Crédit lombard Boursobank

Donc en ce moment quelque-chose comme 3,50+1=4,50% ?
Pas cadeau non plus.

Contre 4,25 % chez BoursoBank.

Cependant, le contrat Spirit 2 a l’avantage d’aller jusqu’à 9 ans et d’avoir un taux variable. Ce qui devrait permettre de diminuer probablement son coût en tenant compte des baisses de taux potentielles à venir.

Celui de BoursoBank sera sur 5 ans seulement et à un taux fixe de 4,25 %.

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Il y a une autre grosse limite à l’avance Suravenir : l’appel de marge est bourrin, pour une LTV de 65% (LTV = loan to value, ratio du montant du prêt sur la valeur de l’AV).

Si tu as 100 €, tu peux emprunter 60 €. Si ton AV baisse de 8% (ce qui n’a rien d’exceptionnel) et passe à 92 €, ton avance représente plus de 65% du montant du contrat. Tu dois donc rembourser partiellement l’avance sous 15 jours ! Et si ton contrat passe à 57 € (soit 43% de baisse, ça peut arriver sur un portefeuille 100% actions) ils se servent immédiatement.

Chez Spirica, c’est déjà plus soft. Tu as 20% de battement (mais en intégrant les intérêts du prêt) avant qu’ils ne demandent le remboursement, avec 1 mois pour s’y conformer.

Sur Bourso, la LTV est plus faible (50% de la valo de l’AV) mais les appels de marge sont plus doux : ton AV peut baisser de 40% avant qu’ils ne viennent se servir.

Les 9 ans de Spirica sont un avantage sur Bourso, mais il faudrait voir comment les reconductions tacites de l’avance sont gérées (le contrat ne le dit pas explicitement). Est-ce qu’ils vérifient la couverture de 60% au moment du renouvellement ou selon sa valeur au moment de la souscription de l’avance ? Dans le second cas, si le contrat baisse, tu pourrait te retrouver à faire un remboursement au bout de 3 ans.

Pas évident de savoir quelle est l’offre la plus adaptée pour investir à long terme ! L’avance Spirica laisse plus de temps pour récupérer d’un bear, mais autorise moins de drawdown. :thinking:

Clairement, la ligne de crédit des AV Luxembourgeoises est plus souple (meilleure LTV et pas de délai), mais c’est réservé à une minorité d’investisseurs. J’en viens à me dire que prendre du levier par futures ou par ETF leveragé est peut-être plus adapté aux investisseurs moins fortunés, mais ils demandent plus de connaissances, de discipline et ont des inconvénients.

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Pour mon expérience perso:

  • J’ai pris 250K€ de crédit lombard chez bourso à 1%
  • J’ai acheté un appart à Malte que je met en AirBNB (et me servira pour loger ma holding là bas)

Clairement, même avec une renta de 12%, le bien ne se remboursera pas en 5 ans. Mais d’ici là, l’assurance vie aura assez grandie (100% ETF Monde mais levier inférieur au max) et mon activité opérationnelle génère assez de cash pour rembourser d’ici là.

Avec les taux actuels (4% et +), c’est peut être dangereux de faire du lombard Boursorama (en AV luxembourgeoise, c’est différent car on peux rouler)

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C’est assurément moins sexy avec les taux actuels qu’à 1% (j’ai failli avoir le myLombard à 0,5% mais le 0,95% est chouette aussi). Cela limite les façons raisonnables d’utiliser ce levier.

Pour quelqu’un qui a un portefeuille sécuritaire (par exemple 20% d’actions et peu de CRD sur de l’immobilier), ça ne me semblerait pas hyper judicieux non plus. :grin:

Si tu as déjà un portefeuille avec un très fort taux d’actions, je pense que tu peux tout de même réduire le risque global en levant du lombard pour acheter de l’obligation Investment Grade en ETF (non daté).

