Comment avoir une rente mensuelle

Bonjour,

J’ai 51 ans, pas d’enfant, marié, pas d’emprunt (un tout petit qui sera terminé dans 4 ans qui est placé au sein de notre épargne), propriétaire de notre maison et d’une seconde mise en location.

Je n’ai pas envie d’accroitre mon capital, il est assez conséquent pour nous deux et je souhaite plutôt avoir des revenus réguliers en plus de nos salaires.

A part les loyers que nous percevons, qu’y a t’il d’autre d’envisageable ?

Nous avons essayé les fonds structurés, vraiment pas bons du point de vue des frais et du rendement mais nous n’avons rien trouvé qui puisse rapporter sans vendre ou attendre une fin dans des années.

Merci de m’avoir lu.

Les options que je vois
SCPI : mais vous avez deja de l’immo
ETF distribuant : certains versent trimestriellement (il y en a peut etre qui versent mensuellement)
A mettre dans un PEA si vous avez un PEA de plus de 5 ans pour bénéficier de la fiscalité
sinon a mettre dans une AV de plus de 8 ans
A defaut dans un CTO et flat taxe sur les dividendes reçus
Les revenus ne seront pas forcement régulier
Autre option : ETF capitalisant avec revente d’un pourcentage de manière régulière pour. Meilleur controle sur la régularité des revenus, prévoir une stratégie de revente.

VoilĂ  quelques pistes que vous pourrez creuser

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Bonjour :waving_hand:

si tu as un PEA de plus de cinq ans, tu peux monter un portefeuille d’actions françaises orientées dividendes (exemple : Total, sanofi, Bouygues, ….), c’est optimisé fiscalement.
Tu peux viser 5% de rendement moyen pour ton portefeuille.

Autre possibilité, actions US sur CTO, tu payes la flat tax, mais tu peux trouver des actions qui augmentent leur dividende tous les ans depuis des décennies (les fameux dividend aristocrats…).

Pareil il faut viser 5% de rendement pour limiter les risques, ce qui fait 3,5% net, moins intéressant au début, mais avec la progression régulière, ça peut être valable sur la durée. Et les dividendes sont versés trimestriellement …

Voilà deux pistes en dehors de l’immobilier (sinon il y a les SCPI)

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Merci pour vos réponses.

Je vois qu’il n’y a pas beaucoup de produits qui répondent à ce souhait.

Un peu comme si tout le monde ne souhaitait qu’augmenter son capital.

Bah non, n’importe quel produit un peu liquide peu faire l’affaire, pas besoin qu’il soit distribuant.
Un etf distribuant, on retire des dividendes, un etf capitalisant, il suffit de vendre des parts quand on en a besoin, ça revient au même.

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Hello,
Une bonne allocation actions / obligations / managed futures et chaque trimestre tu revends l’actif qui a le plus performé (qui est devenu surpondéré dans ton allocation) pour tes besoins !

Ton envie de revenu régulier c’est pour financer quelque chose en particulier ? Tu estimes le besoin à combien ?

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Si tu as une somme de cash importante à investir, un CGP ou une banque privée peut te proposer un placement privé sur mesure (EMTN) qui te distribue tous les trimestres ou semestres et qui est corrélé à un indice avec une garantie en capital partielle ou totale.

C’est pour avoir plus d’argent pour le quotidien tout simplement.

Nous avons pas mal de capital et nous n’avons pas besoin de le faire grossir (et c’est pas non plus une raison pour le claquer).

Alors je me disais qu’un placement qui offre une rente régulière (mensuelle, trimestrielle, semestrielle voir annuelle) serait sympa.

600 par mois, voir 7000 par an (net avant IR) me conviendrait

C’est un structuré non ?

Après je peux augmenter les SCPI mais ça ferait 70 % ou plus de mon épargne

Pourquoi est ce que les dividendes ne te conviennent pas ?

Ça semble tout à fait répondre à ton besoin !

Oui, tu as raison, j’ai déjà un peu de Coface, pourquoi pas s’attarder sur ce type de revenus

Hello, @Ludovic211

Se tourner vers des portefeuilles obligataires, comme ceux proposés par iShares avec des durées de vie limitées et en distribution, peut être une solution intéressante. Les SCPI restent également une option pertinente.

