Mais si on prend le BNP Paribas Easy STOXX Europe 600 UCITS ETF, Ă©ligible au PEA, il nâa aucune rĂ©fĂ©rence Ă celui-ci . Il y en a pleins dâautres ETF comme celĂ
Sur cet ETF câest particulier : il suit un indice EuropĂ©en donc 100% de ses entreprises sous-jacentes sont dĂ©jĂ Ă©ligibles au PEA car europĂ©ennes. Pas besoin de souligner son appartenance au plan dans son nom puisque câest Ă©vident.
Je rappelle que pour ĂȘtre Ă©ligible au PEA un fonds doit contenir au minimum 75% dâactions de sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. Sinon il est refusĂ©.
Le problĂšme se pose plus pour des ETF qui suivent lâindice World (seulement 16% dâEurope dedans) ou dâETF sur le SP500 ou Nasdaq100 Usa (0% dâEurope dedans). Dans ce cas comment faire pour passer de 0 Ă 75% dâactions Eur et intĂ©grer le PEA ? En faisant appel Ă des produits complexes : des contrats swap qui permettent dâĂ©changer avec un tiers la performance dâactions amĂ©ricaines par ex. contre celle dâactions europĂ©ennes.
Câest assez obscure mais ça marche et comme par magie on va crĂ©er des ETF Ă rĂ©plication âč synthĂ©tique âș : ils contiennent alors presque 100% dâentreprises dâEurope mais ils sont censĂ©s reproduire lâĂ©volution de 100% dâentreprises hors dâEurope. Ces manipulations coĂ»tent cher, il y a plus de frais, on va donc mettre en avant dans leur nom le fait quâils sont Ă©ligibles au PEA alors que normalement ce nâest pas possible. Et un investisseur Ă©tranger ne va pas acheter cela car il peut trouver des ETF Ă©quivalents sur le World ou les Usa mais avec moins de frais, car ils nâont pas la contrainte de devenir synthĂ©tique pour ĂȘtre Ă©ligible au PEA, en visant un investisseur français.