Besoin cashflow mensuel sur 1,1m€ cash

Sur la vente de put, tu perds beaucoup quand ça chute beaucoup, et tu gagnes peu qu’en ça monte beaucoup.
En stock picking tu perds beaucoup quand ça chute beaucoup, et tu gagnes beaucoup quand ça monte beaucoup.

A mon avis le rapport rendement risque est donc meilleur pour du buy & hold basique sur action, car il n’y a pas de limite sur les gains.

Le trading d’options peut être profitable, mais dans des conditions spécifiques à comprendre, et pour gagner il faut que ces conditions se réalisent. Et c’est tout sauf de l’investissement passif.

tu as très bien résumé, c’est pour ca que je demande à Gregoire des precisions sur sa situation.

En stock picking, trouver la pepite qui fait un x25 (nvidia, strategy…) ne courent pas les rues mais peuvent faire en effet de beaux multiples.

Si l’objectif est long terme, pkoi pas.

si l’objectif est de sortir une rente mensuelle, que fais-tu l’année où le sp500 fait -20% ??
En option, si le sp500 fait -20%, tu te fais assigner sur de nombreuses positions, tu achètes donc des actions decotées. Mais tu peux toutes les rebasculer en call (dsl pour le jargon, notre ami Equi semble bien au fait…) et continuer d’encaisser des primes, moindres certes, mais tu encaisses.

Donc le stock picking peut rapporter +, mais perso, cherchant à me sortir une rente, les options me correspondent mieux (j’ai fait 9200$ en octobre, et j’en suis à environ 7k$ en novembre) et je pars au soleil 2 mois cet hiver, que le marché soit haussier ou baissier, tabler sur 5k$ (brut) de primes me va très bien pour palier à mon absence de revenus pdt cette période…

en effet, chacun sa situation. J’y passe 10 à 15mn tous les soirs, mais + parce que je kiffe ça que par nécessité, mais une fois des puts placés, tu n’as plus rien à faire…

On vient de dire que tu n’es pas protégé d’une grosse chute sur des ventes de put. Tu as donc aussi une grosse perte en capital. Donc soit il y a quelque chose d’autre qui te protège dans l’autre sens, soit quelque chose ne va pas dans ton raisonnement.

« 26% de rendement », « peu de risque », « 10 mins par jour » !
On signe où ?

FORME TOI !!!

Ou va voir le crédit agricole !!! On est tjrs septique de ce qu’on connait pas, mais t’es pas sur YT , je te vends pas la Lamborghini dans 15j en mettant 100€…

J’ai fait des formations, j’ai appliqué…

Ta condescendance me fatigue en fait. Tu m’as déjà traité de :clown_face: plus haut, donc garde ton AV, tes scpi.

Je suis sur ce forum depuis des années, de - en - present pour ce genre de comportement, donc discutons, expliquons, grandissons ensemble. Les jugements hatifs, moqueurs qui font pas avancer me soulent

tu poses un put à 80$ pour une action qui en vaut 100$, en cas de chute, tu achètes tes actions à 80$ même si elles descendent + bas.

Ensuite tu poses un call pour revendre tes actions à un prix defini, donc tu retouches une prime.

Donc si ca monte, tes options puts expirent et tu touchent ta prime.
Si ça descend, tu es assigné et tu touches qd même ta prime.

Si tu te retrouves donc avec des actions en portefeuille puisque la bourse a baissé, tu poses à ce moment des calls, pour revendre tes actions.
Si le prix grimpe, tu revends tes actions au prix defini et tu touches ta prime
Si ca descend, tu gardes tes actions et tu touches ta prime (qui sera moins élevée puisque ton delta entre cours actuel et prix d’achat s’ecarte).

Donc 4 senari, point commun : tu touches des primes.

Je peux pas faire mieux… prends un compte démo chez ibkr et essaye toi, tu me diras

tu veux mon numero de compte aussi !!!

La moins value de fin d’année est donc dûe à la baisse de la bourse, mais ça sont des moins values lantentes. A expiration de mes options, la courbe reprendra sa trajectoire (depuis 1er janver, j’avais tout juste passer les 40%…).

Mais comme je relance des trades en permanence, la courbe reprendra gentiment sa trajectoire, mais ce qui m’intéresse, et c’est l’objet de ce post il me semble, c’est de sortir une rente avec 1,1M.

Si tu te formes aux finances perso depuis des années, tu dois savoir que ce thread est franchement incroyable ! Tu viens présenter le trading d’options quand OP place en premier critère « Sécurité du placement » et illustre par « bons du trésor ».