  • Si les taux baissent dans les 5 ans, l’augmentation de valeur de tes ETF te permet d’arbitrer vers du monétaire pour réduire l’effet duration pour la suite et surtout, tu peux rembourser ton lombard et en reprendre un nouveau à taux plus bas.
  • Si les taux restent stables, l’écart entre le rendement des obligations et le lombard n’est pas monstrueux, surtout si tu peux le faire en enveloppe fiscale. 1% de negative carry sur 1/3 du patrimoine (si levier de 50%) c’est pas la mort.
  • Si les taux montent, ça dépend. Si tes obligations ont une duration très supérieure au lombard restant à courir, tu prends cher sur leur prix et les coupons ne compenseront pas nécessairement assez vite. :grimacing: Tu peux réduire le risque en arbitrant au fur et à mesure des années vers des obligations à plus court terme, voire en fonds Euros.

La pire configuration, c’est une relance de 2022 : hausse des taux + bear sur les actions, là tu regrettes ton lombard.

Donc effectivement, à 5 ans, tu as des risques de payer plus que ça ne rapporte, mais ça peut être intéressant si les marchés actions se prennent une banane, que tu as une fraction action élevée ET que tu n’achètes pas plein d’obligations à 30 ans.

C’est pas une décision triviale !

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Dans l’hypothèse où les conditions de reconductions tacites sont favorables, j’en viens à penser que booster la part de l’avance en incluant une composante actions suivant l’indice ACWI pourrait être une bonne idée. Envisager une approche de DCA sur une période de 8 mois pour éviter les pics, tout en laissant l’épargne fructifier sur un horizon d’investissement légèrement supérieur à 8 ans (avec 2 reconductions). Risqué, certes, mais la volatilité doit pouvoir être atténuée par une grande diversification et un horizon d’investissement moyen à long terme.

Qu’est-ce que tu entends par « booster la part de l’avance », @sebastien.ft ?

Je possède une vieille AV avec frais sur versement et des frais de gestion de 0,3%/an sur le fond Euro.
Évidemment je ne verserais plus jamais dessus.
Je m en suis servi pour obtenir une avance (coût à 2,7%/an jusqu au 31 décembre) remboursable sur 8 ans pour acheter des cryptos.

En effectuant quelques calculs, j’ai réalisé que je me suis emporté… :sweat_smile:
Les taux élevés ne sont « rentables » que si l’on prend un risque significatif, mais les gains potentiels ne justifient pas le niveau de risque accru, étant donné que les marges sont minces.

J’ai reçu une réponse de LinXea concernant les taux actuels et les conditions de reconduction. Pour ce qui est du taux, la réponse est claire : 4,5%, proposé par Spirica en se basant sur un calcul de TME majoré de 1 point. En ce qui concerne la reconduction, les détails sont un peu plus obscurs, mais retenons que tant que le contrat ne dépasse pas une LTV de 80%, les feux sont au vert.

Voici la réponse complète :

Pour le contrat Linxea Spirit 2 voici comment est calculé le taux de l’avance :

Pour les années civiles précédant l’année du remboursement définitif de l’avance, les taux mensuels applicables seront égaux au Taux Moyen des emprunts d’Etat à long terme (TME) majoré de 1 point. Ces taux mensuels ne pourront être inférieurs au taux de participation aux bénéfices du Fonds Euro Général ou, le cas échéant, du Fonds Euro Nouvelle Génération, constaté pour chaque année civile majoré de 1 point.
Pour l’année de remboursement définitif de l’avance, les taux mensuels applicables seront égaux au Taux Moyen des emprunts d’Etat à long terme (TME) majoré de 1 point.

Le dernier TME mensuel est de : 3.5% et il faut le majorer d’un point ce qui donne 4.5% mais ce taux va évoluer en fonction de la variation du TME.

Concernant le renouvellement il est noté : « L’avance vous est consentie pour une durée de 3 ans renouvelable deux fois, par tacite reconduction. »

La reconduction est tacite.

