Je m’appelle Arthur et je suis étudiant en avant-dernière année d’école d’ingénieur en France, avec une spécialité en IA et data. Suite à mon premier salaire de stage (il y a 1 an) j’ai décidé de me renseigner sur l’investissement et c’est depuis devenu une véritable passion/obsession.
I/ Ma situation actuelle
Mes parents financent intégralement mes études, ce qui me permet de me concentrer sur mes objectifs sans pression immédiate. Mon but principal : Faire croitre mon capital le plus possible afin de générer à terme une rente massive (au moins 10k net par mois). Ambitieux, je sais. Avec une haute tolérance au risque et un horizon (très) long terme, je vise à optimiser mes placements pour une croissance rapide. À la sortie de l’école, le salaire moyen est autour de 46k€ brut, ce qui devrait booster mes capacités d’investissement. J’envisage aussi l’option de travailler en Suisse et habiter en France (ce qui implique un x1.8 environ du salaire…non négligeable)
II/ Mes investissements actuels
PEA Bourso : 11k€ → 40% EN ETF US TECH, 5% ETF INDE, 20% ETF ASIE EMERGENTE, 10% ETF MSCI USA x2 (levier), 2% TTE, 5% Schneider, 3% Sanofi, 3% AIR LIQUIDE, 7% LVMH. La strategię était d’être fortement exposé aux USA qui sont clairement les leaders dans le marché de la tech, tout en prenant de l’exposition aux marchés émergents asiatique et en ayant aussi une poche actions FR à intérêt.
AV BOURSO: 300€ investis il y a 6 mois pour ‘prendre date’. Je n’alimente pas cette enveloppe pour l’instant (au moins tant que je n’ai pas rempli le PEA). Je profiterai des avantages fiscaux plus tard.
BienPrêter : 2.2k€ (prêts P2P avec un rendement moyen de 14.5%). Versements de 20 euros par mois réinvestis à chaque fois pour intêrets composés. J’ai reparti ce montant par prêts de 50 euros chacun pour diminuer au maximum le risque.
Private Equity : 500€ (via TR, pour diversifier dans des startups, j’ai cru voir que ce n’était pas forcément très populaire ici😅 ).
CTOIBKR: 500€ → 10 actions américaines à horizon 3 ans, copie du portefeuille 10 lines de Frederic Petit. Recherche d’un fort potentiel de croissance dans le milieu tech changeant.
Total investi : environ 14k€. Je suis encore au début, mais je cherche à scaler intelligemment. Je suis preneur d’avis sur mes investissements actuels, qu’ils soient positifs ou négatifs, le but de ce post est de m’exposer à des avis extérieurs.
III/ Stratégie Actuelles
Investir mes rentrées d’argent dans l’etf US TECH et Asie Emergente de mon PEA.
IV/ Stratégies envisagées
Au cours de l’année 2026:
Ajouter du crypto (Bitcoin/Ethereum) pour le upside risque élevé, mais limité à 10% du portfolio. Mon frein actuellement et que les marchés sont au plus haut et je n’ai pas envie de m’y précipiter alors que j’ai l’impression qu’on est proche de la fin du cycle BULL…
Profiter de mon statut étudiant pour faire un crédit étudiant (qui possède un taux avantageux) et investir immédiatement dans une SCPI qui me générera des dividendes. Ces dividendes seront utilisés pour rembourser le prêt, le reste sera comblé par mon salaire. Je ne suis pas convaincu de la rentabilité de cette opération compte tenu de l’impôt à 47% sur les dividendes (30+17)…des avis ?