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Comme les autres t ont conseillé tu peux ouvrir un autre sujet pour discuter de tes outils qui sont disons avancés par rapport aux besoins de l auteur du sujet
Par ailleurs tu viens de commencer cette strategie j imagine ta courbe ne semble pas representer l annee ecoulee quand je compare a la mienne ou j ai une chute enorme en avril et depuis une remontee exponentielle

Les crash n’arrivent pas tous les jours, donc autant comprendre la théorie avant de se lancer. Tu parles uniquement de primes. Tu ne parles pas du capital. Un peu comme les gens qui viennent de découvrir les dividendes et qui pensent que la baisse de leur capital n’a plus d’importance.
Pourtant la baisse du capital implique que derrière tu vas toucher moins de primes non? En somme, ca fait boule de neige, mais dans le mauvais sens si ça va mal. Plutôt boule de neige qui fond.

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Il a raison, c’est safe et c’est ce qu’il faut faire. A combien est votre PF optionnel pour juger de tel manière?

Fout de voir les commentaires. Ce post est très bon et très juste je valide tout, les options sont le produit à promouvoir.

non ce n est pas safe et il faut etre nul en maths pour le penser :slight_smile: tout est expliqué plus haut.

je ne fais pas d option . peut etre que ca arrivera un jour en phase de rente pour m en servir d assurance et encore il y a des etf buffer pour ça desormais

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Tu expliques que “ce n’est pas safe” et qu’il faut “être nul en maths pour le penser”, mais juste après tu dis que tu ne fais pas d’options. C’est exactement là que ça coince : tu critiques une mécanique que tu ne pratiques pas, et tu remets en cause ceux qui apportent des chiffres vérifiables.

Restons sur des faits et des maths simples, pas des impressions.

Exemple Apple que je partage :

Put AAPL, strike 260, échéance 45 jours :
– prime : 144 dollars
– collatéral : 26 000 dollars
– break-even : 258,56 dollars
Cela représente presque 10 % de décote sous le spot actuel.

Comparons avec quelqu’un qui achète Apple en spot au même moment à 286 dollars.

Si dans 45 jours Apple est au même niveau :
– l’acheteur spot gagne 0,
– le vendeur de put gagne 144 dollars.
C’est un calcul élémentaire.

Si Apple finit à 260 :
– l’acheteur spot est en perte,
– le vendeur de put achète à 258,56 net, donc moins cher que lui.

Dans tout le range entre 258,56 et 286, la performance du put vendu est supérieure.
Encore une fois : ce ne sont pas des opinions, ce sont juste des maths.

Tu parles d’ETF buffer.
Ils existent précisément parce qu’ils utilisent des options.
C’est la même mécanique que tu critiques, empaquetée dans un produit “clé en main”.

Et quand on parle de stratégie “d’assureur”, il faut rappeler que c’est l’un des piliers de l’investissement sérieux. Buffett, par exemple, ne fait pas de DCA. Il attend le bon prix, exige une marge de sécurité, et a lui-même vendu des puts à grande échelle pour être payé en attendant d’acheter à SON prix.
Et au passage, Berkshire Hathaway est avant tout… une compagnie d’assurance. Toute la logique de leur modèle repose sur l’encaissement de primes contre un risque mesuré. Exactement ce que tu appelles “pas safe”.

Tu ne fais pas d’options, aucun problème.
Mais dans ce cas, pourquoi remettre en question ceux qui en font, qui manipulent l’outil au quotidien et qui te fournissent des données précises ?
On peut débattre des risques, des limites, de la gestion.
Mais les maths ne changent pas selon les opinions.

Si on parle d’investissement, autant partir sur des faits plutôt que sur des croyances.

Je vais prendre un autre exemple concret, cette fois sur SPY, l’un des ETF les plus importants au monde, pour montrer comment fonctionne réellement une vente de put. Pas d’opinion, pas d’émotion, uniquement des chiffres.

Put SPY, strike 620, échéance 45 jours :
– prime : 245,85 dollars
– collatéral : 62 000 dollars
– break-even : 617,54 dollars
Cela représente environ 9,4 % de décote par rapport au spot actuel (681).
Probabilité de gain estimée : 97 % selon la volatilité implicite du moment.

On compare maintenant avec quelqu’un qui achète SPY en spot le même jour.

Si dans 45 jours SPY est toujours à 681 :
– l’acheteur spot n’a rien gagné
– le vendeur de put a encaissé 245,85 dollars sur le même montant immobilisé

Si SPY finit à 620 :
– l’acheteur spot est en forte perte
– le vendeur de put achète à 617,54 net, soit presque 10 % moins cher que le spot initial

Entre 617,54 et 681, la performance du put vendu est systématiquement supérieure à celle de l’achat spot.
Ce n’est pas une croyance, c’est la mécanique mathématique de la prime encaissée.

Et pour ceux qui ne connaissent pas SPY, un peu d’histoire.
SPY (SPDR S&P 500 ETF Trust) est le tout premier ETF coté de l’histoire, lancé en 1993 par State Street. Sa création a complètement transformé la gestion passive. Aujourd’hui encore, c’est l’un des actifs les plus liquides du monde, utilisé par les particuliers, les institutionnels, les hedge funds, les fonds de pension et les assureurs.
On parle ici d’un ETF qui a traversé :
– la bulle internet
– la crise de 2008
– le flash crash de 2010
– le COVID
– plusieurs cycles de taux
– et qui a survécu à tout, précisément grâce à sa diversification mécanique.