Je ne recommanderais pas les stratégies actions à dividendes. Pour rappel, les dividendes ne constituent pas une rente/loyer, mais sont bien une forme de réalisation de plus-values. De plus la croissance des portefeuilles d’actions specifiquement à dividendes est souvent inférieure à celle du marché, et la fiscalité peut s’avérer particulièrement pénalisante, notamment pour les dividendes de sociétés étrangères qui ne peuvent etre détenues via un PEA.

À la limite, opter pour des ETF capitalisants sur des indices larges/standards et vendre régulièrement une partie des parts, en appliquant la règle des 3 à 4 % de retrait annuel, pourrait être une alternative plus efficace.

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l’avantage des dividendes ou des etf distribuants c’est d’offrir une large diversification sans se soucier de la valorisation du capital puisqu’il n’est pas destiné à être vendu.

l’objectif c’est de percevoir des revenus récurrents de sources diversifiées sans toucher au capital de départ.

objectifs secondaire préserver le capital via un ou deux arbitrages annuel pour revenir à l’allocation d’actif definie au départ ex 35 % actions 20% immo (scpi reit siic) 35 % obligations 10% or en stabilisateur.

pour les actions des etf dividendes aristocrates peuvent être pertinent car la volatilité est plus modérée et les dividendes sont sensé être croissant pour justifier le statut d’aristocrate

dans une stratégie de rente ce n’est pas la performance qui prime mais la régularité et la resilience de la rente

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Oui c’est un structuré sur mesure

Je prends note et m’intéresse à tout ce que vous évoquez, ca me fait pas mal avancer.

Je creuse un peu tout ça.

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Il ne veut pas faire fructifier son capital

C’est pour ça que j’ai proposé actions françaises

C’est ta vision ! Pour moi, il s’agit bien d’une rente

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Ok, mais c’est pour couvrir votre train de vie de tous les jours ou c’est juste pour voir de l’argent en plus arriver sur le compte ?

Je n’ai pas tous les éléments mais soit vous avez du mal à finir les mois, auquel cas le levier numéro 1 à regarder serait l’écart entre vos salaires et vos dépenses, soit vous avez besoin de financer un we, des vacances, un achat plaisir de temps en temps, auquel cas il suffirait de vendre des parts d’actif dès que besoin.

C’est rarement intéressant d’aller sur un actif distribuant vs un capitalisant : déjà pour des raisons de performance globale, mais aussi de fiscalité : tu touches des dividendes ou des loyers SCPI, tu prends 30% systématiquement. Tu revends des parts d’actif, tu paies uniquement sur la part de plus-value, 17% ou 30% selon si l’actif est dans le PEA ou le CTO - en sachant que c’est la plus-value totale du CTO qui fait foi donc avec plusieurs actifs décorrélés, ceux en plus-value seront ponctuellement compensés par ceux en moins-value, diminuant d’autant la fiscalité due.

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Et donc ce n’est pas le même taux :wink:

C’est faux dans le cas du PEA où les ETF internationaux éligibles sont à réplication synthétique. L’émetteur de l’ETF ne détient pas vraiment les actions US par exemple, il échange des valeurs européennes contre la perf des actions US - dividende brut compris - via un intermédiaire.

Donc dans le cas d’un ETF World PEA, la retenue à la source des dividendes étrangers n’est pas un sujet.

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Je pense qu’il faut vraiment debunk le mythe des dividendes comme solution miracle pour la rente.

Un dividende, ce n’est pas un revenu supplémentaire : c’est simplement une partie de ton capital qu’on te rend. Le jour du détachement, la valeur du titre baisse d’autant. Tu ne t’enrichis pas, tu changes juste la forme de ton patrimoine (une part d’action devient du cash).

En pratique, tu pourrais faire exactement la même chose avec un ETF capitalisant : vendre chaque mois 0,3 % de tes parts pour “te verser un revenu”. Le résultat économique est identique… sauf que :

  • tu choisis quand encaisser (flexibilitĂ©) ;
  • tu Ă©vites une fiscalitĂ© immĂ©diate sur chaque dividende ;
  • et tu bĂ©nĂ©ficies du rendement composĂ© tant que tu ne retires pas.

Donc oui, viser la stabilité du flux est pertinent mais penser que les dividendes la procurent “mieux” que la capitalisation, c’est une illusion comptable (et souvent une erreur fiscale).

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