Me lancer en Freelance fin 2026 (j’estime que j’aurai assez de compétences à ce moment là) avec mes compétences data/IA en parallèle de mes études pour générer un complément de revenus à investir
Une fois avec un emploi:
Une chose dont je suis assez certain et sur laquelle j’aimerai FORTEMENT un avis de votre part: l’immobilier locatif. Acheter un bien à crédit avec un minimum d’apport qui est dégradé et donc sous la valeur du marché, le rénover puis le mettre en location. Le but étant que le revenu de la location rembourse à minima les mensualités du prêt voir génère un cashflow positif. Continuer l’opération autant que possible. Se faire conseiller me parait une bonne idée, j’ai eu un contact avec Oscar Benac qui propose un accompagnement, des avis sur l’idée de se faire accompagner et sur Oscar ?
V/Mes objectifs financiers et de vie
Court terme (1-2 ans) : Graduer, décrocher un job à +46k€, et porter mon patrimoine à 50k€ via épargne mensuelle.
Moyen terme (5 ans) : Atteindre 250k€ investis
Moyen-Long terme (10 ans): Atteindre le million d’euro
Très long terme (25 ans): Générer 10k par mois de rente « passive »
Qu’en pensez-vous ? Est-ce que ma stratégie est solide, ou y a-t-il des pièges que j’ignore ? Des conseils sur des allocations précises, ou des opportunités en IA/data pour booster mes revenus ? J’aimerais vos retours d’expérience, surtout de ceux qui ont commencé jeunes comme moi !
Merci d’avance pour vos insights, j’ai hâte d’échanger avec vous !!
Tu peux viser plus que ça. En salaire net, environ 3x plus en Suisse qu’en France. Et pas besoin d’habiter en France, tu vas passer trop de temps dans les trajets. Si tu as un bon job, et que tu investi en bourse, il vaut mieux habiter en Suisse.
Et il n’y a pas que la Suisse, les US c’est le top pour les jobs dans l’IA.
Dans le domaine de l’IA il y a moyen de gagner beaucoup plus en ce moment, si tu es motivé pour être un des meilleurs, pour bouger et prendre les meilleures opportunités, pour rester au top et t’investir à fond dans ton job. C’est pas un mode de vie qui correspond à tout le monde, à toi de voir avec tes objectifs de vie perso. Mais le retour sur investissement peut être très élevé, bien plus que de consacrer tes heures libres à investir dans du locatif. Focalise toi sur tes études pour l’instant, pour te donner les meilleures chances de trouver un bon job.
Un dernier point, garde de l’argent de côté pour la fin de tes études, si tu veux te payer un bon stage, un déménagement.
Salut Eppo, merci de ton retour ! Tu sais quels sont les avantages d’habiter en suisse vs en France niveau investissement ? J’avoue que quitter la France me trotte dans la tête (surtout au vu des récentes actualités…).
Tu as l’air de t’y connaitre dans le domaine de l’IA/data, tu y travailles ? Je suis carrément preneur d’infos sur ce marché si tu en as une bonne connaissance !
Message bien reçu en tout cas, je me focalise à fond sur mes études pour exploser en connaissances d’ici la fin de mon cursus.
accroître son capital n’est pas un but tout autant que l’indépendance financière.
Et si tu essayais plutôt de trouver un job qui te plaît et qui te donne du plaisir et en passant te fasses gagner pas mal?
T’as 22 ans, l’argent devrait contribuer à te rendre heureux avant tout, pas à te tenir occupé en t’empêchant de penser à/faire autre chose (je ne dis pas que ça soit le cas mais je peux me baser que sur ce que je lis).
Après si c’est cumuler de l’argent qui te rend heureux… Fonce!
Les impôts. En Suisse on ne paie pas d’impôt sur les gains en bourse. Et le comfort de vie, en tant que frontalier tu passes bcp de temps dans les transports.
Sinon, la France a aussi de nombreux avantages, même si les salaires nets sont bien plus bas. Coût de la vie plus bas, santé gratuite, aide pour les familles, etc. Si tu es jeune, en bonne santé, sans enfant, avec un bon job, la Suisse est sûrement plus intéressante financièrement, mais sinon la France peut être plus intéressante.