Autrement dit : vendre un put sur SPY, ce n’est pas vendre un put sur une petite action exotique.
C’est utiliser un outil rationnel sur l’un des véhicules financiers les plus éprouvés de la planète.

La vente de put ne prétend pas être “safe” au sens absolu. Elle n’élimine pas le risque.
Ce qu’elle fait, en revanche, c’est :
– baisser mécaniquement le prix d’entrée
– générer du rendement sur le capital immobilisé
– amortir les baisses modérées
– et offrir des probabilités de gain souvent bien plus élevées que l’achat spot.

C’est exactement la logique assurantielle dont on parlait plus tôt.
Que ce soit sur Apple ou sur SPY, les maths sont les mêmes, et l’histoire des marchés aussi.

Refuser de l’utiliser, c’est un choix.
Mais il faut au moins comprendre ce que l’on refuse :
un outil vieux comme les marchés eux-mêmes, utilisé par les investisseurs sérieux depuis des décennies, et basé non pas sur des croyances… mais sur des équations.

biais de selection.
Il n est pas necessaire de pratiquer pour comprendre et voir la faille dans ton raisonnement.
Je pense que tu as raison d ouvrir un thread sur le sujet pour discuter plus precisement du sujet.

ce que tu decris n est pas un bon usage des options, c est du gambling (et on ne sera pas d accord c est sur).
Peut etre utilises tu cela bien mais cela ne se reflete pas dans ton poste.

La seule fois ou j ai lu une discussion interessante ici c etait au sujet des box spread

je n ai pas compris ce type d usage donc je m arrete là.

Tu parles de biais de sélection, de gambling, et tu cites les box spreads, qui sont de l’arbitrage pur réservé aux desks professionnels. Très bien, mais on n’est pas du tout dans ces usages. Ici, on parle simplement d’une mécanique : réduire son PRU, c’est-à-dire le seul élément qui compte réellement dans un investissement long terme.

On peut débattre des options pendant des heures. Au final, tout revient toujours à une seule question : à quel prix as-tu acheté ?

Je reprends l’exemple Apple, parce qu’il est simple et mesurable.

• Spot actuel : 286
• Vente de put strike 260, échéance 45 jours
• Prime : 144
• PRU net si assignation : 258,56
Soit 27,44 de moins que quelqu’un qui achète en spot aujourd’hui.

Maintenant, rappelons un point essentiel : si Apple tombe à 260 ou même à 250, l’acheteur spot et le vendeur de put prennent exactement le même mouvement directionnel. La différence, c’est le PRU.

Exemple concret :
– Si tu achètes maintenant à 286 et qu’Apple descend à 260, tu es à –26 par action.
– Avec le put vendu, tu entres à 258,56.
Le drawdown est mécaniquement plus faible.

On peut appeler cela comme on veut, mais ce n’est pas du gambling, ce sont des maths. Et ce que je décris est un usage basique des options, rien de sophistiqué.

Tu peux considérer que ce n’est pas un bon usage, pas de souci. Mais dans ce cas, il faut expliquer en quoi acheter 27 dollars plus cher serait un meilleur usage du capital.

Parce qu’au final :
• le risque directionnel est le même
• la volatilité du sous-jacent est la même
• le marché est le même
• la seule différence, c’est le prix d’entrée

Et le PRU conditionne la performance long terme.

Si tu veux parler d’usages sérieux des options, aucun problème. Les assureurs, les hedge funds, Buffett, tous utilisent la même logique : être payé pour se positionner plus bas. Une vente de put cash-secured ne fait rien d’autre.

On peut débattre des risques ou des limites, bien sûr.
Mais qualifier de gambling une stratégie dont l’objectif est simplement d’obtenir un meilleur prix d’entrée que l’achat spot, ce n’est plus une critique de la stratégie ; c’est une méconnaissance de ce qu’est un prix.

Avec des si, on met paris en bouteille.

Non le pru n est pas le plus important loin de là. C est exactement le mauvais message donné aux debutant car c est simple a comprendre et c est genial pour la dopamine.

pour du trading ok, pour de l investissement non.

Je laisse les traders parler.

Je prends note.
Simplement, ce dont je parle ici n’a rien à voir avec de la dopamine, du trading ou des “si”, mais avec des mécanismes financiers mesurables que tout investisseur sérieux est censé maîtriser.

Si cela ne correspond pas à ta manière d’aborder l’investissement, aucun problème — on ne parle simplement pas du même niveau de précision.
Pour ma part, j’en resterai là. Bien à toi et bravo pour ton expertise.