Sachez que :

« Si le montant de l’avance à rembourser devient supérieur à 80% de la valeur de rachat du contrat, Spirica vous en informera et vous demandera le remboursement de tout ou partie de l’avance afin d’être de nouveau conforme avec les critères présentés au point 1 de ce règlement.
Si le remboursement demandé n’est pas effectué dans un délai d’un mois, Spirica sera en droit de procéder automatiquement au rachat partiel ou total du contrat en sa faveur, afin de rembourser le montant de votre avance. Le solde du rachat vous reviendra. La fiscalité applicable par défaut sera le prélèvement libératoire forfaitaire. »

La solution peut être aussi de verser sur le contrat pour redescendre sous les 80 % ?

Bien sûr, un appel de marge n’est pas problématique si tu as les liquidités pour l’honorer. Si tu es un utilisateur raisonnable de levier et que tu as conservé suffisamment d’actifs liquides à un niveau de risque adapté, ton patrimoine financier ne va pas tomber à zéro.

Mais ça va piquer très très fort car ça voudra dire que tu auras vendu des actifs au pire d’une baisse. Et l’histoire a montré que les marchés ont tendance à remonter relativement vite après les baisses. En honorant ton appel de marge, tu cristallises une moins-value au pire moment et tu passes à côté de la remontada.

D’où l’importance d’avoir un seuil d’appel de marge le plus élevé possible, cela te laisse plus de mou. Pour un niveau de levier donné, il est plus confortable de pouvoir encaisser 60% de baisse avant que la banque ne solde tes actifs, plutôt de te faire saisir si les marchés éternuent d’un petit 10%. :sweat_smile:

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80% de LTV maximale, ça veut dire que ton AV peut baisser de 25% avant qu’ils ne toquent à ta porte si tu as emprunté le maximum (couverture demandée de 60/80 = 75€).

Sur une AV diversifiée avec une dominante obligations ça laisse de la marge, mais sur du 100% actions ça aurait pété à chacun des 4 bear markets du XXIeme siècle. Il vaut mieux ne pas trop flamber ou rendre illiquide le montant emprunté.

A vous lire, je comprends que le Lombard de Bourso n’est pas un ‹ vrai › Lombard (vs AV Lux), car un vrai Lombard tu rembourse la capital quand tu veux, et pas au bout de x années comme Bourso. Bourso c’est juste un prêt perso nantis en fait.

Le myLombard est une avance sur titres, c’est comme un credit in fine. On peut le rembourser de manière anticipée, mais personne n’a encore essayé de le faire rouler 5 ans de plus.

D’ailleurs, @FBoy, tu as entamé les négociations ?

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Effectivement si tu arrives à le faire rouler (indéfiniment :slight_smile: ) ca ressemblerait déjà plus à un Lombart lux.

@sebastien.ft, tu te posais des questions sur l’effet du coût d’un lombard.

C’est anecdotique sur une seule année, mais je peux te donner l’exemple de mon YTD pour illustrer la mécanique.

Mon portefeuille financier est composé schématiquement de :

  • 48% d’actions (à 96% du MSCI World SRI)
  • 22% d’obligations liquides (Vanguard Global Aggregate + Amundi PEA Obligations d’Etat + Lyxor Green Bonds et un poil d’US Aggregate)
  • 24% de quasi-cash (Fonds Euros, Livrets)
  • 6% de dette privée (principalement des obligations sur des projets d’énergies renouvelables)

J’ai fait des arbitrages pendant l’année pour rééquilibrer ma quote-part d’actions et transférer du cash vers des obligations. Pour ce qui est des actions qui ont fait l’essentiel de la performance annuelle, on parle de quelques % autour de l’allocation actuelle. On peut dire en première approximation qu’il ne s’est rien passé de drastique sur mon portefeuille cette année.