Plus ou moins, le domaine est vaste. Il y a de très bon jobs, intéressants et très bien payés si tu as des compétences rares et recherchées. Mais c’est aussi un domaine qui évolue vite, il faut rester motiver pour rester au top. Si tu veux un très bon job il faut te construire un bon profil, en formation initiale, stages, être prêt à bouger pour prendre les meilleurs jobs. C’est pas évident.
Et sinon, j’avais oublié de répondre à un point de ton message initial :
Avec un salaire français c’est compliqué. Utilise un simulateur d’intérêt composé pour te rendre compte des possibilités.
Merci pour ton retour Suisse vs France, très instructif !
C’est aussi l’impression que j’ai pour ce domaine, il faut clairement être passionné et rester à la pointe du savoir pour vraiment se distinguer de la concurrence. J’ai de la chance car c’est un domaine qui me passionne et lorsque je suis passionné j’ai tendance à ne pas compter mes heures d’apprentissage/travail. Je planche déjà sur la construction d’un profil « en béton »: networking à des events IA, alimentation croissante d’un portfolio de projets autodidactes, stages qui claquent sur le CV et sont instructifs. Le bémol risque d’être la mobilité, avec ma copine on est pas très citadins et on est surtout grand pratiquants de sport outdoor et amoureux de montagne, elle est ingé aussi. D’où l’option frontalière: elle qui bosse à Annecy, moi à Geneve…Même si clairement le marché data/IA a pour l’instant l’air plus dynamique sur Zurich/Paris/US.
Je suis conscient que le million d’ici 10 ans semble impossible avec un salaire FR, d’où l’option d’être frontalier (ou travailler en Suisse). Je cherche clairement un maximum de leviers à activer pour augmenter mes revenus le plus vite possible.
C’est vrai que mon message peut paraitre très tourné vers l’aspect financier. J’apprécie la perspective différente que tu amènes et je tiens à te rassurer, j’ai plusieurs passions et ma vie ne tourne pas autour de l’argent: trail/cyclisme, philosophie et une réelle ambition de fonder une famille qui pourra être protégée des aléas de la vie.
Je n’ai pas détaillé le « pourquoi » derrière cet objectif car c’est assez personnel mais le but n’est clairement pas d’être le plus riche du cimetière, aucune utilité . Ce qui me rend heureux par dessus tout est de passer du temps avec des gens que j’aime, dans des endroits que j’aime, et je n’ai pas envie d’être obligé de favoriser des obligations pro vs perso. Pouvoir offrir les meilleures études à mes enfants s’ils le souhaitent. Le but étant d’être libre de ses propres choix et de son temps, sans avoir la sensation de se contraindre à une certaine frugalité. J’ai conscience que cette notion de frugalité est subjective ! Ma hantise est de devoir imposer des concessions aux gens autour de moi plus tard uniquement car je n’aurai pas anticipé ces problématiques là. Après si ça peut se faire en combinant job passionnant + croissance forte du patrimoine alors c’est tout bénéf ! J’ai la chance d’avoir poursuivi des études dans un domaine qui me passionne donc je pense que c’est largement faisable.
J’espère que tu comprends un peu plus mon cheminement actuel, belle journée à toi !
Merci pour avoir pris le temps, mon but était juste d’inviter à la réflexion : on vit (et je suis très content d’avoir été jeun bien avant ça ) dans une époque ou les jeunes sont bombardés de message les stimulant à être les plus beaux, les plus riches, les plus forts, etc. Quitte à faire ce qu’ils n’aiment pas (c’est très banalisé mais qui veut comprendre comprendra) et c’est très facile de tomber dans le piège.
Je n’avais aucune intention de porter jugement et je m’en excuse si jamais ça a été perçu de telle manière.
Pour revenir à ton sujet, je t’invite à penser autrement car il y a d’autres moyens de s’enrichir que la finance. Par exemple en travaillant pour une startup dont tu peux toucher des parts (et si ça explose tant mieux), avec ta carrière (en augmentant les revenus tu peux augmenter les investissement), avec le réseau (avoir les bons contacts peut donner accès à des opportunité dont les autres ne sont pas au courant), etc.
