Bonjour,
Je suis nouveau ici, pas encore familier avec les acronymes de la communauté… c’est quoi un « DCA » ?
J’ai ouvert une assurance vie pour mon enfant mineur, en me disant qu’en effet, le rendement sur la durée est sans doute meilleur qu’un livret, quel qu’il soit.
Mais un autre point me taraude, depuis peu, à l’approche de la majorité de cet enfant.
En effet, c’est l’enfant qui est titulaire du contrat.
Donc à ses 18 ans, il en devient propriétaire de plein droit, et peut exercer tous les actes de gestion, notamment des rachats, et il y a un fort risque de dilapidation de l’argent, la « maturité » en la matière pouvant parfois être (très) tardive.
Ainsi, au moment d’investir dans sa première résidence principale, le jeune pourrait se retrouver sans le sou à 30 ans, après avoir dilapidé dans les 12 années précédentes, les 30 ou 50 k€ (ou plus) mis de côté à grand-peine par papa-maman (voitures, motos, fêtes, voyages, « années de césure »…).
Certains sont prêts (= suffisamment matures) à gérer des « grosses » sommes dès leurs 20 ans, pour d’autres c’est plus long, 25 ans, 30ans,…
Du coup je me demande si l’assurance-vie est la meilleure méthode, au regard de ce risque, qui n’est pas du tout anticipable (en dehors et dans la limite de l’éducation qu’on donnons à ses enfants).
Les multiples influences que nos jeunes subissent dans leur environnement (y compris le net) et sur lesquelles nous, parents, n’avons aucun contrôle, n’aident pas vraiment.
Certains sites, notamment ceux des notaires ou qui traitent de succession, évoquent la possibilité d’adjoindre au contrat d’assurance-vie, un « Pacte Adjoint » qui définit les limitations dans la jouissance du contrat (gestion, rachats,…) envers son jeune et nouveau titulaire.
Mais la portée d’un pacte adjoint ne peut pas aller au-delà des 25 ans de l’enfant, ce qui est pour certains encore « trop jeune ».
Jusqu’à ce que je découvre les CONTRATS DE CAPITALISATION, quasi-jumeaux des contrats d’assurance-vie, à ceci près qu’ils ne sont pas liés au décès de leur titulaire, et qu’ils sont transmissibles.
D’où l’idée : en tant que parent, souscrire un Contrat de Capitalisation non pas au nom de l’enfant, mais au nom du ou des parents (possibilité de contrat joint), et faire la donation du contrat à l’enfant quand on juge que c’est le bon moment (étape de la vie, maturité de l’enfant, par exemple), et tant qu’à faire, profiter au passage des abattements fiscaux sur les donations…
Aussi, avant de téléphoner à un vendeur de contrat de capitalisation, qui me fera l’article sur son produit forcément fantastique, je souhaite recueillir l’avis de la communauté sur cette « martingale d’abattement de risque »…
Merci !