Le MSCI World a fait +16,7% cette année, le Vanguard Global Aggregate +3,9% (proxy pour les obligations et la dette privée). Mettons 3% pour le cash. Un portefeuille avec la même composition que le mien aurait donc du faire dans les +9,8% sur l’année.

Sauf que j’ai du levier : 67% par rapport à mon patrimoine brut.

Depuis début 2023, mon portefeuille financier a un TRI de 15,9% (brut d’impôts) en prenant 4,25% comme taux d’intérêt du lombard, comme le MyLombard du moment. Soit +62% performance nette de coût d’emprunt (vu qu’on est en TRI) pour emprunt réinvesti de 67% de mon portefeuille.

En réalité, mon taux d’intérêt du lombard est à 0,95% (j’ai eu de la chance, je l’ai contracté en 2022) et le TRI réel du portefeuille est à 17,5%.

Evidemment, ce chiffre est à rapporter au portefeuille net de crédit. En brut, j’ai fait du ~12%, ce qui est bien plus proche de mon allocation. J’ai simplement eu de la chance sur le timing de mes arbitrages, je n’aurai clairement pas 2% d’alpha tous les ans ! :sweat_smile:

Est-ce risqué ? Dans mon cas, pas particulièrement.

  • Mon portefeuille net (i.e. avant lombard) contient approximativement 70% d’ETF actions. Ce n’est pas particulièrement agressif pour un investisseur qui n’a pas impérativement besoin de beaucoup tirer sur son portefeuille dans les 15 ans à venir.
  • Mon lombard est donc principalement investi en actifs de diversification, qui ont certes eu des gains inférieurs au coût du crédit (le théorique à 4,25%, ils ont largement surperformé les intérêts réels) mais dont la simple présence a entraîné des arbitrages sympas pendant que le MSCI world faisait le yoyo cette année.
  • Si les actions dévissaient brusquement de 50%, mon portefeuille ferait -24%. Je n’aurais pas d’appel de marge et il me resterait encore ~60% de mon portefeuille en net, composé à ~70% d’obligations et de cash. J’aurais de quoi profiter des soldes (probablement après quelques nuits d’insomnie). :grin:
  • Le train de vie de mon foyer est raisonnable par rapport aux revenus que nous pouvons générer. Nous avons aussi de l’immobilier. On peut se permettre de perdre une grosse partie du patrimoine financier.
  • Je suis optimiste, je pense que l’avenir sera radieux.
  • Je n’ai pas une grosse aversion au risque. Je suis un gros nerd des Excels et je commence à avoir potassé le sujet, ça aide.

Comme d’hab’, le risque acceptable pour chaque investisseur est à moduler au cas par cas. Ce qui est pertinent dans mon cas peut être absolument débile dans le votre !

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Tes commentaires sont vraiment excellents ! N’hésite pas à me partager tes coordonnées une fois que tu auras ouvert ton cabinet de conseil… :blush:

Si je comprends bien, tu as contracté un prêt MyLombard chez BoursoBank avec des conditions avantageuses en bloquant un taux très bas (à la différence de LinXea qui propose des taux variables). Ensuite, tu as investi cette somme dans des actifs peu volatils et très liquides, comme des fonds en euros, monétaires ou des obligations investment grade, en attendant que la volatilité de ton ETF principal soit favorable.

Pourrais-tu indiquer la part de la somme empruntée via ton prêt MyLombard qui est investie en actions ?

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Ah, ah, merci !

J’ai du temps en ce moment, je profite du forum pour mettre à l’écrit les thèses d’investissement que je raffine au fur et à mesure de mes lectures. Je me tâte pour en faire une série d’articles de blog. Je fonctionne comme ça, je réfléchis mieux à l’écrit et faire l’effort de rendre mes réflexions (vaguement) digestes pour les autres m’aide à tester ma compréhension des sujets.

Je ne pense pas me lancer dans une activité de conseil, je n’ai pas les certifications requises et pas nécessairement de temps à y consacrer. Mais ça m’intéresse de discuter pro bono avec d’autres investisseurs pour challenger mes idées dans d’autres contextes et apprendre de nouvelles choses !

