquide.
- Possibilité de rendement brut supérieur à 10% (surtout en ce moment), mais un rendement net souvent inférieur à 5% (avant impôts).
- Valorisation historique des biens entre 1% et 4% par an selon les villes (parfois plus, mais je préfère rester prudent).
En résumé, les SCPI remportent haut la main le duel… Mais si l’on creuse un peu, l’immobilier physique présente des avantages considérables, notamment pour un nouvel investisseur, et en cas d’achat à crédit :
1- Le calcul du taux d’endettement varie d’une banque à l’autre, mais un avantage majeur de l’immobilier direct est que les loyers sont généralement pris en compte dans la formule du taux d’endettement avec leur valeur brute (qui peut atteindre les 10%, comme mentionné plus haut), même si le rendement net se rapproche de celui d’une SCPI. Donc, à performance nette égale, on s’endette moins pour investir en direct dans l’immobilier.
De plus, les crédits immobiliers accordés pour l’achat de parts de SCPI sont généralement moins avantageux, ce qui accentue cet inconvénient pour les SCPI. (Pour un premier achat il est même possible de demander un crédit pour achat de RP (+avantageux), même si c’est pour acheter un bien qu’on souhaite mettre en location (il ne faut pas en abuser cependant).
2- Possibilité d’amortir un bien immo physique en LMNP (qui reste très avantageux pour l’instant) et en SCI à l’IS (un peu moins intéressant, mais fiscalité des loyers quand même plus souple. Ce n’est pas possible avec des parts de SCPI, ce qui confère un avantage fiscal aux loyers de l’immobilier en direct.
3- j’ai l’impression que les biens immo physique ont tendance à se valoriser plus rapidement dans le temps, offrant ainsi de meilleures plus-values à la revente, ce qui est souvent le véritable moyen de s’enrichir dans l’immobilier. J’ai d’ailleurs un peu de mal à comprendre pourquoi les parts de SCPI se valorisent moins vite.
Conclusion :
Sur le papier, l’avantage de l’immobilier en direct n’est pas évident. Les SCPI semblent plus attractives (gestion passive et rendement net avant impôt égal à l’immobilier physique). Cependant, l’immobilier direct reste une meilleure option pour les nouveaux investisseurs qui souhaitent augmenter leurs revenus et sont prêts à gérer un bien et des locataires.
Qu’en pensez-vous ?