De toute manière il y a des fortes chances que tu réussisses très bien: tu commences jeune et ça c’est un grand avantage!
C’est un point difficile et qui, de mon point vue, a un grand impact en terme de carrière. Mais, il y a des choses plus importantes que la carrière, c’est juste qu’a un moment on doit faire des choix et accepter qu’en general on ne peut pas tout avoir. J’ai eu de la chance, ma femme a fait de grandes concessions pour ma carriere.
Il y a aussi de belles montagnes en Suisse mais la plupart des jobs intéressants seront dans les grandes villes. Tu peux habiter à la « campagne » en périphérie mais ça reste très dense quand même. Et tu devra vivre dans un appartement, plutôt petit si tu ne veux pas claquer tout ton salaire. C’est un inconvénient de la Suisse. Ça ne convient clairement pas à tout le monde.
Annecy ne te permettrait de travailler qu’a Geneve, qui n’est pas le top pour les jobs dans l’IA. Et, avec les trajets, ça fait moins de temps pour t’investir dans ta carrière, donc ça ouvre forcement moins de portes.
Sur une note plus positive, ça vaut le coup de regarder les jobs en Suisse ou autre, de discuter avec ta copine de vos plan de vie/carriere, et je considérer différentes options.
Ne t’inquiètes pas je n’ai pas perçu ton message négativement du tout ! Au contraire, ça enrichit d’avoir des retours différents des conseils classiques, c’est clairement ça que je viens chercher sur des forums !
Très précieux ces conseils sur l’enrichissement autrement que dans la finance. C’est vrai que bosser en start up semble avoir plusieurs avantages: plus stimulant qu’une grosse boite, plus haute montée en compétences car touche à tout, plus de possibilité de se démarquer et enfin cette opportunité de revalorisation énorme des parts en cas de succès de la start-up. Petite question: est il possible de prendre des parts dans les start up même très petite ? Ou ce système de part n’est disponible qu’à partir d’une certaine taille d’entreprise ?
Ok merci de ton retour sur la mobilité, c’est peut-être un sujet que j’avais sous estimé. Est ce possible d’avoir une trajectoire de carrière très croissante si l’on est en hybride (moitié remote, moitié présentiel) ou même full remote. J’aurai tendance à dire qu’être en remote est clairement un frein dans ta carrière mais ca se trouve c’est une idée reçue…tu as un avis sur la question ?
Concernant les trajets Annecy/Geneve je m’étais dis qu’en prenant le Léman Express cela me permettrait de bosser dans le train donc de m’investir presque tout autant que si j’étais encore au bureau. Peut-être que je sous estime l’impact d’une présence physique au bureau ?
J’ai vu que Zurich semblait très dynamique niveau IA avec notamment beaucoup des grosses boites américaines tech. C’est une option que j’envisage à la fin de mon cursus.
Ça tu n’en sais rien
Pour être passé par là c’est facile d’être tolérant à la volatilité avec 10k€. Quand tu auras des centaines de milliers voir des millions tu changeras d’avis
Sinon le million en 10 ans, me semble impossible
Il faudrait épargner 5k/mois pendant cette durée avec un rendement de 10% tous les ans.
Ça veut dire gagner autour de 6k5 en supernet grand minimum en épargnant presque tout ton revenu. Et ça c’est 120k brut/an en salaire
Le temps que tu atteignes ce salaire en France si un jour tu l’atteins, tu pourras jamais épargner assez
Pas de taxation en Suisse sur les revenus du capital pour tout ce qui est bourse (capitalisant) par exemple (avec des limites pour pas que ce soit une activité vue comme professionnelle)
Par contre les dépenses en Suisse pour avoir étudié la question c’est énorme. Le logement notamment
Je suis pas sûr que jeune diplômé ça vaille le coup mais par contre après oui si tu peux viser un très haut revenu
Je pense aussi que c’est en rapport avec ton patrimoine, aujourd’hui 10k représente tout mon patrimoine, donc c’est quand même significatif. Après c’est sûr que j’ai une sécurité avec mes parents que je n’aurai pas par la suite, là, tu as raison.