Pour répondre à ta question, tu as saisi la logique générale, mais il y a des spécifiques.

  • Une grosse partie de mon capital est issue d’une cession de titres non cotés que j’avais en PEA.
  • J’en ai transféré l’essentiel vers une AV Boursorama où il était globalement 50% MSCI World / 50% Fonds Euros et décroché le lombard.
  • Ce lombard a été placé sur une seconde AV (libre de nantissement pour pouvoir sortir le cash facilement) avec une dominante fonds Euros. Il a en partie servi d’apport pour une opération immobilière (ce qui explique que j’ai plus de 50% de levier sur mon patrimoine financier alors que j’ai un MyLombard).
  • J’ai réalisé d’autres cessions non cotées en PEA. J’ai donc fait un premier arbitrage en 2022 pour avoir ma fraction action d’abord en PEA, puis sur l’AV nantie. Je préfère mettre mes ETF actions en PEA parce que c’est la base, puis en AV nantie parce que quitte à ne pas pouvoir en sortir du cash sans rembourser le prêt, autant y mettre les actifs à long terme et le reste en AV non nantie.
  • Le MSCI world fait des yoyos depuis 2022, j’en ai profité pour rééquilibrer. Premier coup de chance. Un hasard ?
  • J’ai transféré mon PEA début 2023 et ça a galéré pendant 6 mois. Je voulais en sortir du cash pour ouvrir une AV Lux et pensant que ça allait se débloquer plus vite j’avais soldé temporairement ma position actions fin juillet pour faire un retrait. Au plus haut annuel. Second coup de chance. Une coïncidence ?
  • J’ai sorti le cash de mon PEA pour le mettre sur une AV Lux en vue d’avoir un autre lombard. Je l’ai donc investi en obligations car j’avais déjà mon quota d’actions en AV Bourso… J’ai soldé à cette occasion mon ETF MSCI World en PEA pour convertir du fonds Euros en MSCI World SRI et réinvesti le cash du PEA en Amundi Obligations d’Etat… Début octobre, au plus bas annuel des obligations. Troisième coup de chance. J’espère que ça deviendra une habitude ? :wink:
  • Parallèlement, j’ai raffiné ma compréhension des investissements et décidé d’une trajectoire qui amènera doucement ma fraction action vers 100% des actifs nets au fur et à mesure que j’augmenterai le levier (ce qui préservera à peu près la proportion d’obligataire rapportée au portefeuille brut).

Donc comme tu peux le voir, l’argent est fongible et il n’est pas vraiment possible de dire précisément dans quoi est investi le lombard, mais l’effet sur le portefeuille global est bien que j’ai atteint un portefeuille brut dans les 50/50. On pourrait tout à fait dire que mon lombard est investi à 100% en fonds Euros et en immobilier ou à 100% en actions ! Du point de vue du risque du portefeuille, l’argent n’a pas d’odeur. :slightly_smiling_face:

L’essentiel de la volatilité du portefeuille provient des actions, mais la volatilité globale est (enfin, devrait statistiquement être) inférieure à la volatilité pondérée 50/50 des actions et des obligations car j’ai principalement des obligations d’état, qui ont un coefficient de corrélation avec les actions négatifs (en termes profanes, quand les actions se pètent la gueule, les obligations ont souvent tendance à monter).

Et effectivement, si - enfin lorsque - on se prendra le prochain bear, j’aurai plein d’obligations pour acheter des actions en solde et profiter de la volatilité à la baisse de mon ETF MSCI World SRI. Après, si les actions continuent à monter pendant 20 ans, ça me va bien aussi, hein. :grin:

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Non pas encore ! Après vérification il me reste 1 an (et tant mieux, ça baissera peut être légèrement d’ici là).
Je vais commencer par envoyer un mail, je vous tiendrai au courant

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