Ce post n’est pas “politique”. C’est de l’investissement pur et dur. Protéger son patrimoine est aussi vital que le faire croître — et la France nous met des bâtons dans les roues. Contexte : le pays est en plein chaos institutionnel (gouvernement Lecornu plié en quelques heures, record de brièveté). Voilà l’ambiance pour nos finances :
Parlons cash : mon super-brut ≈ 2× mon net. La moitié s’évapore avant même que je voie la couleur de mon salaire. Ensuite, je repaye la TVA sur tout. Et on rajoute l’impôt sur le revenu par-dessus. Consentement ? Zéro. Prélèvement à la source, point.
Derrière, à l’épargne, c’est la rafale :
- CTO : aujourd’hui c’est la flat tax à 30 % (12,8 % d’IR + 17,2 % de prélèvements sociaux). Et dans les cartons, Bercy discute 33 %… voire 36 % dans le budget 2026. Rien n’est voté à l’instant T, mais le scénario circule noir sur blanc dans la presse éco et au Parlement.
- “Taxe Zucman” : l’Assemblée veut adopter un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines ≥ 100 M€ (parcours législatif en cours). Message envoyé : on alourdit la fiscalité du capital, on nourrit l’instabilité. Ils n’ont jamais entendu parler de la courbe de Laffer? ils ne regardent pas ce qu’il s’est passé en Norvège?
- Taxe foncière : hausse mécanique nationale +1,7 % en 2025 (et des communes qui remontent leurs taux). Et grosse réforme des valeurs cadastrales envisagée pour 2028 = potentielle bombe à retardement.
- PEA : après 5 ans, exonéré d’IR, mais 17,2 % de prélèvements sociaux sur les gains au retrait. Et ça discute d’augmenter ces prélèvements dans le débat 2026 (historiquement, ils sont passés de 0,5 % à 17,2 %…).
- Livrets : les réglementés (Livret A, LDDS, LEP) restent exonérés d’IR et de PS ; les livrets bancaires “boostés”/comptes sur livret et PEL/CEL sont fiscalisés. Donc oui, des livrets sont taxés (les non-réglementés), et les rumeurs reviennent régulièrement sur le reste.
- Exil des gros patrimoines : la France est en sortie nette de millionnaires (HNWI) selon Henley 2025. Le capital mobile s’en va, l’assiette fiscale s’érode, la ponction se concentre sur ceux qui restent.
Tout ça pendant que la dépense publique reste hors normes (~57 % du PIB en 2024). On ne protège pas les français en empilant des hausses et des “expériences fiscales”.
Et après ? Je paie la flat tax 30 % sur de l’argent déjà taxé (et peut-être 36 % demain sur mon CTO), la taxe foncière qui grimpe, les prélèvements sociaux qui peuvent encore augmenter (PEA), et des livrets fiscalisés qui rognent le rendement réel. Le tout dans un contexte où les plus riches s’en vont et où le prochain réservoir, c’est nous — nos portefeuilles et notre épargne.
Objectif de ce post sur Finary : faire réagir ceux qui n’investissent pas seulement “pour devenir riches” mais aussi et surtout pour protéger leur épargne et leur liberté. Il faut un réveil collectif : comprendre que le socialo-communisme à la française tue la France, que la seule voie qui protège nos patrimoines c’est une baisse drastique des dépenses publiques ET des impôts. On doit arrêter de normaliser la ponction. On exige la cure d’amaigrissement.