J’ai bien conscience que le million en 10 ans sera très dur voir peut paraitre impossible mais je suis certain qu’en étant ambitieux et déterminé il est possible d’y arriver. D’une manière ou d’une autre. Et puis si finalement j’échoue avec un objectif d’1 million, je serai quand même plus haut que si je m’étais visé un objectif de 100k, j’aime les challenges. C’est aussi pour ça que je viens sur des forums, échanger et peut être identifier des opportunités (ou même des faiblesses!) qui étaient dans mon angle mort.
Même avec une famille ca vaut le coup ? J’ai vu en ligne qu’une très bonne éducation en suisse coutait un prix faramineux. +le logement qui ducoup serait plus une maison qu’un appart.
La hybride fonctionne bien, pour l’instant, mais pas mal d’entreprises font marche arrière. A voir comment ça se passe dans quelques années.
Tu peux bosser dans le train mais tu perds quand même pas mal de temps, c’est pas pareil. Au dessus tu parles aussi de l’importance de passer du temps en famille, donc à considérer aussi. L’argent n’est pas le plus important, c’est bien de de fixer des objectifs comme tu le fais, mais ne pas non plus te fixer trop la dessus, profite de la vie, des choses les plus importantes pour toi pour déterminer tes choix.
C’est possible d’avoir une très belle carrière, des postes intéressants et bien rémunérés, en étant peu mobile, mais c’est sûr que la mobilité ça aide.
Ok, hybride ça parait vraiment avantageux pour une balance pro/perso.
Le marché de la data/IA tu le trouves dynamique en France ? Il y a pas mal de scale ups (Backmarket, Alan, qonto…) qui ont l’air d’offrir de bonnes conditions de travail/rémunération. Après j’imagine que le plus dynamique reste aux US…
Pas pour les obligations. Les dividendes et intérêts sont taxés avec les autres revenus.
Je dirai plutôt que jeune c’est le plus valable, tu as encore des dépenses faible, pas d’enfants, la santé en plutôt ok, si tu es ok dans un petit logement ça va.
. Ce qui me rend heureux par dessus tout est de passer du temps avec des gens que j’aime, dans des endroits que j’aime, et je n’ai pas envie d’être obligé de favoriser des obligations pro vs perso. Pouvoir offrir les meilleures études à mes enfants s’ils le souhaitent. Le but étant d’être libre de ses propres choix et de son temps, sans avoir la sensation de se contraindre à une certaine frugalité. J’ai conscience que cette notion de frugalité est subjective ! Ma hantise est de devoir imposer des concessions aux gens autour de moi plus tard uniquement car je n’aurai pas anticipé ces problématiques là. Après si ça peut se faire en combinant job passionnant + croissance forte du patrimoine alors c’est tout bénéf ! J’ai la chance d’avoir poursuivi des études dans un domaine qui me passionne donc je pense que c’est largement faisable.
) dans une époque ou les jeunes sont bombardés de message les stimulant à être les plus beaux, les plus riches, les plus forts, etc. Quitte à faire ce qu’ils n’aiment pas (c’est très banalisé mais qui veut comprendre comprendra) et c’est très facile de tomber dans le piège.
mais la plupart des jobs intéressants seront dans les grandes villes. Tu peux habiter à la « campagne » en périphérie mais ça reste très dense quand même. Et tu devra vivre dans un appartement, plutôt petit si tu ne veux pas claquer tout ton salaire. C’est un inconvénient de la Suisse. Ça ne convient clairement pas à tout le monde.