Il existe plusieurs méthodes pour évaluer la valeur d’une entreprise, parmi lesquelles nous avons la méthode patrimoniale et les méthodes basées sur la rentabilité. La méthode patrimoniale repose sur l’analyse des éléments du bilan, tels que le capital, la trésorerie, les immobilisations et les dettes. Elle évalue l’entreprise en fonction de son actif net à un instant cette approche est de moins en moins privilégiée.
En effet, la méthode patrimoniale se limite à une vision statique de l’entreprise, basée sur son passé et son patrimoine actuel. Elle ne prend pas en compte les perspectives de création de valeur future, qui sont souvent ici que réside la valeurs pour des investisseurs, notamment dans les sociétés orientées vers la croissance.
Ces derniers privilégient généralement les méthodes axées sur la rentabilité future, telles que :
L’actualisation des flux de trésorerie futurs (DCF), qui évalue l’entreprise en fonction des flux de trésorerie qu’elle est susceptible de générer.
Les multiples de rentabilité, basés sur des indicateurs comme l’EBE (excédent brut d’exploitation), le chiffre d’affaires (CA), le bénéfice moyen ou la capacité d’autofinancement (CAF).
Dans la pratique, la trésorerie (ou cash) est souvent considérée comme un actif non opérationnel dans les méthodes de valorisation, notamment pour les apports en nature. Lorsque le cash représente une part marginale de la valeur totale de l’entreprise (par exemple, moins de 15 %), il est fréquemment exclu ou ajusté dans les calculs, notamment dans la méthode DCF. Cette exclusion se justifie par le fait que le cash est perçu comme une réserve plutôt que comme un moteur direct de création de valeur future. En effet, si la trésorerie génère des revenus (par exemple, via des placements), ces revenus sont déjà reflétés dans les résultats de l’entreprise.
Cependant, lorsque le cash représente une part significative, son exclusion peut poser question. Une trésorerie aussi importante constitue un actif tangible qui impacte directement la valeur intrinsèque de l’entreprise. Dans ce cas, des méthodes comme la valeur d’actif net (VAN) ou une approche patrimoniale peuvent être plus pertinentes, car elles intègrent explicitement la trésorerie dans le calcul de la valeur.
Lors d’un apport en nature, la prise en compte du cash dans la valorisation dépend de la méthode choisie Si le cash n’est pas pris en compte, il convient d’examiner la méthode de valorisation retenue et les hypothèses sous-jacentes. Par exemple, dans le cas d’une entreprise en forte croissance, les parties peuvent privilégier une valorisation basée sur la rentabilité future (via le DCF ou des multiples de rentabilité) plutôt que sur le patrimoine passé. Dans ce contexte, il est courant de minimiser l’importance du cash, car il ne reflète pas directement la capacité de l’entreprise à générer des profits à long terme. Donc pour moi les propos de JV1 sont cohérents et proche de la réalité
Je n’ai pas de holding j’ai uniquement des SCI pour le moment, je travaille dans un gros cabinets comptables et j’ai souvent a faire a des holdings/des évaluations de holding avant passage du CAT/CAA/CAF.